Rencontre vampiresque en Ukraine ( Olena et Volodymyr)

La curiosité d’Alice était légendaire, tout le monde la connaissait avec ce trait et surtout ce trait là avant tous les autres dont la personnalité de la médium pouvait être composée. Ainsi donc à peine la demoiselle avait-elle entendu parler du nouveau clan en composition en Ukraine, la rouquine décida immédiatement de faire un voyage, sauf qu'en faisant des recherches, elle réalisa que ce clan était tout sauf nouveau, ainsi donc peut être en avait-elle entendu parlé et qu'elle avait oublié? Possible, mais c'était tout de même étrange de sa part. Qui plus est, la belle demoiselle adorait les voyages, et elle n’avait jamais mit les pieds en Ukraine, et pourtant dieu sait qu’elle avait beaucoup voyagé. Prenant un sac assez léger, avec quelques vêtements, qui sait peut être que la miss trouverait quelque chose d’intéressant à porter dans un pays de l’Est. Il était vraisemblable qu’Alice trouvait toujours un nouvel ensemble quel que soit l’endroit.
Ainsi donc la belle prit l’avion en direction de l’Ukraine. Pour une fois son pouvoir ne s’était pas déclenché, peut être le destin avait-il décidé qu’elle devait tout apprendre au fur et à mesure, qu’elle devait laisser le temps faire, et pourtant être patiente était tout à fait contre sa nature, mais la belle ne pouvait pas non plus forcer son pouvoir, ce n’était pas une bonne idée. Comme le dit si bien le proverbe, qui s’y frotte, s’y pique, mais d’un autre côté Alice n’aimait vraiment pas être prise au dépourvu, mais il semblait bien que pour le coup, elle n’avait pas trop le choix.
L’avion avait atterrit assez tôt le matin ce qui avait permit ensuite à la medium de s’installer dans sa chambre d’hôtel et de se changer, il était certain que le fameux clan était déjà au courant de son arrivée, étant vampire elle-même, Alice savait pertinemment que ces choses là se sentaient de loin. La question qui se posait, c’était de savoir si le chef de ce clan savait qui elle était, à la base, le clan des Cullen était assez connu, mais connaissaient-ils tous les membres ? Pas forcément. Ensuite, il fallait aussi savoir à quelles sortes de vampires elle faisait face. Il était presque certain que ce n’étaient pas des vampires végétariens, cette espèce-la était assez rare, voire quasi-inexistante et ça aussi ça pouvait se deviner aisément à leur odeur, Alice se ferait donc repérer assez facilement, mais la classeraient-ils en tant que Cullen immédiatement ? C’était à voir. Enfin, l’heure du rendez-vous s’approchait alors que le soir tombait, l’impatience de la rouquine était à son paroxysme, elle avait hâte d’en savoir plus sur ce clan et leur chef, il ne restait plus qu’à voir quel serait son comité d’accueil : amis ou ennemis ?

Oxana venait de terminer son rapport à mon oreille. Alors comme ça, nous avions une nouvelle « bête curieuse » parmi nous! On avait repéré sa présence à la frontière et comme elle avait les yeux jaunes, Pavlo l`avait laissé tranquille. Il se mérita une bonne claque lui. Peu importe la façon qu`elle avait de tuer, elle restait une vampire et j`exigeai de la voir au plus vite! Pavlo s`occupa personnellement d`aller la chercher. Je lui fis un maigre sourire. Il avait la largueur d`un autobus et les muscles d`un humain aux stéroïdes, alors peu importe ce que nous voulait cette demoiselle, elle allait suivre mon colosse incompétent. Aussitôt qu`il parti à l`hôtel où séjournait Aline, euh non, Alice, je pris place dans mon divan de luxe. J`enlevai mes bottes grossièrement et les projeta dix mètres plus loin. Ils claquèrent contre le mur au moment où Watson entra dans notre salon. Elle portait une robe incroyablement courte et je penchai la tête sur le côté avec étonnement. Lorsqu`elle s`approcha de moi avec ses souliers à talons hauts vertigineux, je lui dis :

-Ne me dis pas que tu vas encore essayer de draguer le Suédois? Je te rappelle que ta tentative de le séduire la dernière fois a échoué. C`est la première fois que je rencontre un étranger aussi aveugle et idiot, qui peut résister à ma chère Watson?

Je tapotai le maigre espace que mon corps ne prenait pas sur le divan noir pour qu`elle s`assit près de moi. Toujours en la reluquant sans la moindre gêne, je la mis au parfum des rumeurs, même si je la savais déjà au courant :

-Il y a une végévampire qui est entrée depuis deux heures. Je me demande bien ce qu`elle est venu faire ici, si loin des champs de vaches américains. Ah! Elle est surement ignorante, comme tous les autres avant elle!

Je ne cachais pas mon mépris. Beaucoup, comme par exemple le Suédois dont je me foutais totalement du nom étrange, se croyait haut dessus de nous et à l`abri de nos lois. Sauf que, semi-vampire ou pas, les inconnus qui entrait chez nous ne pouvaient pas éviter le comité d`accueil qui était loin d`être sympathique comme celui d`Aro et de ses sans cervelle. Nous n`étions pas une mafia pour rien, nous avions une réputation à tenir et un pays à gérer! Aussitôt que Pavlo avait tolérer l`entrée d`Annick, non, Aline, peu importe son nom, il avait sali notre férocité et surtout compromis la sécurité de nos moutons, que certains appelaient humains.

