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L`histoire de Volodymyr Holmes

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Volodymyr Holmes

Volodymyr Holmes

Maître du monde, Dieu suprême et meurtrier à temps partiel

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MessageSujet: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptyVen 6 Jan - 21:21


Prologue – C`est trop inutile de faire ça, mais bon, lisez et venez pas vous plaindre après qu`il y avait pas de punch !

Володимир (Vladimir en ukrainien, prononcé Volodymyr) est un être incroyablement complexe. Pour en comprendre toutes les subtilités, il faut reprendre du début, de sa naissance en tant qu`humain et remonter lentement vers notre temps. Vous l `aurez deviné, Holmes n`est pas son véritable nom de famille. Il est né le 2 janvier 945 sous le nom de Volodymyr Sviatoslavitch de Dykra (région actuelle du Yedisan). Il porte le nom de famille de sa mère étant donné que celui de son père est indigne d`être porté. C`est avec ce nom qu`un peuple entier tremblera et qu`une race pourtant très dangereuse trouvera son Dieu. Voici l`histoire du Chef, du Mafieux, du Roi, du Dictateur : Volodymyr Holmes.

ATTENTION: Présence de langage vulgaire, de violence et de scènes pouvant ne pas convenir à de jeunes lecteurs!

N.B.: Certains éléments sont différent de l`histoire dans ma fiche de présentation. Seulement, la version officielle de son histoire est celle ci-dessous. Veuillez donc vous y référer en cas de besoin.


Dernière édition par Volodymyr Holmes le Jeu 19 Jan - 11:32, édité 2 fois
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptyDim 8 Jan - 13:42


Chapitre 1 – Tout était réuni pour faire de moi l`être suprême… Dommage que la stupidité s`en est mêlé !

Mes ancêtres – « Par où commencer ? Ok, euh, moi c`est Volodymyr. Non, c`est nul ça comme début ! Merde ! Vous savez qui je suis, sinon vous ne seriez pas là ? Non ! Vous êtes vraiment encore plus ignorant que je le pensais alors ! D`accord, je vais tout vous raconter en commençant par le début mais je vous avertis, pas de questions ni de commentaires pendant que je parle ! Je ne répèterai pas, alors pas d`abus. Parfait, alors on y vas : »

Je suis issu d`une lignée noble de Russie. Mes ancêtres ont immigré dans la région actuelle de l`Ukraine vers l`année 900, soit environ 50 ans avant ma naissance. Ma famille à toujours été importante pour leur communauté, même lorsqu`ils résidaient en Russie. Ça allait de soi, leur titre leur donnant une notoriété et une puissance non négligeable. Celle qui ma mise au monde (appelons là Mère) était un être incroyablement bon, mais aussi contre cette supériorité qu`elle avait eu à la naissance. Cela m`avait toujours intrigué chez elle. Pourquoi avait-elle ainsi renié sa famille et ses origines ? Je n`avais jamais osé lui poser la question, au début par crainte de sa réaction puis par la suite par acceptation. À un moment donné, j`avais compris que son choix de vie ne me regardais pas et même si le fait d`être noble mais de ne pas pouvoir bénéficier des avantages m`irritai, je ne lui dis jamais. De toute façon, cette famille que Mère avait laissée derrière elle, je ne la connaissais pas. Appart les noms, bien sûr, que Mère m`avait dit un jour, lorsque j`avais 7 ou 8 ans. Je savais que j`avais trois oncles, tous nés après moi. Lorsqu`elle m`avait révélé ce détail, j`avais été très surpris, comme cela me semblais irréaliste à mon âge. Mais la raison était fort simple, ma grand-mère avait peine à mettre au monde. Sa fille aînée, Mère, avait 19 ans le jour de la naissance de mon premier oncle. Entre temps elle avait réussi à enfanter une seconde fille, mais elle perdit la vie de maladie deux ans avant que Mère ne choisissent de partir loin des siens. Mon premier oncle se nomme Sviatoslav Ier, le prince de Kiev. Ok, j`avoue que c`est pas le plus beau nom du monde et qu`il l`a comme un peu pris de notre nom de famille, mais c`est avec son titre que Mère l`avait nommé. J`ignorais si c`était son véritable nom. Svia, comme je l`appelais affectueusement, il faut dire que j`étais encore jeune pour bien prononcer des noms aussi compliqués, était né exactement deux mois après moi. Mon deuxième oncle était Oleg Sviatoslavitch, le prince des Drevliens. Encore là, j`avais aucune idée si c`était un titre et qui était les Drevliens. Bref, j`étais un peu perdu, surtout que lui était née un an et demi après moi. Mais ensuite, elle me nomma mon troisième oncle. Même si avec les deux premiers j`étais devenu totalement désintéressé, avec le troisième, j`eu presque une illumination. J`étais le neveu de Vladimir Ier, dit Vladimir le Grand, qui deviendra plus tard un missionnaire chrétien et un homme politique très important pour l`Ukraine. Lui est né lorsque moi j`avais eu presque 4 ans. Mère me dit d`ailleurs que ma grand-mère avait toujours beaucoup aimée le prénom Volodymyr (Vladimir) et que c`est à cause d`elle qu`elle m`avait nommé ainsi. Mère me parla aussi de sa propre mère et de son père, mais j`étais ailleurs. Je m`imaginais à la place de mon oncle Vladimir, à la tête de mon pays. Ouais, je sais, même aussi jeune, j`avais déjà l`ambition de diriger l`Ukraine comme j`aurai pu le faire si ma mère serait restée une noble. Elle a fuit dès que possible dans la région de Dykra où la cousine de l`une de ses amies bourgeoises pouvaient l`accueillir (appelons la Cousine). Elle partit quelques mois seulement avant d`être violé. Oups, un peu direct ! Je m`excuserai pas. Ben quoi, il faut dire les choses comme elles sont ! Mon père, Salaud comme je l`appelle toujours, lui aussi avait été direct ! Elle avait 19 ans lorsque cet homme de la nuit l`attrapa et la viola sauvagement avant de l`abandonné dans la rue. Elle pleura longtemps dans le noir. Ensuite, elle marcha péniblement jusqu`à la demeure où elle résidait alors. Cousine, malgré le déshonneur qu`avait subi Mère, refusa de la laisser tomber. Encore aujourd`hui, je lui dois la vie. Cousine n`a pas fait que convaincre ma mère de ne pas se faire avorter, elle la aussi accompagné durant la grossesse. Mère m`avait souvent raconté qu`elle avait eu des doutes jusqu`au jour où elle me sentit bouger dans son ventre. Nous sourions ensemble à chaque fois qu`elle me racontait ce souvenir. Souvent, Cousine m`avait dit que la grossesse avait été pénible parce qu`elle souffrait encore à cause de Salaud. Mais que malgré tout, elle m`avait toujours aimé, même lorsqu`elle comprit qu`elle était enceinte. Ma mère était vraiment quelqu`un de bien… Fin du moment sentimental. Parce qu`il y a un aspect de Cousine que je dois absolument vous dire : Elle écrivait secrètement à la famille de Mère. Ok, c`est pas si grave que ça vous allez me dire. Mais le problème là-dedans est qu`elle parlait de moi. Moi, le bâtard, comme ma grand-mère avait déjà écris dans l`une de ses lettres. Mère ne su jamais que Cousine racontait tout ce qui se passait dans son dos, mais moi je savais où elle cachait ses lettres et je les lisais toutes. Petite anecdote amusante : C`est comme ça que j`appris à lire le russe. Ah, ah ! Bizarrement, la correspondance s`arrêta suite à une petite lettre de grand-mère. Je me rappelle parfaitement de ce qu`elle disait, mais bon, pour vous je vais abréger. En gros, elle parlait par sous-entendu qu`une personne était morte et qu`à cause de ça, elles ne pouvaient plus se parler, c`était devenu trop risqué. Seulement j`avais rapidement compris, étant habitué au style d`écriture de ma grand-mère diabolique qu`elle parlait de la mort de son mari. J`ignorai pourquoi sa mort les auraient empêché de poursuivre leur correspondance. J`en étais resté très surpris sur le coup. Cela se passa lorsque j`avais 13 ans, bref, dans ma période de méchanceté (vous verrez plus tard pourquoi, bande de petits impatients), donc je n`avais pas la langue dans ma poche. Je lui demandai directement en agitant le papier sous son nez ce que cela voulait dire. Elle me surprit en me disant :

-Ne le dit surtout pas à ta mère, son cœur ne le supporterait pas !

Puis elle tourna les talons, sans même me disputer pour avoir lu ses lettres, sans même reprendre celle que j`avais toujours dans les mains. J`avais vue dans ses yeux de la terreur, mais aussi une infini tristesse. Ah non, encore un truc tordu ! C`est seulement aujourd`hui, ayant beaucoup vue des regards semblables au sien, que je compris qu`elle était amoureuse de mon grand-père. Est-ce que ça a vraiment affecté la suite de mon histoire. Pas vraiment. C`est juste qu`à cause de cette évènement, je perdis définitivement contact avec ma famille. Je n`avais plus de nouvelles sur les futurs mariages et couronnements de mes oncles, sur les exploits de plus en plus impressionnant de mon Vladimir. Bref, ce n`est qu`a leur mort que j`appris ce qu`ils avaient accomplis. Dommage qu`eux ne purent pas voir ce que moi j`étais devenu… Je suis sur que ma grand-mère ne m`aurait plus jamais appelé bâtard après m`avoir vue aussi puissant…


Dernière édition par Volodymyr Holmes le Jeu 12 Jan - 23:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptyDim 8 Jan - 18:55


Chapitre 2 – « Le Diable est né ! » Ben oui, je le sais ça, gros con!

Ma naissance – Mère m`avait souvent raconté cette histoire sur ma naissance difficile. C`était l`un de ces jours où tout va mal et tout vous fait chier. Malgré son gros ventre, elle bravait la foule et était aller au marché de bonne heure. Il n`y avait presque rien et sa maigre fortune ne lui permis de quasiment rien acheter. La pluie s`en mêlait en plus, sur le chemin du retour. Pas une petite pluie agaçante, non, un océan lui tombait sur la tête. Elle est tombée à cause de la boue, quatre fois, avant de finalement atteindre la maison de Cousine. Ma mère me dit que c`est quand elle entra à l`intérieur de la maison, qu`elle remarquait que je ne bougeais plus, moi qui était si actif normalement. Elle déposa son panier sur le plancher et couru presque dans sa chambre. Elle si enferma et même si Cousine insista pour savoir ce qui lui arrivait, elle n`ouvrit pas la porte. Mère riait toujours à ce moment très précis de l`histoire. Elle disait que son comportement lui restait encore aujourd`hui étrange. Son instinct de mère lui avait signalé que quelque chose n`allait pas et elle s`était enfermer pour « attendre mon signal ». C`était l`expression qu`elle avait employé. Seulement, le signal en question, je ne lui envoyai pas du restant de la journée. Après dix heures sans que je ne bouge dans son ventre, elle commençait à paniquer et appela Cousine. Aucune réponse. Elle devait être sortit pour aller chercher sa grand-mère, qui avait accouché toutes ses filles. Du moins, ça s`est ce que Mère croyait. Toujours sans mouvements dans son ventre, Mère avait quitté sa chambre et avait fait les cent pas dans toute la maisonnette avant de sortir dehors. Il pleuvait toujours autant, sinon plus et à présent, il faisait noir, mais elle avait soudainement envie de marcher. Ne me demander pas pourquoi, ça doit être un truc de femme enceinte! Sa main sur son ventre gigantesque, elle se laissa guider dans ce mauvais temps par son instinct. Elle atteint la frontière du village, mais elle continua tout de même. Elle ne pensait qu`a une chose. Cette seule pensée l`obsédait tellement qu`elle en avait oublié de regarder où elle marchait. Elle pensait à moi. C`est là qu`elle trébucha sur une roche, sortie de terre à cause du labourage des champs tout près. C`est drôle comment elle me décrivit sa chute. Elle me disait que le temps c`était figé autour d`elle, ce qui lui permis de comprendre ce qui lui arrivais. Elle pivota alors pour que son dos amortisse la chute et pas son ventre. Sur le coup elle eu mal, mais elle ne se souciait que de moi et inspecta donc rapidement son ventre pour être sur qu`il n`avait pas été blessé suite à cet accident bête. Rassurée, elle essaya de se lever doucement, mais elle sentit quelque chose bouger et s`arrêta. Elle avait cru que je lui donnais enfin signe de vie, mais ce n`était pas moi, c`était elle. Ou plutôt, c`était son corps qui lui avais fait perdre les eaux. Elle ne voyait rien à cause qu`il faisait nuit et qu`elle était déjà trempé à cause de l`averse qui avait décuplé. Mais elle savait ce qui c`était passé et elle savait aussi qu`elle perdait du sang. Beaucoup de sang.

-Non, non, non, ne meurt pas… stp… reste avec moi…

Elle avait dit ça à son ventre bien rond. En faites s`était à moi qu`elle s`adressait. Et comme si j`avais entendu son appelle, elle ressentit sa premier contraction.

-Ah… attend, mon petit chéri… laisse moi du temps…

Mère riait aussi à ce moment là de l`histoire. Elle s`excusait même à moi à chaque fois, toujours au même moment de l`histoire. Mère disait qu`elle avait beaucoup parlé durant l`accouchement. Elle me parlait à moi. Et que moi, comme si nous étions en symbiose, je l`écoutais et l`aidais. C`est bizarre à dire et surtout à entendre. Mais Mère restait convaincu que si elle avait réussi à accoucher sans aucune aide, c`est grâce à moi. Une fois, elle avait même dit, en blague, que c`était la seule fois de toute ma vie que je lui avais obéis. Elle n`avait pas tord. Bref, elle se leva après m`avoir demandé d`attendre. Elle essayait de s`orienter dans le noir et dans la pluie pour retourner chez Cousine, mais c`était peine perdu. Il faisait trop mauvais. Elle chercha donc avec difficulté un abri pour au moins éviter la pluie glaciale. Tout ce qu`elle trouva fus un arbre. Elle tomba à genou juste à temps pour recevoir une deuxième contraction. Elle ne se lèverait plus avant que je naisse, ça elle le savait. Malgré le froid et la fatigue, elle me dit :

-Tu peux y aller maintenant, mon trésor… je suis prête…

Encore une fois, comme si je l`avais entendu, une troisième contraction, très forte cette fois, la secoua. Elle n`avait jamais vécu d`accouchement, comme elle était absente lors de celui de sa sœur et de ses frères. Mère ignorait comment elle devait si prendre, personne n`étais là pour la guider. Ben, il y a avait moi, mais à savoir si je lui avais vraiment obéit durant cette longue nuit comme elle aimait me le raconter, ça restait un mystère. Les contractions durèrent longtemps. Même si elles étaient rapprochées, elle ne sentait rien bouger à l`intérieur d`elle. Cette aspect là était ce qui l`avait terrorisé le plus. Non pas la douleur, ni le fait de ne peut-être pas y survivre, mais elle avait peur que mon silence dans son ventre indiquait ma mort. Elle m`avait souvent dit, dans d`autres contextes, qu`elle me connaissait si bien parce qu`elle avait eu neuf moi pour me découvrir. Quand j`étais très jeune et qu`elle me disait ça, je lui répliquai :

-C`est pas juste! Moi j`ai neuf mois de retard!