Mon ongle grattait avec impatience le cuire du divan lorsqu`Ivanna vint nous annoncer qu`Alice Cullen était là. Cullen? Ce nom anglais me disait vaguement quelque chose, je regardais Watson pour chercher des réponses à mes interrogations. Elle aussi semblait être surprise par ce nom, mais son visage était couvert de dégoût. Ah oui, c`est vrai, le clan qui avait ridiculisé les Italiens!! Les buveurs de sang herbivore des gentils petits cerfs américains! Ah Ah! Alors c`était donc l`une des personnes qu`haïssait par-dessus tout Watson qui venait d`entré chez nous. Je sens qu`on allait bien s`amuser!

○ **Date d'inscription :** 20/12/2011 ○ **Localisation :** Forks

Revenue d'une partie de chasse quelques heures plus tôt, on venait de m'apprendre qu’un vampire s'était introduit en Ukraine sans se présenter à nous. Eh bien, cela commençait bien ma journée. Je devinais déjà d'avance l'humeur de Volodymyr. Exécrable. Félicitation à cette petite intelligente qui se croyait tout permis. Je pris toutefois la peine de me laver, historie d'être présentable, avant de rejoindre mon créateur dans notre petit salon. J'hésitai toutefois entre deux tenus. Celle provoquante avec le décolleté plongeant, ou plutôt l'autre avec la jupe courte. Hum… C’était une décision difficile à prendre, mais finalement j’optai pour la jupe courte. Elle mettrait en valeur mes jambes et mes chaussures. Sur ce point aussi je devais me décider. Évidemment que j’allais porter des talons, la question ne se posait même pas, il ne manquait qu’à choisir quelle paire… Avais-je un couturier préféré ? En ce moment, j’avais envie de quelque chose d’extravagant. Une paire de Valentino, voilà qui allait me satisfaire.
Alors que je quittais ma chambre pour me diriger vers le salon où je savais déjà que Volodymyr m’attendait, je croisai Pavlo dans les escaliers. La tentation était forte de lui effacer les derniers ordres d’Holmes, mais je me retins. Il ne fallait pas le mettre encore plus en rogne. Je passai donc devant le colosse sans lui adresser un mot, puis allai rejoindre mon compagnon. Je m’arrêtai devant la porte et ajustai ma robe. D’un geste théâtral, j’entrai dans la pièce, prenant plaisir à le voir pencher la tête ainsi. « Ne me dis pas que tu vas encore essayer de draguer le Suédois? Je te rappelle que ta tentative de le séduire la dernière fois a échoué. C’est la première fois que je rencontre un étranger aussi aveugle et idiot, qui peut résister à ma chère Watson? » Je ne relevai pas, ayant encore fraîchement en mémoire ce refus. Tant pis pour lui, c’était son problème s’il n’avait pas accepté mes avances, quelqu’un d’autre le ferait. Et puis, je ne comprenais toujours pas pourquoi j’avais pu m’intéresser à un Suédois. Ils étaient si fade…
Je m'avançai ensuite dans la pièce, prenant place au côté de Volodymyr. Je roulai des yeux devant le petit espace qu'il me proposait, prenant le trois quart de la causeuse à lui seul. Je pouvais rester debout s'il souhaitait étendre ses jambes ! Finalement je décidai de m'asseoir pareil. S'il tenait réellement à garder le canapé pour lui, il allait devoir m'en sortir. Alors que je croisais mes jambes, il prit la peine de m'expliquer la situation. « Il y a une végévampire qui est entrée depuis deux heures. Je me demande bien ce qu`elle est venu faire ici, si loin des champs de vaches américains. Ah! Elle est surement ignorante, comme tous les autres avant elle! » Une végévampire... Je réfléchis un instant et ne trouvait rien que je méprisais autant que ces vampires qui n'acceptaient pas pleinement leur identité. C'était un affront à notre race que de se proclamer végétarien. Finalement, j'aurais mieux fait de continuer ma partie de chasse. Cela aurait été plus plaisant que d'avoir une conversation avec une petite végétarienne qui se prenait pour plus importante qu'elle l'était. En Ukraine, aucun vampire ne pouvait se nourrir d'animaux. Personne n'allait attenter à notre réputation de cette façon. Nous étions de vrais vampires, qui n'avaient pas peur de s'afficher comme nous étions vraiment. Des buveurs de sang. Et c'était seulement le meilleur sang humain que nous faisions couler. « Qu'est-ce qu'elle vient faire ici ? Nous piquer nos vaches ? » Cette simple annonce venait de me démoraliser pour le reste de l'entretient, mais d'un autre côté, il serait peut-être possible de s'amuser un peu... En général, nous n'étions pas aussi diplomatiques que les autres clans pouvaient l'être. Nous vivions avec nos règles, et il fallait savoir les respecter. Et puis, nous n'avions de compte à rendre à personne...
On cogna à la porte et l'odeur du semi-vampire me parvenu au nez. Mon humeur venait de remonter subitement. Finalement, cet entretient serait peut-être plus drôle que je le croyais, à condition que Volodymyr ne décide pas de me planter dans un second rôle... Mais généralement, il me laissait m'amuser un peu...