Elle avait ris. C`était à cause de ça qu`elle savait que tant que je n`avais pas bougé, que je ne serais pas prêt. La suite de l`accouchement fut plus difficile. Elle avait de plus en plus mal et peu importe comment elle se positionnait, la douleur ne faisait qu`augmenter. Ce fut à l`aube, lorsque la pluie cessa enfin et que le soleil montra le bout de son nez qu`elle me sentit bouger puis descendre. C`était ça le signal que je devais lui faire, apparemment. Elle se mit alors à pousser de toutes ses forces. Il lui arrivait parfois de rire à ce moment là de l`histoire. Elle disait que j`avais pris du temps à me décider à bouger, mais que lorsque j`avais voulu sortir, ça avait été très rapide. Je ne sais pas si s`était censé être une blague, mais j`avais ris. Ensuite, je ne saurai pas comment décrire son visage. Il n`existe pas de mots pour ça. Elle rayonnait lorsqu`elle me décrivait. Elle pouvait enfin voir quelque chose grâce aux faibles rayons du soleil qui naissaient au fur et à mesure. Et la première chose qu`elle vue en cette journée, se fus moi. La plus belle chose qu`elle n`avait jamais vue. C`est pas moi qui le dit, c`est elle! Malgré son épuisement, elle réussi à trouver la force de s`assoir et elle me berça pour la première fois. Je n`avais pas pleuré, comme si je dormais. Mère ignorait si c`était une bonne ou une mauvaise chose, alors elle me nettoya rapidement, mais je ne réagissais pas. Elle commença à paniquer. Avait-elle commis une erreur lors de l`accouchement? Avait-il été trop long? Elle m`avait dit qu`en une fraction de seconde, sa tête s`était remplis de questions. Mais, elle refusait de me croire mort. Elle savait que j`avais bougé, que je lui avais donné le signal. Doucement, elle me serra et murmura :

-Mon chéri… mon Volodymyr…

Et deviner quoi, j`avais ouvert les yeux et pleurer pour la première fois. Ouais, je sais, je suis intelligent, même à une minute d`existence, je réponds à mon nom! Il y a des bébés qui ne le font même pas après un an! Étant rassurée, Mère utilisa ses dernières forces pour s`orienter vers le village. Au bout de vingt minutes, elle l`aperçu au loin. Elle me serrait fort contre elle alors que je dormais tranquillement. Elle m`avait raconté qu`elle avait peur que je disparaisse si elle ne me tenait pas fermement. Maintenant qu`elle m`avait, elle ne désirait pas que je la quitte. J`étais son fils et personne ne lui enlèvera jamais, peu importe la façon dont j`avais été conçu. Dans un sens, elle disait ça plus pour me rassurer moi que elle. Je le sentais, mais j`étais tout de même reconnaissant auprès d`elle pour ne m`avoir jamais moins aimé parce que je n`avais pas été désiré. Ok, là j`entre encore dans le sentimental, alors on va revenir à l`histoire! Mère entra dans le village et les gens qui la vire sans son gros ventre, couverte de sang et avec un bébé dans les bras, comprirent assez rapidement ce qui c`était passé durant la nuit. Mais aucun de ces idiots ne vint l`aider à marcher. Ma mère venait d`accoucher et les gens la regardaient et murmuraient. Oui, ça pour chuchoter entre eux, ils le faisaient. Bande d`imbéciles! Mère avançait le plus vite qu`elle pouvait pour rejoindre la maison de Cousine qui était tout près pendant qu`une foule se massait autour d`elle. Plus que quelques mètres… mais un homme lui bloqua le passage et la poussa presque. Je me mis apparemment à pleurer. NON! Je devais me jeter sur ce gars et lui botter le cul, pas pleurer! Tous savait que Mère avait été violé, les rumeurs courraient très rapidement et dès qu`on avait vue son ventre, on l`avait accusé de coucher à droite et à gauche, comme une catin le ferait. Ma mère n`en était pas une! Mais ça ces cons s`en foutaient, ils voulaient juste se fier aux apparences! L`homme me regarda et dit :

-On ne veut pas de lui ici!

Mère fit une chose auquel personne ne s`attendait. Je cessais de pleurer, comme si j`avais compris que ma mère allait faire quelque chose de très grand. Décidément, j`étais vraiment trop intelligent pour mon âge moi! Mère, oui, je sais! Ok, voilà exactement ce qu`elle fit, comme elle me le racontait. Elle me serra contre sa poitrine avec l`un de ses bras et pris l`homme par le collet de l`autre. Elle lui dit, avec un ton remplis de colère mais aussi de fatigue :

-Je n`est peut-être pas droit à votre respect, mais mon fils, vous allez le respecter! Je vous interdis de le punir pour mes erreurs! Oh, croyez-moi, vous allez le respecter! Tous!

Elle relâcha l`homme qui, insulté, me pointa et cria :

-Tu nous apportes le démon!

La foule fus secouée d`effroi et Mère tomba à genou, sous l`épuisement. Mes pleures résonnèrent dans le silence le plus total. Une femme fut tentée d`aller aider Mère, mais elle fut retenue aussitôt par trois autres. Peu à peu, les gens retournèrent à leurs occupations. C`est alors que Cousine fendit la foule et couru pour aidé Mère. Bon sang, mais elle était où tout ce temps!!? Peu importe, l`homme qui m`avait insulté disparu à son tour et Cousine souleva Mère et l`emmena dans la maison. Très faible, ma mère refusait tout de même de me quitter, même si Cousine insistait pour prendre la relève. Elle reprit graduellement des forces et au bout de deux semaines complètes, elle accepta de se séparer de moi pour se changer les idées en allant au marché. Elle n`était pas sortie dehors depuis tout ce temps et aussitôt qu`elle eu mis le nez dehors, les gens la dévisagèrent puis poursuivirent leur chemin. Mère savait que ça allait se produire un jour ou l`autre, mais se faire ainsi détester par les autres étaient toujours un choc. Plus rien ne serait jamais comme avant désormais…


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MessageSujet: Re: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptyJeu 12 Jan - 22:49


Chapitre 3 – Pourquoi tu me regardes comme ça toi?! Retourne pleurer dans ton coin, imbécile!

Mon enfance – J`avais un faible pour faire mal aux autres. C`était plus fort que moi. J`aimais pousser, frapper et blesser verbalement les autres. J`avais l`impression que toute cette méchanceté était innée. J`étais né comme ça. Mère m`avait raconté un jour que lorsque j`avais deux mois, j`étais un poupon agressif et que je frappais toujours Cousine. Plus tard, à un an, j`avais tendance à mordre tout, même les doigts de Mère. Mes premiers mots n`étaient pas très tendre. Je ne me rappelle pas exactement du premier que j`avais prononcé, mais lorsque je fus capable de faire des phrases, je me mis à les utiliser pour agresser les autres. Je savais que c`était mal et Mère me le répétait constamment. Mais être méchant me semblait aussi naturelle que de respirer. À trois ans, j`était déjà plus grand et plus fort que la moyenne et ce, même si j`avais moins accès à de la nourriture que les autres enfants de mon âge. Mère cru en un miracle, comme depuis ma naissance, j`étais la seule chose au monde qu`elle ne désirait pas perdre. Bref, mon enfance peut se diviser en 9 moments importants :

1- Le premier évènement majeur se produisit lorsque j`avais 5 ans. À cet âge là, on ne réalise pas toujours les conséquences de nos actes. Ou plutôt, on ne les réalise pas du tout. Surtout chez moi, ce fut un élément déterminant. Pour être plus exacte, je croyais que je jouais. Ah, la naïveté de l`enfance! La belle époque! C`était l`une des premières fois que Mère m`autorisait à jouer avec d`autres enfants du village. Avant, elle avait peur que les autres me malmène, même si j`étais un peu grand pour mon âge. Mère me surprotégeait beaucoup à cette époque, surtout avant de réaliser que je pouvais me défendre tout seul. Mon bon, j`étais un peu trop jeune pour comprendre que les gens me détestais. Et surtout pour réaliser que cette haine se transmettait à la nouvelle génération. C`est donc alors que je jouais avec une petite fille de mon âge, que trois garçons de dix ans arrivèrent près de nous. Le plus grand attrapa ma nouvelle amie et l`éloigna de moi. Elle se mit à pleurer et moi je ne comprenais absolument pas ce qui se passait. Celui qui avait arrêté nos jeux me dit :

-Touche pas à ma sœur!

Euh… Pas d`accord! On ne faisait que jouer, c`est pas comme si je lui avais fait du mal! Et puis là n`étais pas la question, j`avais le droit de jouer avec qui je voulais! Ce que je me dis à ce moment là était assez étrange. Je n`avais pas décroché du jeu, mais je savais pourtant que ces trois garçons ne jouaient pas avec nous. Mais comme pour me rassurer, ma tête me dit : « Sauve la princesse! ». Et c`est ce que je fis! Je me jetai sur le frère de mon amie et commençais à le frapper au visage. Où j`avais appris à me battre aussi bien? Aucune idée, ça venait tout seul. Même si je n`avais jamais vu une personne en frapper une autre, je savais d`instinct comment faire. Les deux autres enfants de dix ans nous séparèrent. Mais je voulais vraiment la sauver la princesse, alors je me mis à les cogner eux aussi. Maintenant que j`y repense, je crois que j`avais ris alors que du sang se mis à couler. J`étais pas un dingue, mais un chevalier qui allait secourir sa belle en péril. Finalement, lorsque mes bras me firent trop mal, j`arrêtai de frapper. Je me relevai, un peu étourdis par toute cette adrénaline qui m`avait inondé le cerveau. Je regardai mon amie, les poings en sang et elle pleurait encore. Pourquoi! Je venais de la sauver, non? Un adulte qui passait par là aperçu la scène et se précipita pour aider mes trois victimes. L`homme me poussa de sur l`un d`eux. Il ne s`était pas retenu et je me rappelle avoir atterris presque trois mètres plus loin. Il m`avait vraiment poussé très fort. Mon bras droit avait amortie ma chute, mais cela me blessa. Je me relevai lentement et une foule c`était réuni autour de mes adversaires. Mais, pourquoi personne ne regardai ma blessure à moi? J`avais mal, moi aussi! Je crois que c`est là que j`ai réalisé qu`il existait une différence entre moi et les autres enfants. C`est très difficile à décrire comme choc. Un enfant aussi jeune ne devrait pas avoir à réaliser ça. Mais moi, ça m`avait comme endurcit. Une haine venait de naître dans mon cœur. Minuscule encore, mais une haine qui plus tard allait devenir incroyablement puissante. Ma haine envers les gens. Pas seulement les humains, tout le monde en général. Et pour le gamin que j`étais, ça a été un évènement presque traumatisant. C`était naturelle pour un enfant de s`ouvrir au monde. Cela lui permettait de mieux le découvrir et de l`accepter. Mais moi, très jeune, trop jeune, mon esprit avait rejeté l`extérieur. Bon, ça ne s`est pas fait d`un seul coup, mais tout ça à commencer à partir de ce sentiment dégoutant de rejet que j`avais vécu à ce moment là. Je me suis mis à marcher vers ma maison. Un sourire assez bizarre et encore inexplicable aujourd`hui (ça devait être le déni) restait collé à mon visage. Je tenais fermement mon bras meurtri assez profondément, le sang des autres qui avait sécher sur ma main fut humidifié par le mien. Mère qui nettoyait à l`extérieur m`aperçu et couru vers moi :

-Seigneur! Vol, tu vas bien?

Je n`avais jamais compris pourquoi lorsqu`elle était stressé elle raccourcissait mon nom. Il devait être trop long à prononcer dans les situations où il fallait parler vite. Ma mère se mis à genou et examina mon bras avec inquiétude. Je lui dis, innocemment :

-Oui, ça va. Devine quoi, on a joué aux chevaliers et à la princesse et j`ai gagné!

J`y croyais vraiment, je vous le jure! Mon cerveau m`avait préservé de cette scène traumatisante en mettant de l`avant l`impression d`avoir simplement joué. Mère me regarda avec de grands yeux tristes. J`essuya la petite larme qui coula sur sa joue en la regardant avec étonnement. Je lui demandai :

-Tu as mal, maman?

Elle me dit non de la tête et me pris dans ses bras. Comme elle voyait des gens qui nous regardait, elle me souleva et se réfugia dans la maisonnette où Cousine aperçu le sang sur moi. Elle couru dans l`autre pièce. Moins d`une minute plus tard elle était de retour avec un sceau d`eau et du tissu. Je la regardai bizarrement. Mère se dirigea dans notre chambre et m`assis sur le lit. En silence, les deux femmes nettoyèrent ma blessure. Je les regardais sans comprendre pourquoi elles avaient l`air si bouleversé. Alors on cogna à la porte. Cousine se leva pour y aller, mais Mère dit qu`elle devait y aller, que c`était pour elle. Cousine soupira bizarrement et poursuivis de me soigner. Je tendis l`oreille, mais j`étais trop loin pour entendre ce qui se passait. Les voix devinrent plus fortes, comme si on se disputait. Puis je perçu les derniers mots de Mère. Elle dit à ce qui devait être un homme :

-Je suis désoler, il ne recommencera plus, je vous en fais la promesse.

Sa voix était si triste. Mais elle referma la porte et revins terminer le travail sur moi. Je la regardai avec inquiétude, mais elle me sourit. Pourquoi me cachait-elle la vérité? Le soir venu, j`attendis que les deux femmes me crois endormis pour espionner leur conversation. En gros, elles parlaient que tout le village et surtout les parents des trois jeunes garçons étaient en colère contre moi. Mère se mit alors à pleurer :

-Il les a presque tués!... Je ne peux pas y croire!… Volodymyr n`est pas capable d`une telle chose!

La vérité que mon cerveau avait tentée de m`épargner m`éclata en pleine figure. Je retournai dans ma chambre et me cacha sous les draps. En regardant mon bras couvert de bandage, je sentis des larmes coulées. Elles étaient silencieuses. Elles étaient emplies de haine. Elles étaient les dernières…

2- La deuxième anecdote de jeunesse se déroule presque un an plus tard. J`avais 6 ans, mais je ressemblais à un enfant de 8. Aucune cicatrice n`était resté de mon évènement traumatisant de l`année dernière. J`avais d`ailleurs totalement guéris en trois jours à peine. Un enfant normal aurait pris une voir deux semaines à guérir d`une tel coupure, mais je n`étais pas un enfant normal. J`étais le fils du…

-…Diable!

Je regardais ce vieil homme avec surprise. Je ne l`avais jamais vue de ma vie et alors que j`avais accompagné Cousine au marché, cet aîné avait commencé à me crier dessus. Bon sang, ce qu`il était laid et tout plissé! On aurait dit les vagues d`un océan avant l`arrivé d`un ouragan. Il devait bien avoir un millier de plis? Alors que j`essayais de les compter, Cousine me pris par la main et essaya de m`éloigner de ce vieux grincheux. Mais je me débattis :

-Lâche-moi!

Ça devait être ma première vraie crise de rage. Je ne devais pas être beau à voir, comme j`arrachai presque la main de Cousine avant qu`elle ne me lâche, totalement déboussolé. Elle me cria de revenir vers elle, mais je courais vers le vieux qui tremblotait de maladie et de vieillesse. Je m`arrêtai devant lui et le regardai de mes grands yeux bleus. Je le sentais si faible et si proche de la mort. J`étais littéralement obnubilé par lui. Il soutenait mon regard même si son corps allait bientôt perdre sa vitalité. Oui c`est ça, je sentais qu`il perdait la vie devant mes yeux, voilà pourquoi il m`intéressait autant! Je pouvais presque percevoir la fauche de la mort juste à côté de son cou. Ce vieux allait crever d`une seconde à l`autre! Et moi, le fils du Diable comme il semblait aimer m`appeler, je serais la dernière chose qu`il verrait de ce monde. Plusieurs c`était arrêter à côté de nous, se demandant ce qui se passait. Cousine était derrière moi et tentait de me résonner par la parole, mais je ne l`entendais pas. Et puis, comme je le prédis, le vieux tomba à genou. La foule exclama sa surprise et des femmes avaient même crié d`effroi. Moi, je ne quittai pas ses gros yeux globuleux qui avaient déjà à jamais livré leur dernière image. La mort l`envahit avant même qu`il ne touche terre. Tout le monde paniquait et moi je souriais. Ce que je venais de voir, la mort en direct, c`était la plus belle chose que je n`avais jamais vue… La fin de l`existence terrestre. Le début de la liberté… La mort dans toute sa puissance et sa magnificence… Je sentis une personne me tirer vers l`arrière. Cousine. Et mon dernier souvenir de ce moment est d`avoir vue tout les regards vers moi. La peur sur les visages. J`étais le seul qui se souciait encore du corps de cet homme âgé. Tous les autres se préoccupaient de celui des deux qui vivait toujours. Moi.

3- Mon troisième évènement de jeunesse est assez rigolo. J`avais un sens de l`humour particulier étant enfant. Surtout lorsque j`avais 7 ans. Mais la pire de toutes mes plaisanteries est probablement celle-là. Je l`es baptisé : « Cousine et le mal de dos ». Il sera le premier d`une trilogie dont les deux autres volets ce nomme : « Cousine qui me cri dessus » et « Cousine clouée au lit ». Ah ah ah! Ok, c`est pas drôle! Mais que voulez vous, j`aimais beaucoup m`amuser et j`avais une façon bien à moi de passer le temps. Donc voici ce qui s`est passé. J`avais écris un petit mot remplie de fautes d`orthographes (c`est l`âge!) à Cousine, lui disant de ne surtout pas sortir dehors aujourd`hui. Évidemment, elle n`écouta pas mon avertissement et lorsqu`elle sortit à l`extérieur, elle tomba droit dans mon piège. Les nuits à cette époque de l`année étaient très fraîche, alors j`avais déversé beaucoup beaucoup d`eau sous la porte de derrière que Cousine empruntait à tous les matins. Lorsqu`elle posa le pied sur ma petite patinoire, elle se, comment dire… elle se cassa la gueule! Elle glissa sur le dos et sur le coup, elle fut incapable de se relever. Parfait, en plein comme je l`avais prévue! J`étais cacher pas très loin et j`attendais. J`étais cramper de rire mais j`avais mis mes mains sur ma bouche pour ne pas me faire repérer. Ça été dure de contenir mes rires, mais je réussi. Lorsqu`elle fut immobile au sol, je me levai tout d`un coup avec un sceau de boue préparer la veille. Je l`avais gardé à l`intérieur pour ne pas qu`il gèle et là je lui déversai en plein visage. Je m`enfuis en riant alors qu`elle gigotait de rage en tentant de se lever. Sauf que j`avais mis un truc spéciale dans la boue… disons juste que ça empestait tellement que je du le couvrir pour ne pas que toute la maison soit emplie de cette odeur atroce. La crise qu`elle me fit! C`était à mourir de rire! Je crois n`avoir jamais autant ris de ma vie!

4- Ce moment là est particulier. Il n`est pas un marquant dans ma vie, comme il ne pas apporter grand-chose, mais j`aime bien me le remémorer parce qu`il avait quelque chose de spéciale. C`était encore lors de mes 7 ans. À cette période là de ma vie, j`aimais beaucoup me retrouver en hauteur, donc il n`était pas rare que je monte sur les toits. Même si je savais que je pourrais me tuer en redescendant par la suite, je voulais tellement être le plus proche du ciel possible que je grimpais malgré tout. Je passai souvent des journées entières, étendu, à admirer le ciel et parfois même à y dormir. Enfant, j`avais toujours été un peu trop relaxe de nature. J`aimais beaucoup dormir et ne rien faire. Je ne m`ennuyais jamais, même si je restais assis dans une pièce durant des heures. C`était plutôt bizarre à dire, surtout pour ceux qui me connaisse maintenant, mais j`étais un enfant turbulent qui adorait par-dessus tout le calme. Bref, tout ça pour dire qu`un jour j`étais grimpé sur le toit d`une maison voisine et lorsque vint le moment de redescendre, je perdis pied et m`écrasais dans un endroit étroit. Je ne me rappelle pas exactement ce que c`était comme lieu, mais j`y étais coincé. Je tentais de bouger pour me sortir de là, mais en vain. Le soleil commença à se coucher et mon ventre gargouillait. Je ne voulais pas rester là et que Mère s`inquiète. Je forçai donc les choses en utilisant mon poids pour me ramener au sol. C`était tellement bizarre comme endroit que je ne peux pas vous le décrire plus clairement. Bref, à force d`appuyer vers le bas, je finis par casser l`espèce de plateforme qui me retenais prisonnier contre le mur extérieur et un cri de surprise sortie de ma bouche. Heureusement, un sac assez compact amortie ma chute, mais il avait produit un son très étrange quand je tombai dessus. N`ayant rien de cassé sauf des égratignures mineures, je me retournais et aperçu cette pauvre bête qui avait peine à se relever. Ce n`était donc pas un sac sur lequel j`avais atterris, mais un animal! Un chien à première vu. Je n`avais jamais été empathique pour quoi que se sois, sauf pour Mère ou moi-même. Mais là, je ne voulais pas laisser ce chien tout seul. Je m`approchai donc lentement de lui et c`est là que, malgré le faible éclairage, je pu distinguer une ouverture énorme au niveau de son épaule et de sa patte avant droite. Elle était si profonde et si longue que je pouvais voir tout le système osseux et articulaire du chien. La première idée qui m`est venu à ce moment là était de ramener l`animal chez moi. Mais Mère n`aurait pas aimé et surtout pas Cousine à qui appartenait la maison. Alors, ma deuxième idée fut de cacher le chien. Je m`approchai encore un peu et lui flattai la tête. Il n`était pas agressif, même s`il souffrait terriblement. Il était toujours étendu au sol et il semblait avoir déjà accepté l`idée de mourir. Il attendait seulement que cela se produise. Bizarrement, je ne voulais pas qu`il quitte notre monde, même si je savais qu`il était condamner. Je cherchai donc du regard un endroit où je pourrais le déplacer et où il serait à l`abri de la vue des autres. Il y avait cette très vieille et minuscule cabane à environ trente mètres derrière la propriété où j`étais. Je soulevai donc avec toute mes forces l`animal, mais il était si grand et lourd. Il refusait d`avancer, sachant que sa patte était fini. Mais je voulais le conduire en sureté pour qu`au moins il puisse vivre ses derniers temps en paix. Alors je ramassai le bout de tissu usée qui trainait et l`étala au sol. Je poussai le chien sur le tissu en faisant attention de ne pas lui faire encore plus mal. Par la suite, je me mis à tirer sur le tissu pour faire glisser l`animal vers le lieu que je voulais. Le sol était poussiéreux et nous avancions lentement étant donné que je n`étais pas très fort. Je n`étais qu`un enfant après tout. Mais, je réussi à le conduire là où je le souhaitais. J`étais complètement épuisé, mais ça en avait valu la peine. La pauvre bête était toujours immobile, sa patte toute inerte. Je suis resté avec lui toute la nuit. Comme je ne réussi pas à dormir, je rassurai l`animal qui, surement sentant sa fin venir, gémissait sa panique. Pour lui changer les idées, je lui racontais des histoires à dormir debout. J`étais assez créatif et bon conteur, étant enfant. C`est d`ailleurs l`une des seules choses que Cousine appréciait toujours de moi, malgré la haine qu`elle avait pour moi, depuis que je l`avais presque tué avec l`une de mes blagues.

Je me réveillai le lendemain matin en sursaut. J`avais dormis? Mais, comment cela était-il possible? J`avais pris comme oreiller la bête qui, heureusement, respirait toujours. Mais lorsque je baissai les yeux sur sa patte, j`aperçu tout le sang que le chien avait perdu. Non! Il ne pouvait pas mourir! Mais je le voyais si faible et si prêt pour être libéré de ses souffrances. Tout ce que je pouvais faire était d`attendre. Je recommençai donc à flatter l`animal et il ferma les yeux en soupirant lourdement. Je ne compris que presque une heure plus tard que cela avait été son dernier souffle. Ma réaction face à cette mort là est très différente d`avec celle du vieil homme de l`année dernière. Parce que cette être vivant là, j`avais voulu l`aider, mais j`avais échoué. Et je ne pouvais pas comprendre pourquoi cet échec me faisait mal au cœur. J`avais enroulé le cadavre dans la couverture et l`avais traîné jusqu`au fond de la cabane, on de la végétation qui avait poussé pourrait le cacher des regards curieux. Je retournai chez moi et Mère me disputa évidemment. Pour l`une des rares fois, je me laissai punir sans rouspéter.

5- Ce souvenir là, je n`aime pas vraiment le raconter. Ça me fait toujours mal au cœur d`en parler. J`avais aux alentours de 8 ans, un peu moins je crois. Mère s`était blessé en travaillant. C`était une coupure pas très grave, alors personne ne s`inquiétait. Mais sa jambe ne guérissait pas et elle avait de plus en plus mal. Encore là, nous ne nous inquiétions pas trop. Sauf que lorsqu`elle fut incapable de marcher un matin, Cousine me demanda d`aller chercher un guérisseur. Je le fis, mais tout allait bien dans ma tête. L`homme assez âgé l`examina et lui donna des trucs médicaux qui ne firent aucun effet. Je vivais alors dans une sorte d`illusion. Mon cerveau me disait que tout allait bien. Lorsqu`un matin, je fus réveillé par les cris de douleurs de Mère, je me mis vraiment à paniquer. Me cerveau me hurlait : « Elle va mourir, elle va mourir, elle va mourir! ». C`était affreux! J`appelais Cousine de toutes mes forces. Elle couru vers nous et quand je vis son visage couvert de larmes, je savais qu`elle avait aussi entendu Mère agoniser. Elle déclara, en reniflant son chagrin, qu`elle allait chercher le guérisseur. Étant seul à présent, plus personne ne pouvait faire descendre ma panique. Elle finit par m`envahir totalement quand Mère me supplia de partir pour ne pas la voir mourir. Là je…

Quand Cousine et le Guérisseur entrèrent dans la pièce où se trouvait Mère, ils me trouvèrent coucher sur son ventre, inconscient. J`avais les poings en sang. Parce que j`ai un peu évacué toute ma colère en frappant le mur. Petit déchaîné que j`étais! Avant ma transformation, on pouvait d`ailleurs clairement voir les cicatrices de ce moment. Si je regarde aujourd`hui, on ne voit rien, le venin ayant tout effacé. Bref, à mon réveil, Mère n`avait plus mal. Je la regardai sans comprendre. Elle me dit :

-Mon heure n`est pas encore venu, mon chéri. Ne t`inquiète pas.

J`avais l`impression qu`elle me mentait, mais à ce moment là, ma joie était si grande que j`aurais pu croire n`importe quoi. Depuis ce jour, Mère marche avec un léger boitillement dans la jambe gauche…

6- L`anecdote suivante est assez particulière car il ne s`agit que d`une minuscule conversation. Le jour de mes 8 ans, le soir, j`étais très silencieux et Mère me demanda si j`allais bien. Je lui répondis que oui, mais que j`avais des questions. Elle semblait inquiète soudainement, comme si elle avait compris de quoi je voulais parler. Elle s`assit et me promit de me raconter toute la vérité, comme désormais j`étais grand. Je la regardai donc, un peu triste et lui dit :

-Pourquoi est-ce que tous les enfants ont un père et pas moi?

Elle ferma les yeux. Même si elle n`était pas surprise de mes questions, elle souffrait visiblement de devoir me répondre. Malgré tout, elle avait promis et me dit donc :

-Ton père m`a fait très très mal… Donc il a préféré partir plutôt que de participer avec moi à ton éducation…

Comme elle semblait ne pas avoir terminé, je gardai le silence et elle poursuivit au bout de longues minutes :

-… je crois qu`il ne sait même pas que je suis tombée enceinte après m`avoir blessé.

Je ne compris pas ce qu`elle voulait dire par là. Mais comme elle souffrait visiblement, je me collai contre elle et lui dit :

-Ne t`inquiète pas. Je n`ai pas besoin de lui. Je t`ai toi!

Elle devait vraiment souffrir ou bien elle était touchée par ce que je lui avais dit, mais elle avait pleuré. Je ne suis que quelque année plus tard, par un autre villageois, que le terme que Mère avait utilisé voulait dire viol. On l`avait apparemment violé, mais beaucoup marmonnait qu`elle avait plutôt séduit un voyageur et qu`elle s`était offerte à lui. Je faisais confiance à Mère. Donc même si je su beaucoup plus tard ce qu`était un viol, je me suis toujours foutu de mon père!

7- J`avais neuf ans je crois ou j`allais bientôt les avoir, je ne me rappelle plus trop. Bref, c`est un très petit évènement, mais assez significatif comme il a eu un gros impact sur notre quotidien. Comme vous le savez, les gens ne m`aimait pas. Mais cette haine allait aussi parfois envers Mère. Que l`on m`insulte moi, je pouvais gérer, mais pas touche à ma maman! Cette fois, le gars y était allé très fort et il l`a frappa en plein visage. Sa lèvre se fendit et elle saigna. Je me transformai alors en un véritable démon et je me jetai sur cet idiot. C`est fou comme la rage donne des ailes. Je voulais vraiment le tuer celui-là. Mais il m`avait vue venir et me stoppa de ses grands bras. Je me débattis avec une force incroyable. Je criai, non, je hurlai de colère et mes poings et mes pieds partaient dans tout les sens. Bref, une de mes pires colère d`enfance, non…. Euh…. Attendez que je réfléchisse… Non, c`était vraiment la pire! Mais l`homme me résistait et ça me mettait dans un état de crise encore plus puissant. Mère se releva et lui cria de me lâcher. Elle pleurait je crois, pas à cause que cet homme l`avait touché, mais à cause qu`il me tenait très fort et qu`il voulait lui aussi me tuer d`après son regard. Parfait, lâche-moi pour que je te montre qui est le plus fort des deux! Mais il souriait en me voyant être aussi impuissant. Il regarda Mère qui s`époumonait à lui dire de me laisser tranquille. Il finit par le faire, mais en me lançant contre le mur le plus proche. Je me rappelle avoir perdu connaissance sur le coup. À mon réveil, j`étais dans ma chambre. Je regardai Cousine et Mère qui dormaient, accotées l`une contre l`autre. Bon, je vous épargne la suite qui est longue, ennuyeuse et où il y a peu de chose qui s`y passe. Mais disons juste que ma tête avait percuté le mur et que mon cerveau avait reçu un sacré coup. Je n`avais rien de bien grave, mais j`avais perdu connaissance quatre bonnes heures. Je restais couché durant deux jours comme Mère craignait que j`avais quelque chose de plus grave qu`en réalité. Bref, aussitôt que Mère me laissa tranquille, je couru au marché, sachant exactement où cet idiot serait et le surpris totalement. Je lui donnai un bon poing en pleine figure! J`avais tellement ris en le voyant perdre pied. Je m`étais sauvé. Nous n`avions plus jamais entendu parler de lui après, mais je savais qu`il avait toujours voulu ma mort après ça…