Alice n’était pas stupide, elle savait pertinemment que ses futurs interlocuteurs se poseraient tout un tas de questions, mais bon la jeune femme ne voulait pas utiliser son pouvoir – sinon les vampires sauraient qu’elle avait celui-là s’ils n’étaient pas déjà au courant. Ainsi donc la belle opta pour des pantalons bleu marine, un haut noir en décolté et un manteau assez long jusqu’à couvrir ses genoux. Classe et distingué, Alice tout craché. A peine avait-elle eut le temps de se préparé qu’un colosse vint frapper à sa porte, enfin, ce n’est que quand elle ouvrit que la rouquine réalisa qu’elle faisait face à un colosse. Celui-ci lui demanda de le suivre, derrière son dos, Alice roula des yeux. Qui étaient donc ses vampires ? Peureux au point de lui envoyer un colosse, essayaient-ils donc de l’impressionner. Que pensaient-ils d’elle ? Qu’à elle tout seule elle allait envahir l’Ukraine. Alice suivit son accompagnateur d’un pas tranquille jusqu’à arriver au repère de ces fameux vampire. Aucun mot, Aucune description ne serait assez forte pour raconter ce qu’Alice voyait, ce dont on pouvait être sur, c’est que ça n’avait rien avoir avec leur demeure de Forks. Ces vampires visiblement voulaient qu’on les voie et ne tentaient pas de se cacher. A peine arrivée on lui demanda de patienter quelques secondes, puis enfin elle fut présentée à celui qui semblait être le chef du gang

« Bonjour, si j’avais su où vous demeuriez je serai venue par moi-même, et puis étant une vampire moi-même je savais que ma présence serait repérée bien assez rapidement. Votre comité d’accueil me va droit au cœur… vraiment »

Alice ne voulait pas jouer sur les mots, ni provoquer ou énerver les deux tourtereaux qui lui faisaient face. Elle était déjà prête à ce que ceux-ci lui posent tout un tas de questions sur le pourquoi du comment. Devançant un véritable interrogatoire, elle annonça

« J’étais curieuse de vous rencontrer. Évidemment j’ai entendu parler de votre clan, il m’a semblé bizarre qu’on se soit jamais rencontré, alors je suis la première à franchir le pas…"

La rouquine regardait les deux personnages lui faisant face. Une femme assez belle, bien vêtue, il était clair qu’elle avait du goût et qu’elle aimait aussi être un peu vulgaire. Enfin non pas vulgaire pardon, attirante. Il semblait que l’autre assis sur le canapé ne se gênait pas pour l’observer sous tous ses angles. Encore un amour inavoué, ça semblait logique. Alice ne se permit aucune remarque ni aucun signe visible sur son corps ou sur son visage. Elle ne connaissait pas les pouvoirs de ses interlocuteurs, il fallait donc être aux aguets, juste au cas où.

« A qui ai-je l’honneur ? »

Il fallait bien commencer quelque part, peut être qu’ainsi, elle modifiera leur état de pensée, pas besoin d’être médium pour voir qu’ils n’aimaient guère cette intrusion et certainement encore moins qu’elle était végétarienne, pour le reste Alice ne voulait pas tomber dans la paranoïa et s’imaginer les pires scénarios possible – non ça ne servirait à rien, il fallait laisser les choses évoluer, pour le coup et ce malgré elle, Alice espérait ne pas avoir commis la plus grosse erreur de sa vie en venant ici…

Watson était énervée, mais aussi impatiente de pouvoir régler son compte à cette fausse vampire qui faisait justement son entrée. Trop occupé par la contemplation de ma seconde, qui était mille fois plus intéressant et utile que de regarder l`autre, je perçus le son de sa voix. Je fronçai les sourcils. Bon sang, c`est quoi ça, une blague? Elle aimait notre comité d`accueil! Ah, ne te moque pas de moi! Je me redressai progressivement sur le divan alors qu`elle reprit encore la parole. C`est une vrai jacasseuse en plus. Pourquoi il faut toujours qu`on tombe sur des gens comme ça? Je produisis un soupir se rapprochant plus du grognement lorsqu`elle termina enfin de parler. Sa voix me tapait vraiment sur les neufs. C`était une sorte de ronronnement aigu, trop proche du rire de fillette humaine. Bref, c`était horriblement agaçant pour mes oreilles sensibles! Je regardai à présent mes souliers à l`autre bout de la pièce lorsqu`elle recommença à parler. Pour éviter de lui sauter à la gorge, je me mis à jouer dans les longs cheveux de Watson. Elle voulait savoir qui nous étions… elle l`ignorait alors! Lorsque sa bouche se ferma enfin, je levai mon regard vers elle :

-Personne ne t`a jamais appris à fermer ta gueule?

Je sais, je sais, c`était pas la phrase la plus poli du monde, mais merde, c`était à nous de lui parler, pas le contraire! Sans cesser de promener une main dans les cheveux doux de Watson, je poursuivis :

-Et tu crois qu`on va te dire qui on est comme ça? Tu t`attendais à quoi au juste en rentrant chez nous sans prévenir? Quelqu`un t`a manifestement mal informé sur nous, si bien sûr on t`a informer de nous!

J`en avais déjà assez d`elle! Je tournai ma tête vers ma très chère Olena. Elle était également en colère contre l`attitude de cette semi-vampire. Mais je sentais qu`elle voulait elle-même régler cette affaire alors je cessai de manipuler sa chevelure splendide pour lui dire :

- її голос змушує мене нудить. (Sa voix me rend malade.)

J`accompagnais mon commentaire d`un geste bref de la tête pour lui indiquer que je lui laissais le soin de s`occuper d`elle comme seul nous savions le faire. Nous rencontrer était loin d`être une partie de plaisir ou une longue discussion amicale et cette fille allait bientôt le découvrir. La tuer ou lui faire mal était inutile, du moins, pour le moment. Si Watson découvrait que cette chose qui affirme être un vampire serait mieux morte, alors qu`il en soit ainsi! Si elle apprenait par hasard des informations pouvant nous compromettre, alors Watson aurait la permission de lui effacer la mémoire. Peu importe ce qui allait se passer ensuite, cette prétentieuse n`allait pas ressortir d`ici indemne, je m`en assurais personnellement!

○ **Date d'inscription :** 20/12/2011 ○ **Localisation :** Forks

La petite vampire entra dans la pièce et il ne passa même pas une minute avant qu'elle me tombe royalement sur les nerfs. Savait-elle à qui elle avait affaire ? Mais bon, ce genre de vampire inculte me faisait toujours bien rire. Je n'allais pas me prendre la tête avec elle, je n'avais aucune envie de me fâcher. Pourquoi ne pas rire un peu pour se détendre ? « J’étais curieuse de vous rencontrer. Évidemment j’ai entendu parler de votre clan, il m’a semblé bizarre qu’on se soit jamais rencontré, alors je suis la première à franchir le pas…» Beaucoup de clans avaient souhaités s'allier avec nous, vu la manière donc nous dirigions notre pays. Toutefois, très peu avaient réussi à avoir notre soutien, si ce n'était peut-être ce petit brun dont je ne me souvenais plus du nom, qui avait décidé de se faire un petit clan de Rebelle. Je l'avais trouvé adorable, celui-là. Son ambition m'avait bien plu, mais c'était surtout ses cheveux qui avaient fait pencher la balance dans mon cas. Il avait réellement de beaux cheveux, et quoi de mieux que d'être associé à des beaux vampires ? « A qui ai-je l’honneur ? » La petite brune me dérangea dans mes souvenirs, alors que je cherchais le nom du vampire dans ma mémoire... Impossible de le retrouver. Volodymyr décida qu'il me prenait pour une poupée et se mit à jouer dans mes cheveux. Ainsi, lui aussi appréciait les vampires qui avaient de beaux cheveux. « Personne ne t`a jamais appris à fermer ta gueule? » Toujours aussi poli, mon très cher Holmes. Je me passai de commentaire, regardant plutôt la réaction de la semi-vampire devant nous, un sourire aux lèvres. Volodymyr n'avait jamais su contenir ses émotions, voilà pourquoi j'appréciais sa compagnie. Jamais il n'allait me mentir ou bien me faire croire des choses qui n'étaient pas vrai. Il était franc avec tout le monde, il fallait seulement réussir voir cela comme une qualité pour pouvoir le supporter. Une fois cela fait, il était possible de le côtoyer. « Et tu crois qu'on va te dire qui on est comme ça? Tu t'attendais à quoi au juste en rentrant chez nous sans prévenir? Quelqu'un t'as manifestement mal informé sur nous, si bien sûr on t’a informé de nous! » À la voir, j'en doutais. Si elle avait déjà entendu quelque chose sur nous, les personnes qui le lui avaient dit avaient dû avoir tout faux. Venir nous voir avec un sourire était bien la dernière chose à faire. La seule personne ayant le droit de sourire dans cette pièce, c'était moi. Volodymyr aurait eu ce droit aussi, mais l'avais-je déjà vu sourire ? Peut-être quand il chassait et qu'il voyait la peur dans les yeux de son petit en-cas. Autrement, il était généralement toujours de mauvaise humeur. « її голос змушує мене нудить. » Cette remarque me tira un rire, trouvant que la voix aiguë de la jeune femme était en effet très désagréable.
Mes cheveux retombèrent sur mes épaules. C'était à mon tour maintenant. Je n'allais pas rester assise en silence durant tout l'entretient, à moi maintenant de passer mes commentaires. Je me levai gracieusement, me dirigeant vers la vampire lentement. Elle était encore plus petite que j'avais pensé. Il fallait dire qu'avec les talons que j'avais, cela me donnait bien une bonne dizaine de centimètre de plus qu'elle. M'approchant encore un peu, je doutais qu'elle se laisse toucher sans réagir. Je fixais ses yeux d'or qui me donnaient envie de vomir. Cette couleur était tellement affreuse sur un visage, et lui donnait un air malade. « Tu veux savoir qui nous sommes, n'est-ce pas ? » J'étais rendue près de la vampire, qui n'avait pas bougé lorsque je m'étais approchée d'elle. Je lui fis un grand sourire hypocrite, le genre pour lequel j'étais bien reconnu. En fait, c'était probablement un sourire plus sadique qu'hypocrite. « Je suis celle qui n'a aucune pitié pour les végétariens. » Je déposai ma main sur le visage de la vampire, cherchant dans sa mémoire quelques souvenirs à effacer. Il ne me fallut quelques secondes pour me rendre compte que je ne trouvais rien d'intéressant, sinon peut-être quelques petits moments touchant en famille. Mais j'aimais mieux m'occuper de sa mémoire plus tard... Pour l'instant, je voulais seulement qu'elle comprenne qu'elle n'était pas la bienvenue ici. Ensuite, si elle souhaitait rester, nous pourrions nous amuser un peu.