8- Cet évènement là à probablement été le pire pour Mère. Aujourd`hui on appelle ça une fugue, mais à l`époque ça n`avais pas vraiment de nom. J`avais 10 ans et je m`étais lié d`amitié avec la fille d`un marchand nomade. Je sais, mes amis étaient toujours des filles. Je me battais avec les garçons et était l`ami des filles. Que voulez-vous, ayant été élevé par deux femmes, ça fini par influencer le choix de votre entourage. Peu importe, ne dérapons pas. Un après-midi, mon amie quitta le village avec son père. Je ne voulais pas qu`elle parte, mais elle le devait. J`avais supplié Mère de me laisser la suivre, mais elle refusa. Évidemment, comme l`homme n`avais pas l`intention de revenir. Comme elle avait été la meilleure amie que je n`avais jamais eu, je ne voulais pas la laisser me glisser entre les doigts. Lorsque la nuit fut tombée et que Mère dormait, je me suis enfui. J`avais très mal choisi mon moment parce qu`il n`y avait pas de Lune alors s`était si noir que je ne voyais même pas mes pieds. Mais, je ne cessai de marcher. À l`aube, je tombai littéralement endormi. À mon réveil, une femme était penchée sur moi. Elle était si belle. Pour vous la décrire, je dirais qu`elle était très semblable à ma Watson actuelle, mais en un peu plus vieille et avec des yeux si sombre que ça en était troublant. Elle m`aida à me relever et j`aperçu alors cet immense troupeau de moutons. Une bergère? Deux petites jumelles couraient et criaient à droite des bêtes. La femme me tendit un morceau de pain et je l`acceptai en silence. Manger avec elles fut assez bizarre. Il y avait tellement d`amour entre elles. La mère avait cette incroyable aura de bonté qui se dégageait de chacun de ses gestes. Elle parlait très peu et s`était la même chose pour ses filles, mais cela ne créait pas de malaise. Au contraire, cela m`apportait tellement de paix. Durant les trois jours que je restais avec elles, je passai mes journées à réfléchir en regardant les moutons ou bien les jumelles jouer. Ce fut au matin du troisième jour que je décidai de retourner chez moi et de rester avec Mère jusqu`à ce que le village la respecte. C`était une résolution assez importante compte tenue du fait que je savais que se serais très long voir impossible à réaliser. Mais je le devais à Mère. Je le dis à Bergère et elle m`indiqua la direction de mon village. Autant que les rencontrer avais été bizarre, les quitter à présent fut pire. Je m`étais réellement attaché à elles. Voyant mon hésitation à partir, la bergère s`approcha de moi. Elle détacha de son cou une sorte de pendentif représentant une étoile. Elle me chuchota en me le mettant au cou :

-L`étoile du courage… Toutes tes peurs seront absorbées lorsque tu la porteras au cou… Veille sur elle comme elle veillera sur ton âme…

Vous ne l`avez jamais vue parce que je la cache, mais je l`es toujours sur moi, même au moment où je vous parle. C`est le seul objet que j`ai gardé de ma vie humaine. Elle m`aide à me rappeler mon passé…

Lorsque j`entrai dans la maisonnette de Cousine, Mère me sauta littéralement dessus. Elle pleurait comme un Madeleine, ne voulant pas me lâcher. Ce moment dura une éternité! Malgré mes paroles pour la rassurer et lui dire que j`allais bien, elle pleura très fort contre moi. Ça ma déchirer le cœur de la voir aussi triste. Je ne sais pas combien de fois elle me le dit, mais elle répéta ceci :

-Jamais, plus jamais… Ne me fait plus jamais ça!

Et je lui promis, à chaque fois qu`elle répéta cette phrase :

-Je ne te quitterai jamais, maman.

Est-ce que j`avais pleuré? Je ne crois pas. Depuis mes 5 ans je n`avais versé aucune larme. Mon corps en était comme devenu incapable, même si la situation aurait été propice à ça. Mère ne remarqua jamais le pendentif, mais je le gardai à mon cou jusqu`à… Ma première gorgée de sang, je pense… Mais ça, c`est beaucoup plus tard…

9- Probablement le moment le plus bizarre de mon enfance fut cette conversation que je surpris entre Cousine et Mère alors que j`allais avoir 12 ans dans dix-neuf jours. La première moitié est moins importante. Elles parlaient de certaines séquences de mon passé que vous connaissez déjà. Des moments où mon corps était plus robuste, plus fort, plus résistant aux blessures ainsi qu`à la maladie. À vrai dire, avant qu`elles ne se le disent entre elles, je n`avais jamais remarqué que j`étais spéciale à ce niveau là. Mon système immunitaire était en quelque sorte si puissant que je guérissais de blessure importante en dix fois moins de temps. Il y avait le fait que même si j`avais encore 11 ans, je ressemblais physiquement à un petit enfant de 13 ans. Moi qui ne me comparais jamais aux autres, je devais avouer que je ne faisais pas mon âge. Mais le physique, ça varie d`un enfant à un autre. J`en avais déjà vue qui était un peu comme moi, donc c`était pas ça ma particularité. C`est dans la seconde partie de leur conversation que ça deviens intéressant :

-Jamais? Tu en es sûr?

-Tu es présente depuis sa naissance! Tu n`as jamais remarqué ce détail? C`est un vrai miracle, j`en suis sûr. Dieu a enfin répondu à toutes mes prières! Il veille sur mon Volodymyr comme je lui demande à tous les soirs depuis bien avant ça venu au monde!

-C`est surement une simple coïncidence, pas une intervention divine. Allons, ma chère amie, ton fils n`est pas un ange!

Je fronçai les sourcils. Cousine ne m`aimait plus autant depuis ma fameuse blague il y a 4 ans. Je me concentrai de nouveau sur leur conversation :

-Je sais qu`il n`est pas parfait, mais il est bon et Dieu le voit aussi. Sinon, comment expliquer que jamais la maladie ne me l`a repris malgré toutes ces erreurs?

Cousine lui répondit avec une voix trop faible, je n`entendais pas, alors, bêtement, j`avais étiré le cou pour… et je me cassai la gueule. Mère se releva à cause du vacarme que j`avais produit et me regarda durement en mettant les mains sur ses hanches :

-Que fais tu debout toi? Sais-tu quelle heure il est?

Je la regardai droit dans les yeux tout en me relevant :

-Je suis assez vieux pour me coucher aussi tard que vous.

Mauvaise réponse. Mère avança vers moi alors que je ne bougeai pas. Elle me fit signe de la suivre, mais pour protester contre mon obligation de devoir dormir alors qu`il était encore tôt, je m`assis par terre. Ne la trouvant vraiment pas drôle, elle me prit dans ses bras et je fini par me laisser porter comme un vulgaire bébé. Elle me remit dans mon lit en s`exclamant :

-Vol, tu es beaucoup trop âgé pour ce genre de chose…

Je ricanai méchamment.

-Ben alors, laisse moi écouter votre conversation, ça m`intéresse!

Elle semblait troublée par ma réponse. Mais ne releva pas et s`éloigna tout en me souhaitant bonne nuit. Je produis un long soupire. C`était injuste que je doive rester ici à attendre le sommeil alors que personne dans cette foutu maison ne dormait! Je boudai dans mon lit jusqu`à ce que Mère vienne me rejoindre dans notre chambre. Elle essaya d`être silencieuse, mais je lui fis rapidement savoir que je ne dormais pas :

-Pourquoi Dieu m`aide moi et pas toi?

Mère sursauta presque devant ma question. Elle me fit signe de me coucher mais je ne voulais pas :

-Tu en as beaucoup plus besoin que moi, alors tiens, je te donne ma chance.

J`avais bondit vers elle et l`avait embrassé sur la joue. Elle me serra fort dans ses bras et dit :

-Je ne suis pas sûr que ça marche comme ça, mon chéri.

-Pas grave, c`est ma chance, donc je choisi à qui je la donne!

Mère arrêta de vouloir déjouer mon entêtement naissant. Nous nous recouchâmes mais je ne réussi pas à trouver le sommeil cette nuit-là, tout comme Mère. Évidemment, à ce temps là de ma vie, je n`étais pas un vampire, donc je ne pouvais pas savoir que mon incroyable résistance était en quelque sorte un pré-pouvoir. Il indiquait déjà mon incroyable capacité à survivre en tant que vampire grâce à mon don. Tout de même, c`était assez étrange de réaliser que déjà enfant, j`avais des prédispositions à être un grand vampire. Ça devait être mon destin, où un truc du genre de devenir ce que je suis aujourd`hui!
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Volodymyr Holmes

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L`histoire de Volodymyr Holmes Vide
MessageSujet: Re: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptySam 14 Jan - 15:53


Chapitre 4 – Je déteste les gens qui me fuit lorsqu`ils me voient! Sérieux, apprenez à vous tenir avec fierté, lamentable vermine!

Mon Adolescence – Ça, c`était probablement la période la plus dingue de ma vie! Ah, ah ah!!! Les hormones, quand on dit que ces trucs là vous embrouille le cerveau… et bien c`est la pure vérité! Mon adolescence était une période difficile. Notre pays allait mal, Cousine était tombée malade et Mère travaillait trop. Moi, je l`aidais du mieux que je pouvais, mais c`était les autres qui m`empêchais d`aider ma famille. On avait peur de moi, on ne me faisait pas confiance et ça m`enrageait! J`haïssais tout le monde parce que eux me craignait. Il me traitait de Diable, de fou, de meurtrier même, alors que je ne leur avais jamais rien fait. Mais, croyez-moi, ce n`est pas l`envie qui manquait. Oh oui, je voulais tous les tuer un par un. Tous ceux m`ayant insulté moi ou Mère, ceux m`ayant ignoré par peur ou par simple rejet, ceux m`ayant regardé de travers parce qu`ils appuyaient ceux qui parlaient. Chaque fibre de mon corps était remplie de rage. Mais je la gardais en moi. Une partie de moi-même croyait en ce que ces tarés disaient. Une minuscule partie de moi se laissait dominer par la peur d`être effectivement l`incarnation du Diable. Mais cette faiblesse était passagère. Je crois qu`elle resta en moi de l`âge de 13 ans à l`âge de presque 14 ans, sois environ une année. Je ne me rappelle pas du jour où elle est née, mais je me rappelle très clairement du jour où elle est partie. J`avais treize ans, 11 mois et 8 jours. Il était aux alentours de midi, à en jugé par le soleil qui était à son zénith. Il y avait ce gars, ce nouveau. Un marchand beaucoup trop prétentieux qui passait son temps à crier pour attirer les gens vers sa marchandise pitoyable. Alors que j`étais dans le commerce voisin, il me héla comme un dingue. Il voulait quoi à la fin! Je l`ignorais, voulant me dépêcher de finir ça pour revenir chez moi. Mais il continua à gueuler après moi comme un perdu. Ma rage montait. J`avais envie de lui crier de se la fermer! Mais il y avait tout ce monde autour de moi. Je retins donc ma colère en moi. Il commença alors à m`insulter, me disant que j`avais peur de venir le voir. Des filles de mon âge rirent devant sa remarque et je me tournai vers lui. Toi! TOI! Je m`approchai de lui et il se mit à danser presque, croyant avoir triomphé. Tu te trompe le con, je suis haut dessus de toi et je le serais toujours! J`accordai un regard désintéressé à ce qu`il vendait. Des babioles sans intérêt. Par contre, il y avait un couteau dont la lame semblait en bonne condition. Ça devait être l`objet le plus intéressant qu`il avait. Mais nous n`en avions pas besoin, alors je tournai les talons pour partir. Mais il ne me lâcha pas. Il se mit à me parler de sa famille qui avait besoin de manger. Il riait comme un idiot en même temps. Il mentait, très mal en plus. Je ne m`arrêtai pas pour lui et il le prit mal. Il se leva et me cria :

-C`est ça, part saleté de démon!

Je m`arrêtai net. Il semblait très fier de son coup là. Il ne réalisait pas que c`était la goûte de trop… Lui, le nouveau, qui était là depuis à peine deux jours, il savait qui j`étais. Comment avait-il osé?! Mon cerveau sembla alors se briser en deux. Une partie mourus sur le champ et l`autre grandis et bouffa les reste de l`autre. Non, c`est pas arrivé comme ça, mais je trouvais que c`était une belle métaphore. Bref, je me tournai vers lui et le regardait avec des yeux absent. Je revins vers sa boutique et cela sembla le réjouir. Il ignorait qu`un truc en moi avait changé. Que j`étais devenu une vrai bombe à retardement. Il riait comme un débile et le compte à rebours en moi avait commencé. Plus que deux minutes avant le carnage. Je gardai le silence et il continua de se moquer de moi. C`est ça ma grosse merde, continue de profiter de la dernière minute qui te reste à vivre! Le temps accéléra subitement. Je tremblai de rage. Ça y étais presque. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. Je décollai comme une fusée, attrapant le couteau. J`enfonçais la lame dans son épaule et il tomba sur le dos, avec moi toujours accroché à l`arme. Il hurla de douleur alors que le sang jailli de sa plaie lorsque je retirai subitement la lame. Mais je n`avais pas fini, je plaquai son visage au sol avec ma main gauche et de ma main armée j`enfonçai le couteau dans sa trachée. Un terrible son de succion se fit entendre et je le voyais s`étouffer avec le sang qui lui sortais de la bouche tel une fontaine. Avant qu`il ne crève, j`enfonçai plus profondément la lame pour qu`il souffre au maximum. Il remua une dernière fois sous moi avant de mourir. Je sortis le couteau de sa gorge puis me releva. Je haletai de rage mais aussi de plaisir. Parce que mon premier meurtre avait été une expérience si riche en émotion. J`étais littéralement en extase! Je tremblai d`excitation. Je souris au gens qui se tenait le plus loin possible de moi. Ayant envie de leur faire encore plus peur, je leur dis :

-Vous êtes fier de vous là, pas vrai! C`est vous qui m`avez rendu comme ça! En essayant de vous préserver de moi, vous avez créé du danger là où il n`y en avais pas! Bravo!