Alice était rarement prise au dépourvu, et soit dit en passant, elle n’avait pas vraiment prévu qu’elle serait reçue telle une chaussette sale dont on n’avait rien à faire, elle s’y attendait… Mais pas à ce point. Ainsi donc la jeune femme roula des yeux devant le taux de grossièreté qui échappait de la bouche de son interlocuteur. Aucun d’eux ne s’était présenté à elle. Dans leur regard notre rouquine – brunette, ça dépendait de la lueur de la lumière en fait, Alice voyait bien que rien qu’aux premiers abords non seulement elle les dégoûtait à cause de son régime, mais en plus ils avaient l’air de n’en avoir absolument rien à faire. Désespérant. Et pourtant Alice déclara tout en haussant les épaules

« Quel que soit notre régime on fait tous partie de la race des vampires, il est tout à fait naturel qu’on se présente l’un à l’autre. Ca fait partie des bases de la politesse, mais vous ne semblez pas les connaître. »

Alice se tut, elle ne voulait pas les provoquer, mais la miss ne put s’empêcher de regarder d’un œil noir cette petite prétentieuse qui était venue vers elle, prendre son visage dans les mains, là elle l’avait vu venir et souffla presque immédiatement

« Tu perds ton temps, je n’ai aucun souvenir de mon passé en tant qu’humaine »

Etaient-ils méfiants au point de fouiller dans sa mémoire ? Etait-ce ainsi qu’ils recevaient leurs invités, pas étonnant désormais que ce clan soit si mal classé. Bon bine classé selon les vampires, ils faisaient un véritable carnage et étaient connus comme étant une bande qualifiée de Mafia, mais ça n’excusait absolument rien.

« Je ne cherche pas la guerre, bien au contraire, mais si vous le prenez sur ce ton, je n’ai plus rien à faire ici. »

Alice ruminait, elle n’avait tout de même pas fait tout ce chemin pour rien, l’Ukraine ce n’était pas non plus la porte à côté par rapport à Forks, roulant des yeux la miss annonça tout de même, histoire de voir si oui ou non ce clan si prétentieux s'y connaissait dans les autres clans qui pouvaient peupler la planète. Alice savait pertinemment que c'était un vieux clan, bien plus ancien que celui des Cullens, restait à voir si leurs manières n'étaient pas restées moyenâgeuses, même si ça semblait un peut être le cas.

« Vous aurez très certainement une toute autre discussion avec les volturis, eux vous les apprécierez ils sont aussi impitoyables que vous, ça flattera très certainement votre égo. »

A son tour la demoiselle entra dans le jeu de ceux qui croyaient l’abattre aussi facilement, après la jeune femme ne voulait pas non plus que ça entre dans l’incident diplomatique, loin de là. Mais après tout, comme le dit si bien le proverbe. Qui s’y frotte, s’y pique. Alice voulait montrer qu'il n'y avait pas qu'eux qui savaient être désagréables et provocateurs, et les trois protagonistes pourraient jouer à ce jeu là fort longtemps. Quoi que si les deux zozios continuaient à s'obstiner dans leur volupté qui était à vomir, Alice finirait par tirer sa révérence.

Je regardai Watson, me foutant totalement des paroles de cette bizarre, lorsqu`elle prononça un nom qui me révolta au plus haut point. Je me levai brusquement, interrompant ainsi les activités de recherche de ma seconde. Je regardai l`étrangère avec un regard si noir et agressif que j`en devins presque aveugle. À ce moment là, je l`aurais tuée. Oh oui, je me serais jeté à son cou et aurait éparpillé chaque centimètre de son corps sur les murs de la pièce. Elle aurait tellement souffert qu`elle aurait regretté d`avoir prononcé ce nom durant des siècles! Watson me regardait aussi. Je savais qu`elle voulait que je me calme et que je me rassois avant d`en tuer un autre. Mais là s`était trop tard, elle venait de se créer un ennemi redoutable sans même le savoir. Je me rassis très très lentement sans la quitter des yeux, ma colère provoquant mon pouvoir, qui même s`il n`y avait personne, rendait mes mains semblable à des trous noirs. La très faible énergie qui émanait du divan pénétra par les pores de ma peau, déformant et durcissant légèrement le meuble. Cela se produisit dans un silence de mort et seul Watson et moi pouvions comprendre ce que cela voulait dire. J`avais soif. Non pas de sang, mais d`une chose encore plus obsessive. J`avais soif de la mort, je voulais la vider de sa misérable énergie, la rendre inerte et ainsi pouvoir débarrasser ce monde d`une végévampire sans importance. Le climat devait être très tendu, plus personne n`osait bouger. Alors que Watson s`activait toujours malgré tout, je ne lâchais pas cette intruse des yeux. C`est à ce moment là que je me mis à rire. D`abord faiblement, puis de plus en plus intensément, jusqu`à être presque plié en deux. Lorsque je n`avais plus d`air dans les poumons pour rire avec, je cessai de le faire, aussi brusquement que j`avais débuté. Je lui dis, avec une voix encore pleine de rire et de colère :

-C`était quoi ça? Une insulte? Une pitoyable réplique d`une personne qui ne connait pas la peur? Les Volturi! (je crachai littéralement ce nom) C`est seulement eux que tu connais d`impitoyable, fillette? Alors j`avais raison, tu ne connais pas grand-chose! Et tu oses venir dire ce nom lamentable ici. Tu sais, tes précieux Italiens, je peux les écraser quand je veux. Ah ah! Pourquoi tu crois qu`on est toujours vivant après toute ces années et après tout nos crimes contre eux? Ce n`est pas parce qu`il nous désire comme toi, saleté de petite médium! Non, réfléchis un peu, il y a une raison beaucoup plus simple à ça…