Je me mis à applaudir, toujours avec mon couteau ensanglanté dans la main. Un silence planait alors que je repartis vers ma maison. Plus rien ni personne ne bougeait autour de moi. Mon cœur cognait si fort dans ma poitrine que j`avais l`impression que ma tête résonnai. J`avais de la difficulté à marcher droit, tellement mon corps était bourré de sensations nouvelles. Je venais de goûter à une chose très malsaine mais aussi incroyablement attirante. Mon corps était partagé entre le désir de retourner au calme et l`envie de tuer tout le village au complet pour revivre encore et encore cette sensation indescriptible. Aucun mot dans la langue des hommes n`est assez puissant pour égaler l`émotion que crée le meurtre. Pourquoi je n`avais pas essayé ça plus tôt? J`avais eu tellement d`occasion, mais je n`avais jamais osé. Là par contre, c`était une découverte qui bouleverserait toute mon existence, je le sentais en moi à ce moment très précis. Je voyais la maison de Cousine devant moi, mais je m`arrêtai. Si j`entre, comment j`allais réagir? Oui, parce que, j`avais connu Mère avant le meurtre. Mais Mère serait-elle la même après le meurtre? Mes yeux allaient-ils la reconnaître? Je venais de passer à une autre étape de ma vie, mais pas elle, Mère étant resté dans l`étape précédente de mon existence. J`ignorai pourquoi je me posais cette question débile, ni pourquoi ensuite je me suis mis à marcher vers la porte d`entrée en me disant que tout serait pareille. J`aurais du déduire que Mère réagirais mal en me voyant entrer, couvert du sang frais d`un autre, une arme toujours dans la main droite. D`ailleurs, je serrais tellement fort le couteau que je ne le sentais même plus. Ça avait du affecter mes perceptions, car je suis retourné chez moi comme si de rien étais. Mère préparais le diner. Elle me salua, sans me regarder, trop occupé par ce qu`elle faisait. Comme je ne réagis pas et que je restai dans l`entrée, elle s`approcha de moi. Elle ralentit et mis une main sur son cœur en me voyant dans un si mauvaise état. Bêtement, je fixai le sol, mais je pouvais très clairement entendre sa respiration se couper par la surprise. Elle marcha lentement vers moi et arrivé tout près, elle prit mon visage entre ses mains chaudes et me força à la regarder. J`haletai toujours, mais ce n`étais pas ça qui la troubla. Elle regarda dans mes yeux très longtemps. Elle cherchait quelque chose, mais ne le trouverais pas. En faite, elle me cherchait moi, l`ancien moi. Celui qui est mort au moment où le marchand à rendu l`âme. Elle finit par baisser ses yeux qui s`était emplie de larmes et troqua mon visage pour ma main droite. Je savais ce qu`elle voulait faire. Mère voulait me prendre le couteau. Elle essaya d`ouvrir ma main, mais je serrais toujours très fort. Ces larmes commencèrent à tomber en grosse goûts au sol. Patiemment, elle essaya de nouveau d`ouvrir ma main mais… C`ÉTAIT MON COUTEAU! Je reculai donc, la faisant sursauter. La voyant aussi nerveuse, je lui dis, en haussant de plus en plus le ton :

-Tu as peur de moi!

Elle secoua la tête négativement, mais ses yeux terrorisés la trahissaient. Elle essaya à nouveau de m`approcher en me disant doucement :

-Non, mon chéri, je n`es pas peur de toi.

Elle ne me regardait pas moi, elle avait les yeux fixés sur le couteau tout rouge. Pourquoi elle ne me regardait pas!? Merde, regarde-moi!!! Tu le sais que je te tuerais pas!!! Regarde-moi!!! Voyant qu`elle n`avait d`œil que pour l`objet de mon crime, j`entrai dans une colère noire :

-NE ME MENT PAS!!

Mon hurlement était presque une insulte. La tête qu`elle me fit, surtout les yeux, elle avait clairement peur de moi. Mais pourquoi? Je n`arrivais tout simplement pas à comprendre d`où lui venait cette peur. Le couteau? Non, sinon elle ne me regarderait pas comme ça. Elle gigotait nerveusement avant de me dire, très doucement :

-Stp, mon chéri, donne moi ce couteau.

Mais arrête de me parler de ça!!!! J`avais fermé les yeux, confus par mon combat intérieur. Mais lorsque je les rouvris, Mère était juste à côté de moi. Quoi! Elle avait profité de ce moment pour… elle avait les bras tendu vers l`arme. Je reculai encore et elle soupira de découragement. C`était devenu ridicule tout ça. Elle se mit à me parler, avec un ton plus autoritaire, mais j`avais terriblement mal au crâne. Pourquoi? Ça me faisait un mal de chien! Tellement que je mis mes paumes sur mes tempes. Ce mal de tête me fit presque perdre connaissance. C`est là que Mère fis le truc le plus stupide de sa vie. Elle attrapa à main droite, toujours en possession du couteau et tira pour me l`arracher des doigts. Irriter par la douleur, je me débattis pour garder mon arme. Il y eu des cris, je ne me rappelle plus trop, comme ma tête allait exploser. Je crois lui avoir hurlé de me lâcher. Ah ah. C`étais vraiment bizarre comme moment. Je ne voyais presque rien, tout allait trop vite. J`étais assourdis par les cris et par mon mal de crâne infernal. Bref, je me souviens uniquement de la fin. Une fin assez violente et graver à jamais dans ma mémoire. J`étais plus fort qu`elle, même à mon âge. Elle ne me lâcha pas et j`en avais assez, je voulais qu`on me foute la paix. Alors je l`ai poussé... Très, très fort... Son dos et sa tête on percuter le mur du fond et elle retomba lourdement au sol. J`ouvris alors les yeux et je la vis en train de pleurer. Une ancienne partie de moi, qui ne sortais de je-ne-sais-où et que je croyais morte à ce moment là, me fis paniquer. Je me jetai au sol pour voir si Mère allait bien mais elle me hurla une chose qui termina de me briser :

-NE ME TOUCHE PAS!!!

J`arrêtai de respirer alors qu`elle s`écroula au sol pour pleurer. Je me levai sans m`en rendre compte et marchait vers la porte d`entrée. Minute, pourquoi tu bouges, je veux comprendre? J`entendis Mère qui se leva puis disparue, toujours en larmes. Mon cerveau n`avait pas encore compris ce qui se passait. Mais le reste de mon corps prenait des décisions sans que je lui ordonne. Je quittai la maison. Mais je devais faire un truc. Oui, c`est ça, je devais faire ça! Je devais le faire. Ma tête venait de comprendre un truc et là j`allais le faire... Je contournai donc la maison, toujours avec mon couteau dans la main. J`ouvris la porte de derrière et me dirigea vers la chambre que je voulais. Je passai devant la chambre où Mère pleurait, mais je me foutais d`elle. Je devais faire ça avant! J`entrai silencieusement dans la chambre. Cousine, qui avait du être réveillé par notre dispute, releva la tête et se figea en me voyant. Il faisait noir dans sa chambre à cause des rideaux, mais elle devait surement très clairement voir la lame dans ma main. Je fis des pas lents vers elle et la regardai très longtemps avant de lever mon bras droit et de coller le couteau sur sa gorge. Elle émit un cri silencieux. Je me penchai pour être tout près de son oreille, sans bouger le couteau tranchant, et lui dit tout doucement :

-Chuuuuuut…

Cousine souffrait d`une pneumonie sévère depuis deux mois déjà et ça n`allait pas en s`améliorant. Même si elle ne se calma pas, je savais qu`elle ne pouvait pas crier à l`aide car elle n`avait presque plus de voix. Alors je me relavai, l`arme toujours sur son cou et la regarda durement. Des larmes se mirent à couler toutes seules. Cela ne me fit ni chaud ni froid et je lui dis, toujours tout bas :

-Tu as envie de mourir ou pas?

Elle respira péniblement à cause de sa maladie. Et ses larmes augmentèrent d`un seul coup, comprenant la raison de ma présence près d`elle. Je voyais dans ses yeux une peur indescriptible. Elle avait peur de mourir, mais surtout que moi je la tue. En attendant sa réponse, je promenai le bout de la lame sur sa peau pour y former des dessins imaginaires. Après de très longues minutes, comme elle était trop troublée pour me répondre, je retirai le couteau de sa gorge et parti. Ce n`est pas par pitié que je la laissai vivante, mais je savais que sa maladie s`occuperait de l`achever. Sinon, je pourrais toujours m`arranger pour l`éliminer… Maintenant que je savais comment tuer, tout devenait possible. Je marchais vers l`endroit où se trouvait toujours Mère. Elle ne m`entendis pas venir. Mais lorsque je laissai volontairement tomber le couteau au sol, le bruit décupla ses larmes. Je m`approchai, tombai à genou et elle ne réagis pas. Je la pris dans mes bras, mais elle lutta pour en échapper. Je la forçai à rester coller à moi et elle fini par accepter mes bras. Elle pleura incroyablement longtemps. Moi je restai immobile et aucune émotion ne traversait mon visage. Le temps passait et personne ne bougeait plus dans la maison. Cousine ne toussait plus. Était-elle morte? Peut-être. Mais je ne pouvais le confirmer alors. Mère pleurait toujours. Cela faisait deux jours maintenant que cette scène se déroulait. Ma mère s`endormait de fatigue parfois, mais aussitôt qu`elle se réveillait en sursaut et qu`elle me voyait, elle recommençait à pleurer. Je ne fermais pas l`œil durant ces 48 heures. J`étais toujours comme figé, absent. Une seule fois durant ce très long moment, je m`étais demandé si j`étais encore vivant. Je respirai, mon cœur battait toujours. Mais mon cerveau avait comme décrocher. Il était partie. Après ces deux longs jours, Mère se réveilla un après-midi et ne pleura pas. Je bougeai le cou. AOUTCH! Je n`avais pas bougé depuis un moment et là tout mes muscles étaient douloureux. J`aidai malgré tout Mère à se relever et à marcher, même si elle était très faible. Nous retournâmes dans la cuisine où ce qu`elle avait abandonné était toujours là. La pâte à pain à moitié pétri, les légumes qui avaient même commencé à moisir. La vie autour de nous avait poursuivis son cours même si nous nous étions arrêtés. Nous ne nous parlâmes pas durant une semaine et jamais nous n`avions quitté la maison. Cousine était morte deux jours après notre réveille. Mère ne pleura pas sa mort. Son cœur était déjà en miette et elle n`avait plus de larmes dans son corps, les ayant toutes utilisé pour me pleurer moi. Oui, parce que pour elle j`étais mort. Le Volodymyr qu`elle avait connu et aimer était mort. Celui qui se tenait devant elle, c`était un étranger qui avait pris l`apparence de son fils. Elle aussi avait revêtis un visage sans émotion et se manège dura un peu plus d`une semaine. Un matin, alors que je me préparais pour une autre journée silencieuse et ennuyeuse, j`entendis Mère me dire :

-Je vais au marché, tu viens avec moi?

Quoi? Elle me souriait et attendait ma réponse. Elle avait perdu la raison ou quoi? Elle se comportait comme si rien n`étais jamais arrivé. Je me levai et allait la prendre dans mes bras, croyant que tout allait enfin être comme avant, mais elle évita mon corps habillement et marchait vers la porte d`entrée. Une carapace? Un faux visage? Elle devait recommencer à vivre, mais je ne pensais pas qu`elle le ferait dans l`illusion. Je la suivis donc. Par la suite tout à été très différent. On avait cessé de m`insulter moi ou Mère. Plus aucun regard vers moi. C`était comme si je n`avais jamais existé. Aller au marché n`avait jamais été aussi tranquille. Tout le monde faisait comme Mère et essayait de créer l`illusion que je n`avais jamais assassiné ce gars. Mais moi je m`en souvenais et ça me faisait encore quelque chose. Non, ce ne sont pas de remords dont je vous parle, mais plus de la sensation qu`on a lorsqu`on se rappelle un souvenir heureux. On sourit, on essaie de se remettre dedans pour le revivre. Ben, c`est de ça que je parle. Tout le village fut bizarre durant un mois je crois, plus ou moins. Après, euh… Il n`y a pas grand-chose. Le reste de mon adolescence, malgré mes crises passagères qui faisait trembler tout le monde, fut assez tranquille. Mère recommença à me toucher au bout de trois mois. Après un an, tout le monde avait oublié. Pas oublier dans le sens de plus s`en rappeler, mais dans le sens de laisser en arrière. Parce que tous savait ce que j`avais fais. Ils nous menaçaient d`ailleurs tous. Ils voulaient notre départ. Ils le faisaient à Mère quand je n`étais pas là. Parce que tous devenait trop tranquille lorsqu`il me voyait. Ils avaient peur que je leur saute dessus surement! Les gens était toujours aussi énervant pour moi et j`étais une véritable boule n`énergie négative. Cela faisait fuir les jeunes de mon âge et les filles aussi. Personne ne voulait se risquer à me parler ou même me regarder. Certains étaient plus téméraire et ça arrivait parfois que lorsqu`ils nous demandaient de partir, je les frappais. Pas à mort, mais juste un bon coup pour qu`ils comprennent que j`étais toujours aussi menaçant. Pour passer le temps dans cet ennui total, je m`amusais le soir. Je sortais lorsque Mère dormais et allait dans les bas fonds de la ville. Ils y avaient plein d`arnaqueurs là-bas qui se foutais du meurtre que j`avais fais. Je jouais avec eux. À des jeux de hasard et d`argent. J`étais très intelligent pour manipuler celui qui croyait m`arnaquer. Je gagnai souvent beaucoup durant ses nuits. Le matin, je faisais la grâce matinée et quand Mère voulait me réveiller, elle trouvait l`argent et me laissai tranquille. Non, Mère n`aimait pas ça ce que je faisais. Mais comme ça nous permettait de vivre, de manger et de garder la maison, elle ne m`arrêta pas. Grâce à ce que je gagnais, je crois que durant mes 15 et 16 ans, nous avons pu avoir une vie relativement stable. Plus aucun meurtre, plus aucune crise majeure de vint réanimer la sensation que j`avais eu en tuant ce gars. Je m`ennuyais d`ailleurs beaucoup de ça. Maintenant que j`y avais goûté, la vie me semblait tellement fade sans ça. J`imaginais souvent que je tuais la voisine, ou le boulanger, des gens insignifiants. Mais ça ne me faisait rien. Je cherchai désespérément un moyen de retrouver toutes ses sensations, mais j`arrivai à la conclusion suivante : Rien appart le meurtre ne peux égaler le meurtre. Il ne me restait donc plus qu`à attendre… car je savais que je tuerais de nouveau un jour! J`en avais besoin! C`était devenu une nécessité, sinon c`était moi qui allait y passer!
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptyMer 18 Jan - 12:09


Chapitre 5 – Où elle-est?!! Réponds, sinon je t`égorge!!!

La mort de Mère – J`étais parti tôt ce matin. C`était une première pour moi, de me lever aussi de bonne heure et de partir avant que Mère soit elle-même debout. Mais j`avais mal dormis, mes songes étant hantés de cauchemars. Habituellement, mes nuits se déroulaient sans le moindre rêve. Je crois que j`ai dû faire des rêves seulement trois ou quatre fois durant toute ma vie. Ces choses là, c`était pas mon truc. Les autres rêvaient et moi je dormais dans le noir. Mais là, bizarrement, j`avais vécu cauchemar après cauchemar. Je ne me rappelle plus vraiment de quoi il s`agissait maintenant qu`un millénaire s`était écoulé, mais je savais que ces cauchemars avaient été suffisamment violent et troublant pour m`empêcher de dormir. En ayant marre de regarder le plafond en attendant que le jour se lève, j`étais sortis de mon lit extrêmement tôt et j`étais parti sans prévenir personne. Mère saurait que j`étais allé à la recherche de travail, comme je le faisais tout les jours depuis maintenant deux ans. Et lorsqu`on a 17 ans, que nos hormones son dans le tapis et que le monde entier est contre nous, réussir à être sympathique avec les gens était une tâche surhumaine. Surtout avec moi et mon caractère. Il y avait aussi ma réputation et un tas d`autres facteurs, mais bon, que voulez-vous! Voilà pourquoi je revenais sans travail à tous les soirs depuis deux longues et merdiques années. C`était une période de ma vie que j`avais profondément détesté. Chaque jour m`amenait encore plus de déception et de colère que la veille. J`avais le sentiment d`être coincé dans un cercle vicieux duquel je ne pourrais jamais me sortir. C`était extrêmement pénible à vivre, surtout pour Mère. Elle me voyait rentrer bredouille et malheureux à tous les soirs et pourtant elle ne perdait jamais espoir. Elle me disait qu`un jour les gens allaient réaliser le grand homme que j`étais et qu`ils m`accepteraient enfin dans leur communauté. Honnêtement, moi je n`y croyais pas, mais j`avais confiance en Mère et je lui disais que j`avais hâte que ce jour arrive. Ce matin là, alors que j`étais parti aussi vite, je me rappelle m`être dit que cette fois je réussirais pour que ma mère soit fière de moi. Quand on y repense, c`était bête de se mettre autant la pression alors que je savais que ça n`allait faire que me rendre encore plus en colère suite aux refus et aux insultes. Mais dans ma tête d`adolescent, ça m`avait donné le courage de quitter ma demeure. J`étais tellement naïf à cette époque de ma vie. Pas étonnant que la suite de l`histoire soit dramatique. Bah, c`était pas si difficile à deviner! Moi-même j`aurais pu le prédire juste avec mes cauchemars. Mais mon éternelle confiance en l`être qu`était ma mère m`avait aveuglé. Qui sait, si je n`étais pas parti aussi tôt, peut-être aurais-je pu la sauver?