Je regardais Watson. C`était un signal. Je voulais qu`elle fasse souffre un peu cette petite chose insignifiante. Et cette dernière me répliquait, alors je me joindrais à la fête. Mes mains avaient très envie de goûter à son énergie. J`étais persuader qu`elle aurait le même arôme amer et salé qu`un humain, mais après avoir perdu toute son énergie pour répliquer, elle arrêtera de dire de la merde dans le but de me provoquer. Elle va finir par comprendre, comme tout les autres avant elle, que venir ici est la pire décision de son existence, si sa vie ce poursuit après nous avoir rencontré, évidemment! Mais ça, ça va dépendre de son comportement dans les minutes à venir…

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La vampire devant moi ne semblait pas réaliser à quel point elle n'aurait pas dû venir en Ukraine. Certes, elle avait peut-être eu envie de faire un peu de tourisme en Europe de l'Est, mais qu'y avait-il a visité ? Je ne pouvais pas prétendre que le paysage était laid ou désagréable, puisque c'était le contraire, mais même Kiev n'avait jamais rien eu d'une grande métropole internationale comme Paris, Londres ou Milan. C'était la capitale du pays, mais elle passait dans l'ombre, comme l'Ukraine en général. Personne ne s'y intéressait vraiment, à moins qu'il y ait des problèmes politiques ou environnementaux, ce qui n'arrivait pas à tous les jours. « Quel que soit notre régime on fait tous partie de la race des vampires, il est tout à fait naturel qu’on se présente l’un à l’autre. Ça fait partie des bases de la politesse, mais vous ne semblez pas les connaître. » Les bases de la politesse. Ainsi elle pensait s'y connaître mieux que nous dans ce domaine ? Pourquoi n'était-elle pas capable de la boucler quelques secondes, alors ? Cela ne fit que mettre un sourire sur mon visage, qu'elle morde à l'hameçon ainsi. Quelqu'un qui prenait au jeu était toujours bien plus drôle à manipuler qu'une personne qui se pliait à nos règles sans problème. « Oh, évidemment, nous ne sommes que de vulgaires vampires, n'est-ce pas ? Qui ne connaissent rien à la civilisation ? » J'haussai les sourcils, un grand sourire hypocrite aux lèvres, un air de mépris dans les yeux. Si elle pensait m'atteindre avec ses remarques, il faudrait qu'elle trouve quelque chose de plus... choquant. On me déstabilisait rarement. En fait, mis à part Volodymyr, je me demandais si un autre vampire m'avait déjà fait perdre les pédales... Après quelques instants de réflexion, je m'en trouvai aucun. « Tu perds ton temps, je n’ai aucun souvenir de mon passé en tant qu’humaine » Je venais à peine de retirer ma main de sur la joue de la vampire. Je n'avais rien à faire de son passé d'humaine, il n'avait rien d'important à mes yeux. Elle aurait bien pu avoir le passé le plus joyeux comme celui le plus déprimant que cela n'aurait rien changé à son sujet. Ce que je cherchais, c'était des moments avec sa famille vampirique. Je cherchais à connaître leurs inclinaisons politiques, voir si sa petite famille écoutaient et obéissaient aux Volturi comme la majorité des autres vampires le faisaient. « J'aurais perdu mon temps si c'était cela que je cherchais. Mais ce n'est pas le cas. » Je m'abstins toutefois de lui avouer ce que je cherchais. Elle le saurait bien en temps et lieu, de toute façon. « Je ne cherche pas la guerre, bien au contraire, mais si vous le prenez sur ce ton, je n’ai plus rien à faire ici. » Voilà qui était sa première parole censée depuis qu'elle était arrivée en Ukraine. La végévampire avait perdu son air arrogant et commençait enfin à réaliser qu'elle n'était pas la bienvenue. C'était une bonne chose. Nous étions mieux sans elle. Je n'avais jamais supporté que l'on fasse affront ainsi à notre race. Certes, nous étions tous des vampires, mais les végétariens se rabaissaient aux niveaux des humains, alors qu'ils étaient des proies, pas des amis. Était-ce si difficile à comprendre ? La tentation du sang humain n'était pas là pour rien, c'était pour rappeler aux vampires quel était leur vraie nature. « Vous aurez très certainement une toute autre discussion avec les Volturi, eux vous les apprécierez ils sont aussi impitoyables que vous, ça flattera très certainement votre égo. » Elle était revenue à la charge, ne semblant rien avoir compris du tout, finalement. Eh bien.. Ça entrait par une oreille et ça ressortait par l'autre, n'est-ce pas ? Cette fois, malheureusement pour elle, ce ne fut pas moi qu'elle piqua, mais bien mon compagnon. Volodymyr se leva d'un bond du canapé et lança un regard noir à la vampire. Me retournant vers lui, je le priai mentalement de se calmer. Il ne fallait pas prendre à son jeu, autrement elle aurait un avantage sur nous, ce que je ne souhaitais en aucun point. Il finit par se rasseoir et je me détendis quelque peu, jusqu'à ce que je l'entende pouffer de rire. C'était quoi encore, cette réaction stupide ? Il se calma un peu et prit enfin la parole. « C'était quoi ça? Une insulte? Une pitoyable réplique d'une personne qui ne connait pas la peur? Les Volturi! C'est seulement eux que tu connais d'impitoyable, fillette? Alors j'avais raison, tu ne connais pas grand-chose! Et tu oses venir dire ce nom lamentable ici. Tu sais, tes précieux Italiens, je peux les écraser quand je veux. Ah ah! Pourquoi tu crois qu'on est toujours vivant après toutes ces années et après tous nos crimes contre eux? Ce n'est pas parce qu'ils nous désirent comme toi, saleté de petite médium! Non, réfléchis un peu, il y a une raison beaucoup plus simple à ça… » La vampire venait de froisser Volodymyr. J'eu presque pitié pour elle. Presque. Mais au fond, elle méritait totalement la colère de l'homme, l'ayant vexé. Elle l'avait cherché, en plus, ça c'était vu dans ses yeux. Je jetai un coup d'œil vers Holmes, qui me priait de faire quelque chose avec notre invitée. Un grand sourire apparu alors sur mon visage. Je touchai du bout du doigt le bras de la vampire près de moi, quelques secondes à peine. Juste le temps de lui provoquer une légère amnésie. Je venais de faire disparaître toute la séquence de son arrivée en Ukraine, rien de bien grave. Avec cet amnésie venait aussi une petite douleur à la tête, qu'elle allait ressentir dans quelques instants. On ne pouvait effacer la mémoire de quelqu'un sans provoquer quelques petits problèmes cérébraux. Mais comme je n'avais rien effacé de bien important, la migraine disparaîtrait dans très peu de temps. « Oups. J'espère que tu ne tiens pas trop à ton passé. » lui dis-je, un sourire hypocrite toujours collé sur le visage. Si elle continuait à jouer les plus intelligentes, elle finirait par ne plus savoir son propre nom...