Comme je l`avais prévu, je passai ma journée à me démerder pour qu`on accepte de me donner un travail, mais aucun ne voulait m`en accorder. Surtout par peur, mais certains, en particulier les nouveaux, se mettaient en colère et m`insultait. Je les aurais tous tué, mais j`avais promis à Mère de ne jamais recommencer. Ouais, je sais, je vous ai pas parlé de ça avant, mais c`est juste que je ne savais pas trop comment vous introduire ça. C`était il y a une semaine je crois. Ça avait sortit de la bouche de Mère sans prévenir. Sans vraiment y accorder d`importance, je lui ai donné ma promesse. Et la depuis, ça me pourri l`existence. Plus je me faisais dire non et plus je voulais tuer, mais cette barrière mentale qu`avait créé Mère, surement volontairement, me stoppai à tout les coups. Donc, encore une journée de perdue! Je suis rentré à la maison alors que le soleil venait de se coucher. Comme à l`habitude, j`entrai chez moi et me dirigeai vers la cuisine pour annoncer à Mère que j`étais toujours sans travail. Mais bizarrement, elle n`était pas là. Aucune nourriture n`avait été préparé, rien, c`était comme quand j`étais parti ce matin. Ce n`est pas à ce moment là que j`ai commencé à paniquer. C`est lorsque je l`es chercher dans toute la maison et que je ne l`es trouvé nulle part. Lorsque, en entrant dans sa chambre, j`aperçu ses draps tâchés de rouge. C`est là que je me mis à craindre le pire. Est-ce que ces idiots avaient finalement décidé de la tuer pour m`inciter à partir? Ça faisait des années qu`ils voulaient que nous partions, mais jamais nous n`avions cédé à leur menace. Là, ma première réaction fut de sortir dehors. De courir dans tout le village, de la chercher. Je ne pouvais tout simplement pas concevoir qu`elle était morte et surtout qu`une personne l`ai tuée. Mais au bout de plusieurs heures de recherches vaines, je suis revenu chez moi où je me suis adossé à la porte d`entrée pour reprendre mon souffle. C`est là que je sentis une présence devant moi. Instinctivement, je levai mes poings, près à la frapper. Mais ce fut cette vieille dame qui sortis de l`ombre, notre voisine d`en face. Elle s`approchait lentement de moi, mit sa vieille main sur mon épaule, ce qui me fis me détendre et elle me dit, dans un murmure triste :

-Ta pauvre mère a été reprise par le Seigneur ce matin, mon garçon. Je suis navrée que tu ne l`apprenne seulement que maintenant. Nous t`avons cherché partout, mais tu avais disparu.

Elle tremblait un peu et je mis mes mains sur ses épaules pour la soutenir. Je lui dis, très lentement :

-Où est-elle?

La vieille soupira lourdement, un peu par fatigue, mais surtout par tristesse. J`attendis qu`elle me réponde, mais mon cerveau allait exploser, je le sentais. Vite, dépêche-toi sinon je vais…

-Ils ont jeté son corps à l`extérieur du village. Au même endroit où les malades y sont jetés. La pauvre, elle n`était pas contagieuse, mais les autres avaient peur que oui.

Je fermai les yeux alors que je sentais une incroyable envie de vengeance. La vieille dame, même si elle ne m`avait jamais porté dans son cœur, caressa mon visage avec ses doigts âgés. Elle me força ainsi à la regarder et c`est là qu`elle me dit :

-Tu ne dois pas les blâmés, Volodymyr. Ils ont cru bien faire ainsi. Ça n`a rien à voir avec toi, alors ne te sens pas obligé de devoir agir. Pleure ta mère et ensuite pardonne-leur pour…

-NON!

Je la poussai et elle trébucha par terre. Elle en perdit le souffle, mais je m`en fichais. Je me mis à courir vers le fossé. Parce que c`était là, dans un trou, que l`on mettait tout les morts! Il devait être aux alentours de une ou deux heures du matin quand j`atteignis cette endroit sale. Il y avait une odeur horrible de putréfaction. On mettait de la terre sur les cadavres, mais train peu, ainsi, lorsque le soleil sortait, il tapait fort sur la chair. L`odeur ne me dérangeait pas et je me jetai dans le trou qui devait faire au moins deux mètres de profond. J`atterris sur un truc mou et un liquide dégoulina sur ma jambe. Je m`en foutais, ce n`étais pas mère, alors je continuai à chercher. Je ne voyais presque rien, mais je n`abandonnai pas. Au bout d`une demi-heure, je finis par tombé sur un cadavre pas encore en décomposition, je le déterrai et il s`agissait bien de la femme qui m`avait mis au monde. Je me figeais en touchant son visage sans expression. C`était la première fois de ma vie que je ressentais le besoin de vérifier si elle vivait toujours. Mon cerveau me faisait vivre une situation à la fois. D`abord, comprendre. C`est donc ce que je fis, je cherchai l`origine de sa maladie. Ma main pleine de terre heurta une plaie visqueuse sur sa jambe. Je ne voyais rien, mais c`était ça, pas de doute. Sa jambe, sa maudite jambe! Cette vieille blessure avais finalement refait surface et l`avait tué. C`est juste à ce moment là que je me rappelle que, depuis deux semaines environ, Mère évitait de se déplacer quand j`étais là. Elle m`avait donc caché sa condition, surement pour ne pas me décourager encore plus. Et voilà le résultat maintenant! Elle en était morte! Je la soulevai et la pris dans mes bras. Son corps était déjà si froid et le fais de serrer un être aussi flasque et glaciale créa un nœud très dur dans ma gorge. Aucune larme. Pourquoi je n`arrivais pas à la pleurer comme la vieille m`avait dit de le faire? L`odeur de putréfaction chatouillant toujours mes narines, je me couchai dans la terre humide avec Mère. Malgré la situation et cette envie constante de vomir, je réussi à fermer les yeux un instant.

Je me réveillai le lendemain. Cela me pris très longtemps avant d`oser regarder Mère. Désormais que le soleil l`éclairais, je pouvais constater que son corps était détendu et son visage paisible. Elle avait du énormément souffrir dans les derniers moments de sa vie, mais elle était morte dans l`acceptation. Mon corps n`avait pas d`émotion. Je n`étais pas triste ni en colère. J`étais juste seul. L`unique personne en ce monde qui m`avait aimé du début à la fin, venait de me laisser tomber. Je ne savais pas comment réagir à ça. Personne ne m`avait habitué à vivre sans Mère. Je n`avais d`ailleurs jamais envisagé une vie sans elle. Et je dois avouer que l`idée de me coucher là et d`attendre de mourir m`avait traversé l`esprit à plusieurs reprises. Que faire? Où allez? Pas au village, non, je ne voulais plus y retourner! Donc où? Je regardai une dernière fois Mère, lui donnai un baiser sur le front et je grimpai hors de ce trou. J`étais incroyablement sale, j`avais faim et très soif et je devais surement empester la mort, mais je me mis à marcher. Je portai la main à mon cou et emprisonna l`étoile du courage dans le creux de ma paume. Je me mis à marcher et à marcher sans arrêt. Je ne croisai personne, pas même un animal. J`atteignis un village voisin alors que le soleil état coucher depuis un bon moment. Je fermai les yeux une heure, pas plus, lorsque l`astre du jour m`obligeai à me relever et à poursuivre ma marche. Je ne savais pas où j`allais, mais je voulais juste partir loin, très loin. J`avais aussi souvent envie de m`arrêter et de me laisser crever, mais je devais poursuivre. Parce que Mère aurait voulu que je continue à vivre après elle. Au bout de trois jours de marche presque sans arrêt, mes jambes me faisait incroyablement souffrir, j`avais des ampoules aux pieds et je suis sur qu`ils saignaient. J`avais peine à respirer à cause de la chaleur et de la soif et ma tête tournait tellement. La fatigue et la faim, c`est deux là me firent m`arrêter, où plutôt m`écraser face la première dans le sable. Je me rappelle avoir entendu un oiseau hurler au loin. Puis, des vibrations étranges venir du sol. Le soleil m`aveugla alors je fermai les yeux et je perdis connaissance aux moments où des voix résonnèrent au loin…
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptyMer 18 Jan - 19:52


Chapitre 6 – Essaye pas de nous voler chose, je connais trois gars qui sont pire que la peste!

Mes années adultes – Marko, Andriy et L`Autre (il a un nom imprononçable!) furent les premiers à me trouver. Je n`es aucun souvenir de la manière dont ils m`ont vue puis recueillit. Je devais probablement être trop mort de soif et de fatigue, bref, complètement déconnecté de la réalité. Par contre, je me souviens très clairement de m`être réveillé dans une minuscule tente et d`en être sortis avec un mal de tête effroyable. C`était Marko qui m`expliqua la situation, m`informant de qui ils étaient et de où j`étais. Des marchands. Des nomades qui se promenaient de villages en villages pour acheter et vendre. Mais aussi, des gens très influent au niveau du commerce et a en juger par leur nombre et toute leur marchandise, ils devaient être les rois de l`économie de l`époque. C`était eux qui fixaient les prix, qui agissaient aussi de banque en quelque sorte. Les gens venaient leur emprunter de l`argent, mais s`ils ne remboursaient pas, le trio se faisaient un plaisir de venir cogner à leur porte et de tout leur prendre pour rembourser la somme empruntée. Ils étaient les maîtres ici et personne ne pouvait leur faire concurrence, pas même les nobles avec leur argent d`héritage. Je fus immédiatement attiré par leur métier. Moi qui n`avait été formé dans rien à par l`enseignement de Mère, je du apprendre sur le tas. Ce fut difficile au début, très difficile, car si je ne vendais pas assez ou à un prix trop bas, je devais rembourser l`argent perdu. Mais moi qui était pauvre, comme j`avais tout abandonné derrière moi après la mort de Mère, je dû trouver un autre moyen de tout rembourser ce que mon inexpérience me causait. C`est là que je débutai le commerce au noir. Et ni Marko, ni Andriy, ni l`Autre ne se posèrent de questions à propos de ma soudaine fortune. Cela leur était indifférent, j`étais totalement libre de mes actes ici. C`était un mode de vie que j`adorais. La liberté, mais aussi le pouvoir et la richesse. Je grandis et pris confiance en moi dans cette ambiance très survolté. Il y avait du bruit tout le temps, les gens allaient dans tout les sens, nous étions toujours en train de voyager, même en pleine nuit. Tout était toujours en perpétuel changement, les journées se ressemblaient, mais comme c`était toujours dans un nouvel endroit et avec des nouveaux défis, je n`avais pas le temps de m`ennuyer. Je ne pensais qu`à ça. Vendre, acheter, revendre, acheter de nouveau et vendre plus cher. Une vraie vie de dingue. Mais plus je le faisais et plus je trouvais ça facile et moins pénible. Le trio était fier de moi et après un an avec eux, ils se mirent d`accord pour me garder définitivement. Je fus très heureux, je me rappelle très bien avoir fêté ça avec la première pute venue. Ah oui, je ne vous ai pas encore parlé de ça! Ben vous deviez vous en douter, avec le rythme de vie que nous avions, le sexe faisais partie intégrante de notre quotidien. Nous vivions tous ensemble et il n`était pas rare que l`un de nous se paye du bon temps comme ça. Je ne me rappelle pas de ma première fois, je crois que j`étais trop saoul pour ça, mais bon, ça s`est passé quelques mois après avoir intégré le réseau commercial de mes nouveaux amis. Le pouvoir, l`argent, la luxure, la liberté, c`était le bon temps! Pas un jour je ne repensai à ma vie d`avant et je ne la regrettai pas. J`avais définitivement tourné la page et fais une croix sur la possibilité de revenir en arrière. Le passé était le passé. Et puis maintenant, j`avais enfin espoir en mon avenir. Je voyais des possibilités que je n`aurais jamais cru réalisable lorsque j`étais coincé dans mon minable village. J`avais toujours autant de colère en moi, que chaque fibre de mon être produisait. Seulement maintenant que j`étais adulte, je me rendis compte que je pouvais la canaliser puis l`utiliser lorsque nécessaire. Cela devins une arme redoutable, puisque désormais je pouvais la libérer uniquement lorsque nécessaire. La sagesse vous me direz! Non, l`expérience plutôt. Cette découverte me permis d`avoir une meilleure vie, de me concentrer uniquement sur mon travail. Je n`explosai plus au cinq minute à cause de raisons inutiles. Je me gérais et se fus presque un soulagement. J`avais besoin de cette stabilité, sinon je crois que je n`aurais jamais survécue aussi longtemps. Les gars me donnait de plus en plus de responsabilités, chaque nouvelle année avec moi les convainquant que j`étais un élément important dans leur réseau. De mon côté, je me faisais un nom dans le commerce illégale. Je ne me rappelle plus du pseudonyme que je prenais, mais j`étais celui qu`il fallait venir voir pour avoir la meilleure marchandise de contrebande. Je me fis beaucoup d`amis. Il avait confiance en moi et mon ambition. Je prenais de plus en plus de pouvoir et ça flattait mon ego démesuré de l`époque. Oh oui, je me croyais intouchable, invincible dans ce temps là! Bon, c`est encore le cas aujourd`hui, mais c`est différent.

Lorsque j`avais 21 ans, Andriy découvrit ce que je faisais. Il est venu me voir dans ma tente et aussitôt que je le vis entrer, je savais que j`étais démasqué. Il avait un visage grave. Sauf qu`il me sourit et me prit dans ses bras. Euh… Ne vous inquiétez pas, moi aussi je ne comprenais rien à ce moment là. Il me tapa le dos et me dis qu`il était fier de moi. Je le regardai, tout surpris. Il a longtemps ris alors que je m`attendais à me faire tuer pour avoir joué dans leur dos. Andriy me dis qu`il se doutait de tout depuis avant même que je commence. Il savait que je finirais par faire un truc du genre. Mais il ne se doutait juste pas que j`allais créer un réseau aussi solide. Je me rappelle lui avoir dit, très sérieusement :

-C`est le mien, pas touche!

Le rire qu`il me fit après. Lui, Marko et l`Autre s`en fichait. Ils ne me demandèrent qu`un maigre 2% de mes revenus annuel, étant donné que j`utilisais en parti leur marchandise et leur personnelle. J`acceptai de leur verser la somme et je n`entendis plus jamais parler de ça après. J`avais eu de la chance d`être tombé sur des arnaqueurs comme eux. Pas dans le sens qu`ils m`arnaquaient, non, dans le sens qu`ils savaient dans quoi j`étais embarquer et qu`ils me respectaient. À vrai dire, se sentir ainsi encouragé et accepté était très nouveau pour moi. Jeune, comme vous le savez, je n`avais même pas droit à un regard des gens de mon village. Aujourd`hui, je me sentais chez moi, avec les miens. Je menais la meilleure existence que je n`aurais imaginé vivre.

Un jour, environ un mois après mes 23 ans, l`Autre alla interrompre mes négociations avec un client téméraire et me demanda de le suivre. Je confiai le reste de la vente à un sous-employé et le suivi, très intrigué par ce qui se passait. En faites, l`Autre était réputé pour avec un caractère horrible, pire que le mien. Donc avec lui, il fallait toujours mieux être de son côté que de lui opposer une quelconque résistance. Il m`expliqua en chemin qu`un de nos vieux clients avait cessé de nous rembourser ce qu`il nous devait. À en voir par l`humeur de l`Autre, ça sentais le massacre. En fait, tout ceux qui devais de l`argent à l`Autre était en danger de mort. Marko laissait des chances et Andriy un peu moins, mais quand même, les deux étaient moins drastiques que celui que je suivais. Il ne m`avait jamais laissé assister au « règlement de compte ». C`était donc une première pour moi et j`avais le sourire aux lèvres. Ça arrivait souvent que lorsque notre gang revenais dans un village, que des règlements de compte avait lieu et là je crois que c`est mon jour de chance pour celle-ci. Nous marchâmes jusqu`à la maison de l`homme et l`Autre ne frappa pas, non, il défonça littéralement la porte. Je le suis, indifférent à ses méthodes. Il avait une carrure de taureau, alors autant s`en servir. Je restai près de l`entrée, pour prévenir une tentative de fuite. Dommage, je ne voyais rien d`ici comme l`Autre était entré dans une pièce adjacente à celle où j`étais. Je les entendais juste gueuler tout les deux, l`Autre enterrant évidemment sa victime avec sa grosse voix grave. Je soupirai d`impatience. Je sentais que ça allait être long. J`aurais aimé mieux poursuivre mes négociations, je suis sur que j`aurais fini par l`avoir lui… On m`appela et je quittai l`entrée pour la fameuse pièce où il y avait plein d`action. Tout avait été saccagé, l`homme d`une quarantaine d`année était à genou au sol et l`Autre tenait un couteau dans sa main. Il m`avait appelé pour quoi au juste? Pour que j`assiste à tout ça en bon public que j`étais? Non, je retourne à ma tente moi! Minute. Attend une minute. Couteau plus victime égale meurtre. Donc il va y avoir un meurtre! Mon passe-temps favori, celui que j`avais accomplie une fois il y a des lustres et qui me manquait terriblement!! Enfin l`opportunité de tuer s`offrait à moi. Mais c`était l`Autre qui allait ressentir le plaisir que moi je recherchais depuis des années. Il fallait que je le stoppe! Vite! Je mis donc une main sur son épaule et lui dis, alors que l`homme tremblait toujours au sol :

-Laisse-moi m`occuper de ça…

Il devait me laisser le faire. Je devais le faire sinon j`allais exploser. J`en avais marre d`attendre l`occasion! Tuer, tuer, Seigneur que je voulais tuer! L`Autre me dévisagea. Oh non… Il doute. Arrête de douter de moi! JE VEUX TUER! Il finit par me tendre l`arme que je pris sans la moindre hésitation. L`Autre sembla soudainement fier. Mais je me foutais de lui. Je n`avais d`œil que pour ma proie qui avait même reculé lorsque je m`approchai d`elle. L`Autre sortit à l`extérieur. Aussitôt qu`il eut quitté la pièce, je bondis sur cette merde et l`assassina froidement. Il poussa des cris qui me cassèrent les oreilles. Je ne l`avais pas tué du premier coup, pour faire durer le plaisir, mais là, il me gâchait mon fun en me déchirant les tympans! Je lui tranchai donc rapidement la gorge, juste sous le menton et il ferma sa gueule. ENFIN!!! 9 ans que j`attendais ça!! De pouvoir ressentir à nouveau ça! J`avais presque oublié à quel point c`étais enivrant! Le paradis sur Terre! Ah ah ah! Je sortis de là avec une nouvelle vitalité qui fit bien rire l`Autre. Je l`ignorais mais il n`aurait jamais du faire ça (pas rire, m`encourager à tuer, vous êtes nul!)…

À ce moment là de l`histoire, vous me connaissez assez pour savoir que je ne reste pas un suiveur longtemps. Ben être aux ordres de mes trois amis était très amusant, mais je voulais plus. Voilà pourquoi lorsque l`Autre mourus mystérieusement, je pris sa place auprès de Marko et Andriy. Bon ok, pour être honnête avec vous, j`ai demandé à quelqu`un de faire certaines choses qui on plus ou moins fait en sorte de lui peut-être, mais c`est pas sur, faire avoir un accident. Ça arrive à tout le monde de tomber sur une lame de couteau traînant au sol et d`ensuite chuter dans un ravin qui par hasard se trouvais là, non? Ça arrive tout le temps ses trucs là! Bref, l`Autre est mort et j`ai pris sa place comme troisième tête du commerce Ukrainien. Nous étions dans une bonne période, nos affaires allaient très bien. L`année de mes 26 ans était LÀ belle année! Tout s`annonçais bien et nous allions faire un paquet d`argent. Nous avons ainsi recommencé nos tournés dans tout le pays, nous arrêtant même beaucoup plus au sud-est. Il y avait là un pays intéressant à arnaquer. Ben oui, il faut dire chose comme elles sont. Et alors que j`avais tout les pouvoirs il m`a… Non, je vais trop vite là. Ok, retournons une semaine en arrière pour que vous compreniez bien. Donc, nous avons débarqué tout près de la frontière turque. Nous avons commencé à marchander avec eux. Un client me demandai comment j`allais alors que je négociais férocement avec un autre. Je lui accordai un regard rapide. Il avait la peau blanche et des yeux bizarres. Mais il était surtout vêtu étrangement. Il était tout emmitouflé dans de grands tissus. Euh… Je ne savais pas comment réagir. Je lui dis d`attendre une minute, pour que je finisse avec l`autre. Lorsque je tournai mon regard vers le bizarre, il avait disparu. Je le cherchai des yeux, mais il était nulle part. Sur le coup, je m`en foutais et recommença mon travail. Je ne pouvais pas savoir que ce gars m`étudiais. Qu`il voulait savoir si j`étais le bon. Je ne le revis pas avant là là. Donc, j`avais tout les pouvoirs, tout s`annonçait bien et lui, il réapparait brusquement devant moi alors que nous étions en fin d`après-midi. Je le regardai avec surprise et je ne vis pas son geste. Il me frappa à la tête, je ne sais pas avec quoi, je ne voyais pas. Je perdis connaissance avant de toucher terre…
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptyMer 18 Jan - 23:07


Chapitre 7 – La souffrance mène à la puissance? Vraiment? Alors ils vont tous souffrirent, AH AH!

Ma transformation – Le Turc était à côté de moi lorsque j`ouvris les yeux péniblement. J`étais très faible à cause du coup vicieux qu`il m`avait porté à la tête. Je ne savais pas quoi faire d`autres que de me mettre à l`insulter. Il ne me laissa pas déverser ma colère et il mit sa main froide sur ma bouche pour que je me taise. Rectification, sa main était brûlante tellement elle était froide sur ma peau. Je le regardai avec des yeux noirs, démontrant une rage dont seule j`étais capable. Il n`était pas dû tout impressionné. Je voulais lui mordre la main pour qu`il me lâche, mais il appuyait tellement fort que de tout mon corps, seul mes yeux pouvaient encore bouger. C`était le moment le plus humiliant de ma vie. C`était aussi le plus interminable. Il me maintint comme ça presque une heure, regardant le soleil descendre dans le ciel. Mon incapacité de bouger me mettait encore plus en colère et cela augmentait ma respiration. Cette dernière était déjà assez pénible à cause de sa grosse main de débile que je m`épuisais très rapidement. Après une heure, sois lorsque le soleil fut complètement couché, il enleva sa main. Grosse merde! Il savait très bien que j`étais tellement épuisé que je ne bougerais pas d`un millimètre. Et moi, idiot comme j`étais, j`étais entré dans son jeu et maintenant j`avais l`air d`un mort. Je fixais le ciel noir. Le Turc s`approcha de moi et déposa sa main glaciale sur mes paupières pour les fermer. Géniale, s`il me forçait à dormir en plus, je n`allais pas rester conscient bien longtemps. Mes yeux restèrent fermés lorsque je sentis son haleine dans mon cou. Bon sens, il faisait quoi là? Un pincement de plus en plus puissant fit sursauter tout mon corps et un cri s`étouffa dans ma gorge. LÂCHE MOI LE CINGLÉ! La douleur devenait si forte, trop forte. Tout mon corps se crispa lorsque ce malade me lâcha enfin. Des hurlements naissaient et s`accumulaient dans ma gorge à mesure qu`une brûlure envahissait tout mon être. AAAAAHHHHH!!! J`ai détesté ça! Seigneur, que j`ai détesté ça! Le Turc m`a alors déplacé. Je ne sais pas où il m`emmena, mais ma douleur me paralysait, m`empêchant de me débattre. Ce salaud avait bien planifié son coup! Il me connaissait, il savait que je me fatiguerais moi-même à cause de mon entêtement démesuré. Il savait qu`il n`aurait qu`à attendre et que par la suite j`aurais été sans défense pour me… faire son truc qui brûle! Non, c`était plus que ça, son truc me tuait et je ne pouvais rien y faire. Il devait bien rire là, cette merde qui me transportais je-ne-sais-où! La douleur était si intense que je voulais la crier, l`évacuer en même temps que ma rage. Mais je ne pouvais pas faire ça! Parce que si je le faisais, le Turc allait être content, content que ce qu`il m`avait fait marchait vraiment. Non, je ne pouvais pas lui donner ce plaisir! Mon petit idiot, je ne te donnerais jamais ce que tu veux! Tu ne m`auras jamais! Je suis plus fort que toi, plus fort que la mort! Les yeux fermés et la mâchoire serrée, je l`entendis rire. Son rire était mauvais. C`est ça, tu commences à comprendre! AH AH! Il me souleva et me jeta sur un truc mou et vivant. Un cheval? Quoi! Il n`était pas sérieux là? Je l`entendis parler avec des gens, mais un bourdonnement dans mes oreilles causé par cette douleur me rendait sourd. Je n`entends pas les mots. En plus, ils parlaient en turc, enfin je croyais. Je connaissais un peu, comme il y avait un vieil homme qui parlait le turc au village où nous nous étions installés il y a une semaine, mais je ne pouvais pas comprendre les mots. On m`attacha rapidement. J`étais tellement concentré à ne pas crier que je ne remarquai pas que le Turc s`était approché de moi. Il dit quelque chose qui ressemblait à « loin », à moi ou bien aux autres, je ne savais pas. Il voulait dire quoi par là? Et cette maudite douleur qui augmentait en plus! Une personne grimpa sur le même cheval où l`on m`avait mis. Un rire me parvint. Celui du Turc, j`en étais sûr. Soudain, le cheval décolla comme une fusée, m`arrachant un gémissement, ce qui me força à me pencher vers l`avant pour ne pas tomber et me casser la gueule. Mais ce simple effort pour me maintenir sur le cheval augmentait trop ma douleur. Mon cou, qui était entouré par un incendie entra alors en contact avec du tissu, probablement des vêtements de l`homme qui dirigeait le cheval. D`abord une fois, puis deux… huit… douze… Mais malgré tout, je ne pouvais pas me laisser aller à ma souffrance, aussi grande sois-t-elle! Vingt-deux… Il n`y avait que les faible qui pleurait. Trente-huit… Le cheval accéléra. Cinquante-neuf… Mon cou recevait des coups encore plus fort et il n`y avait aucune façon de l`éviter, sinon j`allais perdre l`équilibre et tomber en bas du cheval. Cent-quatre… Ah non! Je devais tenir, je le pouvais! J`arrêtai de compter après Huit-cent-quatre-vingt-neuf… Je sentis soudain de l`eau qui refroidissait mes joues brûlantes. Il pleuvait ou quoi? Non!? Alors, ça veut dire que… Mon cerveau torturé par la douleur toujours plus puissante pris un très long moment avant de comprendre ce qui m`arrivait. Des larmes? DES LARMES!!! C`est à ce moment très précis que je craquai… Et mon cri que j`avais retenue depuis le début déchira la nuit…

***

Le Turc m`avait vendu à des marchands de je-sais-pas-quoi. Il avait dit que j`étais un criminel et que j`avais une maladie bizarre qui guérirait au bout de 4 ou 5 jours. Bref, il avait raconté n`importe quoi et ces idiots l`avaient cru et m`avait embarqué! Je ne sais pas combien ils m`avaient payé, mais ça ne devait pas être beaucoup pour qu`ils acceptent de prendre un malade avec eux. Ça, ou ils étaient vraiment désespéré. Peu importe, lorsque ma « maladie » allait être passé, j`allais leur faire vivre un enfer. Moi vivant, je ne serais jamais un esclave au service des autres! D`ailleurs, je sentais que la douleur était moins forte. Alors comme ça, je n`allais pas mourir? Le Turc avait donc dit la vérité sur cette supposé maladie. À mon avis, c`était une maladie de merde! Souffrir comme si on avait été jeté vivant dans un incendie était nul comme symptôme! Peu importe, je sentais que mes forces me revenaient. J`étais couché sur le sol depuis un bon moment déjà. Cela fait quatre jours qu`ils me conduisaient un peu plus profondément en Turquie. Personne ne s`occupait de moi. Ils me laissaient là, sans me parler, venir me voir ou même m`apporter un peu d`eau. J`aurais tué pour une seule goûte d`eau! Cette maladie merdique devait être contagieuse parce que la distance qu`ils maintenaient en permanence entre moi et eux était presque exagéré. Ils m`avaient foutu à genre vingt mètres de leur feu. Les nuits étaient fraîche à ce temps-ci de l`année. Pas que j`avais froid, mais plus il y avait un écart important entre ma température à moi et l`extérieur et plus j`avais l`impression de souffrir. Mes derniers moments humains furent lamentablement merdique. J`endurai tout autant que je le pouvais, mais après quatre jours, je n`en pouvais tout simplement plus. Il y avait une limite supportable à la douleur. Même si je me sentais de mieux en mieux, je voulais que tout s`arrête, que je puisse enfin respirer normalement ou mieux, mourir tout de suite pour ne plus jamais avoir à souffrir. C`est durant cette nuit où il m`avait jeté au loin, c`est à ce moment là que mon corps changea. Je sentis tout en profondeur. La douleur décupla d`abord sur mes mains. Je serrai extrêmement fort la mâchoire à ce moment là pour ne pas crier. Tout se transforma, je le sentais et lorsque le mal changeait d`endroit à ravager, le lieu précédent était libéré de toutes souffrances. Ainsi, je pu d`abord remuer mes doigts, puis bouger légèrement mes bras et mes jambes. L`incendie se termina par mon cou et ma tête. Mon cerveau bouillait, m`empêchant de réfléchir. Cela dura si longtemps cette dernière phase de ma transformation. Mais lorsque soudainement tout s`arrêta, je poussai mon dernier souffle humain. Mon cœur cessa de battre. Durant une bonne grosse minute, c`était comme si j`étais vraiment mort. Tout était noir, je ne sentais plus rien, je ne pensais plus à rien. Puis, je perçu de l`agitation au loin. De la chaleur. Des odeurs. Une soif… J`ouvris mes yeux pour la première fois depuis des jours. Vous savez comment sait. Tout est wow, vous savez plus où regarder même si tout est analyser et bla bla bla. Ça on s`en fou. L`important, c`est que l`animal en moi, celui qui avait pointé le bout de son nez deux fois dans ma vie, écrasa mon moi actuel et le kicka dans un coin très profond de mon cerveau. À la niche, le faible! Ne m`entendant plus remuer, les marchands s`approchèrent de moi, toujours couché au sol, les yeux grands ouvert sur le monde. L`un d`eux troubla mon champ de vision en rentrant dedans. Mon salaud! Je levai le bras en voulant l`attraper par le collet mais je… comment dire… j`ai comme un peu creuser plus loin que le dessus de son corps. Hey, c`est pas de ma faute si mon bras c`est carrément enfoncer dedans! Je ne pouvais pas savoir. La suite est importante. Il était déjà mort comme j`avais touché des organes vitaux. Il était tout flasque et pencher sur mon bras. Du sang se mis à dégouliner paresseusement sur moi. Je me rappelle l`avoir regardé descendre le long de mon bras alors que les autres marchands courraient et hurlaient vers leur monture. Dégouté d`avoir encore le gars accroché après moi, je me suis levé en un bond surréel et avais jeté son cadavre au loin. Je regardai ensuite ma main toute rouge. Soif, soif, mon amie la soif! Je me rappelle d`elle, petite coquine! Vous pouvez très aisément comprendre la suite. Je cours. Je les tue. Je les bouffe. Fin. Ces gars là sont sans importance dans mon histoire. Alors voilà ce qui arrive ensuite. Je suis couvert de sang, il y en a autant à terre, que sur moi, que dans mon ventre. Je regarde mon chef d`œuvre sans vraiment comprendre pourquoi ça viens d`arriver. Lorsque j`entends un truc derrière moi. C`est minuscule, mais je le ressens très bien, comme si on m`avais hurlé dans une oreille. Je me retournai et le vis lui. LUI! Lui je vous dis! Le Truc! Je ne savais pas comment réagir, mais j`avais très envie de lui réserver le même sort que mes charmants casse-croutes. Avant que je n`ai pu réagir, il me dit dans ma langue, avec un gros accent :

-Tu es parfait! Tout simplement parfait! Je savais, dès le premier coup d`œil que tu serais un vampire de légende. Tu seras mon allié. Ta puissance en tant qu`humain nous permettra de devenir des rois!