Ayant voulu testé l'inclination de ceux qui étaient devant elle, Alice comprit bien vite que ça avait été une grossière erreur, haussant les sourcils après une telle réaction, la jeune femme souffla désespérée par le fait que les deux protagonistes démarrent ainsi au quart de tours

"Du calme, nous non plus on ne peut pas les encadrer, on les a renvoyé à la niche il n'y a pas si longtemps. C'est juste qu'on les connaît bien et ils aime bien fourrer leur nez partout et par pour des objectifs de paix."

Un dialogue qui ne lui ressemblait pas, mais apparemment c'était ainsi qu'elle arriverait à communiquer avec les deux chefs si on pouvait les dénommer ainsi. Le jeune homme ne manqua pas de donner son avis sur les Volturis, là au moins ils étaient d'accord, mais apparemment, dieu sait comment, Alice avait réussi à froisser ceux qu'elle était venue rencontrer, en même temps ils n'étaient pas mal eux non plus à lui parler comme à la dernière des chiennes. Un clan vampire qui apparemment était fiers de ce qu'ils représentaient. Alice n'était pas stupide, et avait bien compris que quelque chose ne tournait pas rond, tout à fait par politesse la belle annonça

"Je suis désolée, je ne voulais pas vous offenser"

Tout à fait sincère, Alice fit les yeux ronds lorsque Olena alla jusqu'à elle afin d'utiliser son pouvoir, mais Alice n'était pas dupe et savait le pourquoi de sa visite ici, mais les conséquences arrivèrent bien rapidement à commencer par un mal de crâne terrible. A ce moment précis la rouquine trouvait dommage de ne pas posséder des pouvoirs offensifs car elle trouvait que ce que la blondinette venait de faire était inacceptable mais n'en dit rien. Pour le coup la pauvre se contenta simplement de masser le haut de sa tête. La jeune femme était tellement sidérée par ce qui venait de se passer que pour le coup elle ne savait pas quoi dire, ce qui était d'ailleurs assez rare pour la miss

"Mon unique but, était la curiosité, vous rencontré, mais si votre amie a considéré nécessaire d'effacer ma mémoire, c'est que vous ne voulez même pas que je me souvienne de vous. C'est dommage"

Alice tentait de rester diplomatique, mais elle était folle de rage et aurait voulu tout casser et hurler sa colère mais n'en fit rien non plus, toute action pourrait avoir des conséquences démesurées. Pour le coup Alice ne fit que hocher de la tête et s'apprêta à partir, car à ce moment précis, s'ils ne la retenaient pas, eh bien au moins elle aura tenté et échoué son petit voyage en Ukraine.

Je détestais les étrangers. Ils se croyaient tout permis et n`avaient absolument aucun respect pour leurs supérieurs. Il faut dire qu`ils étaient tous soumis à ces Italiens. C`est normale de rencontré plein de laisser aller avec de tel leaders incompétents. Ça me décourageait à la fin. Je vis Watson user de son pouvoir. Je m`en foutais complètement. Elle aurait pu la décapité devant moi et me lancer ensuite les morceaux que je n`aurais pas été plus enthousiasme. Non, je réfléchissais et même si la voix pleurnicharde de cette végévampire se fit entendre, encore pour rien surement, j`étais beaucoup trop concentré dans mes pensées pour l`écouter et l`envoyer promener. Je me mis à songer à un voyage. Je n`avais pas quitté mon pays depuis très longtemps. C`était toujours mes membres ou à la limite ma Watson qui partait à l`étranger. Mais là, j`avais soudainement envie de partir un peu. Mais il me faudrait une raison. Oui, il y avait le fait que bientôt la moitié du clan allait partir récolter notre argent du deuxième trimestre. Intéressant. Si j`envoyais la bande habituelle en Russie et le reste en Europe et dans le Nord… Cela voudrait dire que personne ne serait envoyé en Amérique… Moi et Watson pourrions nous y rendre, laissant évidemment le soin de garder la résidence à Marko et à son bouclier. Ça pourrait marcher. Je ramena mon attention vers la petite vampire toujours devant moi et me leva lentement avant de marcher vers elle. Je m`approchai suffisamment pour pouvoir goûter à son énergie. Je ne lui en pris que très peu, faisant en sorte qu`elle ne pourrait jamais s`en rendre compte. Après avoir marché lentement autour d`elle, deux fois, je m`arrêtai en face d`elle et gardait le silence. Mon corps venait d`assimiler son énergie. Je n`avais pas bloqué son pouvoir, comme je voulais qu`elle nous voit venir et qu`elle est peur. Je voulais que tout son misérable clan indigne soit en alerte à cause de moi et Watson. Évidemment, une fois en Amérique, je devrais prétexter à Watson une raison pour laquelle j`irai la voir elle et son clan. Je finirais bien par trouver quelque chose. Ce n`étais pas bien compliqué. Maintenant que j`avais assimilé son énergie végétarienne, je pourrais plus facilement la pister. Et elle me conduira tout droit vers les siens! Ah ah! Toi, tu vas regretter d`être venu fourrer ton nez dans nos affaires! Je regardai Watson qui s`ennuyer à mourir. Pas d`inquiétude ma jolie, quand tu auras tout le clan de cette fille devant toi, tu t`amuseras comme une gamine! Je finis par parler, même si Aline, non Alice devait se douter de ce que j`allais lui dire :

-Ta curiosité est comblée à présent. Tu nous as rencontré. Hors de ma vue!

Je lui tournai les talons et alors que je me dirigeai vers mon sofa en cuire noir si confortable que j`allais devoir remplacer à cause de ma colère passagère de tout à l`heure, je dis à ma seconde :

-Raccompagne là jusqu`à la sortie et souhaite lui bon voyage!

Watson et moi avions un code entre nous et « souhaite lui bon voyage » en était un. Cela signifiait qu`elle devait faire le ménage dans la tête de cette vampire trop curieuse. Effacer nos visages, mais lui laisser le souvenir désagréable de sa venue ici. Effacer les lieux qu`elle avait vue ou les choses compromettantes entendues, mais laisser l`impression que l`Ukraine lui était familière. Bref, faire le ménage mais sans tout effacer. Parce que je voulais qu`elle se souvienne vaguement de nous, pour le moment où nous allions venir frapper à sa porte!

○ **Date d'inscription :** 20/12/2011 ○ **Localisation :** Forks

La semie-vampire continuait à se défendre, m'irritant de plus en plus. Quoi qu'en fait, je ne l'avais jamais trouvé bien agréable à côtoyer. Elle voulait toujours avoir le dernier mot, alors qu'elle aurait plutôt du apprendre à se la boucler. Elle était venue en Ukraine croyant y trouver quoi, au juste ? Des alliées ? Il faudrait qu'elle repasse, nous ne faisions pas d'entendre avec des vampires qui n'acceptaient pas leur vraie nature. Et même s'il était vrai qu'ils avaient chassés les Volturis de leur territoire, ils se pliaient tout de même aux règles que le clan Italien avait instauré. Après lui avoir volé quelques souvenirs, je fus heureuse de constater que mon pouvoir avait toujours les mêmes effets secondaires. La vampire sembla sonnée quelques secondes et dut reprendre ses esprits avant de parler. Nous étions mieux lorsqu'elle était silencieuse, ça c'était certain. « Mon unique but était la curiosité, vous rencontrer, mais si votre amie a considéré nécessaire d'effacer ma mémoire, c'est que vous ne voulez même pas que je me souvienne de vous. C'est dommage » Je roulai les yeux au ciel et lançai un regard à Volodymyr. Bon, j'en avais marre d'elle, quand nous débarrasserait-il de cette vermine ? J'avais autre chose à faire que de perdre mon temps avec elle, j'avais des comptes à régler avec mon beau suédois. « Ta curiosité est comblée à présent. Tu nous as rencontrés. Hors de ma vue! » Des paroles censées ! Je fis un grand sourire, satisfaite du moment que mon compagnon avait choisi pour la faire quitter l'Ukraine. « Raccompagne là jusqu`à la sortie et souhaite lui bon voyage! » Voilà quelque chose que je n'allais pas manquer de faire. Mais pour être certaine qu'elle ne remette jamais les pieds en Ukraine, j'allais m'arranger pour lui laisser quelques souvenirs, des petits flashs pour l'effrayer assez. J'attrapai la jeune femme par le bras et la tirai hors du petit salon. Une fois la porte refermée derrière nous, je m'arrêtai, lui serrant un peu plus le bras. Je faisais un peu de ménage dans son petit cerveau, effaçant pas mal tout de notre rencontre, lui laissant seulement quelques vagues passages. Lorsque j'eu fini, j'attendis que le mal de tête lui prenne avant de la relâcher et de la laisser au soin de Pavlo, qui la ramènerait à son hôtel et qui s'assurerait qu'elle quitte l'Ukraine dans l'heure. Quant à moi, j'essuyai mes mains sur ma robe puis descendit l'escalier pour avoir une petite jasette avec ce beau blond qui avait refusé mes avances. On ne me refusait rien, il allait l'apprendre à son dépend.

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