Il était si fier de lui là, en délire totale quoi. Je le regardai un moment puis lui dis :

-Nous?

Je sursautai en entendant ma voix. Shit, c`était la mienne ça? Avant j`avais toujours se ton grave, comparable à un croassement qui me tapait sur les nerfs. Là, non, ma voix était si agréable à mon oreille. Décidemment, je commençais à aimer ça. Le meurtre d`une pichenette, la voix sublime et… Le Turc voulu me parler mais je me sauvais. Il devait croire en une fuite car il me rattrapa aussitôt et m`agrippa. Je grognai et lui attrapa le cou.

-JE VEUX JUSTE ME VOIR, LÂCHE-MOI!!!

Là, le truc le plus délirant se produit. Je sentis mon énergie grandir. Et le Turc se figea et tomba à genou. Je sentais un truc ultra-fort passer de son corps à lui au mien. La sensation que ça me fis. C`était… mieux que le meurtre! Impossible, rien n`est aussi puissant que ça! Mais alors, pourquoi ça sa l`étais? Je fermai les yeux et lorsque tout fus « rentré » en moi, je le lâchai. J`entendis son corps tomber raide comme une pierre et se briser en trois gros morceau. Je le regardai puis sursautai lorsque mon corps assimila l`énergie. Pour vous décrire ce que ça fais, disons que c`est très semblable à des frissons qui parte du bas vers le haut de votre colonne vertébrale, puis qui électrocute votre tête et vos quatre membres subitement. C`est si délicat comme sensation, mais aussi presque orgasmique. Ouais, je vous le dis, c`est délicieux! En parlant de délicieux, un goût apparu dans ma bouche à la fin. Je n`avais pas le souvenir d`avoir goûté une chose pareille. C`était pas mauvais, mais assez désagréable puisque je n`étais pas encore habitué, ah ah! Je me souviens avoir ensuite couru. Puis m`être arrêté lorsque j`atteins ce que je voulais. Un lac. Je m`approchai alors que les rayons du soleil commencèrent à jaillirent à l`horizon. C`est là que je me vis. Narcisse est tombé amoureux de son reflet, pas vrai? Et bien moi, je fis un Narcisse de moi-même à ce moment là et je vis la plus belle chose au monde! Ça m`a passer depuis, pas d`inquiétude, mais sur le coup, je me rappelle avoir ris. Un gros rire, long et diabolique. La raison de ce rire, la voici : Je suis un Dieu!!!

AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptyVen 27 Jan - 23:08


Chapitre 8 – Toi, toi et toi, approchez! Désoler les gars, mais votre éternité s`achève plus tôt que prévue!

La purification de l`Ukraine – La première chose que je fis dans ma vie de vampire, après avoir tué Le Turc, fut d`écrire. Pour la première fois de toute ma vie, j`avais une irrésistible envie d`écrire. J`avais appris à le faire avec Mère qui m`avait enseigné, tout comme elle m`avait appris à lire et à compter. Mais merde, maintenant que j`y repense, j`étais devenu un Dieu et la seule chose que je voulais faire s`était écrire! J`écrivis dans la langue des nobles, une liste de lois. Sur du papier de faible qualité que j`avais trouvé en revenant au campement de mon buffet à volonté. Bon, il n`était pas si à volonté que ça comme il ne restait plus de sang dans, en tout cas! Ces feuilles là, elles étaient si minables et de piètre composition qu`elles auraient pu se déchirer en soufflant dessus. Durant une ou deux journées, j`écrivis tout ce qui me passait par la tête. Des choses que je voulais faire et qui avait bizarrement la formulation de règle. Je ne savais pas encore ce que j`étais, mais je savais que je devais écrire sur ce que je savais de moi et du Turc. Force. Vitesse. Soif. En transformer d`autres. Comment il avait fait déjà? Il m`avait mordu? Oui, c`est ça, il avait planté ces dents dans ma peau. Est-ce que moi je pouvais le faire aussi? Je finis d`écrire sur cette pensée. D`autres. En transformer d`autres. Les trois pages recto-verso que j`écrivis n`était qu`un brouillon. Je le savais, même à ce moment là. Je savais que j`étais encore trop ignorant sur mon nouveau moi pour tout prendre ce que j`avais écris à la lettre. J`attendis que l`encre sèche, puis je pliai très soigneusement mon œuvre. Bon, je faisais quoi là? Je regardai les cadavres déchiquetés au sol en réfléchissant. Marko et Andriy, bien sûr! Je devais le retrouver et leur dire que je n`étais pas mort, que j`allais bien. Ils devaient s`être fait du soucie pour moi. À ce moment là, j`espérais qu`ils n`avaient pas quitté la frontière turque. Je ne savais pas trop où s`était, mais une odeur, celle de mon créateur, guidait mes pas. Je voulais savoir où il avait été avant de venir me voir, quatre jours après m`avoir vendu. Je suivais la trace depuis un petit moment déjà avant de m`arrêtai subitement. Il y avait une odeur que je connaissais. De où au juste? Qui sentait ça? Saleté de cerveau, je ne me rappelais presque pas de ma vie avant. Oui, un peu, mais s`était si bizarrement mélangé et embrouillé. On aurait dit qu`en devenant un vampire, on avait jeté mon cerveau dans le feu et qu`on avait ensuite repris les cendres pour les foutres dans mon crâne. Tout était sale et ambiguë. Je ne savais pas si, par exemple, j`avais vraiment eu une seconde mère appelé Cousine ou si ça c`était la vie de quelqu`un d`autre. Ce ne sera que bien plus tard que ma mémoire se replacerait normalement, mais ça, on s`en fou. Donc, l`odeur! Je forçai ma mémoire pour trouver. Je cherchai, je voulais absolument me rappeler à qui appartenait cette odeur, parce que je savais qu`elle me conduirait exactement où je voulais. Qui, merde, QUI? Je me concentrai un peu plus et sentis un phénomène assez semblable à celui avec le Turc se produire. Mon corps assimila les très très faibles traces de cette odeur. Je sais, en ce temps là, mon pouvoir obéissait à lui-même. J`ignorai son fonctionnement. Mais, je le remercie aujourd`hui, parce que si je ne l`avais pas eu à ce moment là, je ne les aurais jamais retrouvé. J`étais un si mauvais traqueur, surtout à cause de ma jeunesse. Et mon pouvoir me permis alors de compenser ma faiblesse et je me mis à suivre cette trace. Traquer l`énergie est mille fois plus facile que de traquer l`odeur. Enfin, c`est le cas pour les vampires, qui dégagent une si grande quantité d`énergie dans chacun de leur mouvement. Quand je chasse l`humain, je me fis à l`odeur, c`est beaucoup plus simple. Bref, je suivis celle de Marko, parce que c`était bien la sienne, j`avais fini par la reconnaître. Celles de plusieurs marchands que je connaissais étaient également là, mais je me concentrai sur Marko. L`odeur d`Andriy chatouilla mes narines lorsque je fus presque arrivé chez moi, dans mon pays. Finalement, j`aperçu au loin un paysage familier. Je ne m`arrêtai pas et fonçai comme un fusée vers la tente que partageais mes deux amis. J`entrai facilement à l`intérieur, provoquant un coup de vent qui agita la toile et fit sursauter les deux hommes. Je m`arrêtai à côté d`eux ce qui eu pour effet d`accroitre leur surprise. Je vis le regard de Marko changer pour de l`horreur et je vis Andriy empoigner son arme la plus proche, même si ces yeux à lui étaient effrayé. Je ne réagis pas. Mon silence et mon inaction convainc Marko de prendre la parole. Il me dit, très calmement et avec la voix fébrile :

-Vol?... C`est bien toi?

Je ne réagis pas. Andriy essaya à son tour, en retirant sa main de son couteau, toujours sur la petite table à sa droite :

-Tu es… changé!

Je souris et ils reculèrent brusquement. J`ignore pourquoi je n`avais pas envie de les boire. Même aujourd`hui, je ne sais pas pourquoi mon corps n`avais pas soif d`eux. Ces deux gars là n`avaient pourtant rien de particulier. Mon cerveau se rappela juste rapidement des bons moments passés ensemble. L`anniversaire de mes 18 ans, par exemple. Un moment mémorable. Il m`avait offert quoi déjà? Euh… Ah, s`était si embrouillé!

-Enfin tu nous reviens! Nous avons cru en ta mort! Où étais-tu passé?

Marko me sortis de mes pensées confuses. Ils sourirent ensemble et je crois avoir baissé les yeux. Inquiet, Marko fit un pas en tendant la main vers moi :

-Vol?

Tout se passa très vite. J`ai attrapé la main de Marko et l`ai attiré vers moi. Je lui mordis le cou et bue une petite gorgée pour être sûr que ça marche avant de m`éloigner de lui. Comment j`avais fais ça? Sans le tuer en plus! J`en sais rien moi! Les dents et le menton dégoulinant du liquide rouge, je lui dis alors que son visage se tordit de douleur :

-Pas question de vous laissez derrière moi!

Je crois que je disais ça plus pour moi que pour eux. Je regardai alors Andriy qui était paralysé sur place. En voyant le sang sur mon visage puis le cou meurtri de son vieil ami, Il se mit à courir. Mais moi j`étais toujours là. Je me rappelle avoir simplement étiré le bras et attrapé son poignet. J`ai tiré et il est revenu vers moi comme une poupée de chiffon. Je le mordis à son tour et cela, toujours avec le même contrôle de moi. À vrai dire, la soif me dominait toujours, même encore aujourd`hui, mais comme avec mon pouvoir, c`était instinctif de ne pas sauter sur tout ce qui bouge. Ma soif était comparable à un ado. Elle aimait beaucoup déconner, mais quand venait le temps d`agir sérieusement et logiquement, elle envoyait chier tout ce qui vie et allait se coucher. Ouais, je sais, c`est spécial mon truc! Mais il faut dire que je suis généreux avec ma soif et que je lui donne souvent des bonbons, alors elle avait du le sentir tout de suite. Je déposai les corps de Marko et Andriy au sol et les observai. Merde, c`est vrai alors que c`est comme ça qu`on transforme! Mes deux amis semblaient souffrir le martyr, comme c`était mon cas il y a maintenant trois jours. Pauvre eux, ils allaient vouloir me botter le cul à leur réveille. Je m`assurai une dernière fois que tout fonctionnai comme prévue et je sortis de la tente. Heureusement qu`il faisait nuageux et que le soleil était caché, parce que je n`étais absolument pas couvert de la tête au pied comme le Turc. Je regardai autour de moi. Tous s`activaient normalement, se préparant à leur journée. Je me mis donc à marcher vers une tente pas très éloigné après avoir essuyé ma bouche discrètement. Lorsque le jeune homme que je cherchai me vis, il se crispa. Avant que je ne lui parle, il me dit nerveusement :

-Monsieur Volodymyr? Ça fait…

-… longtemps, je sais!

Il trébucha presque en m`entendant. Comme je devais me dépêcher de partir avant d`attirer trop l`attention, je fus direct :

-À partir de maintenant et pour une durée indéterminée, toi et les cinq gestionnaires de la marchandise, vous serez intendants. Moi, Marko et Andriy devons voyager à l`extérieur, nous partons immédiatement. Informe les autres et je compte sur vous pour garder nos performances habituelles. Non, je veux plus! Si nous entendons parler d`une seule perte annuelle, vous êtes tous mort, compris?

Il hocha vigoureusement la tête pour dire qu`il comprenait. Surtout que mes yeux rouges devaient tellement l`effrayer, qu`il ne voulait pas me contredire. Je voyais bien la confusion dans son regard, mais j`étais son patron et surtout il me connaissait et savait que je pouvais exécuter les menaces que je lui disais. Je m`apprêtais à le laisser, mais il gémit :

-Que dois-je dire aux autres? Que vous êtes en voyage pour…

Je le regardais méchamment mais il poursuivit :

-… Pour, pour compléter notre alliance commerciale avec le Nord??

Il était hésitant, mais si intelligent le petit. Je lui souris, mais je crois qu`il en eu plus peur qu`autre chose :

-Exactement, dis leur ça.

Il se détendit et me répondit avant de détaler comme un lapin :

-Vous serez fier de nous, partez en paix.

Je le regardai courir avec un air de découragement. Je devais partir au plus vite, puis reprendre en main tout ça en revenant, pour réparer leurs gaffes de débutants. Sur ce, je suis revenu auprès de mes deux mordus. Je les regardai un moment alors qu`ils faisaient de leur mieux pour ne pas hurler. C`est sans me retourner que je partis avec eux.

***

J`avais choisi une vieille cabane abandonnée pour attendre la fin de leur transformation. Je les avais étendus au sol, dans des vieilles couvertures qui avaient été laissé ici après le départ du précédent propriétaire. Je m`étais assis au sol, près d`eux et je ne les avais pas quitté une seule seconde. Même si ma soif revenait tranquillement me hanter, je refusais de les abandonner comme le Turc avait fais pour moi. Dans ma tête, je croyais que leur transformation se terminerait en même temps et que, après quatre jours, tout comme moi, nous serions tous pareille. Sauf qu`au matin du troisième jour, Andriy compléta sa transformation. Je regardai Marko qui lui souffrait encore le martyr. Par contre, je devais m`occuper de Andriy qui me regardai bizarrement à présent. Se fut donc ce que je fis, même si j`étais silencieusement inquiet pour mon second ami. Je parti à la chasse avec Andriy et nous discutâmes en chemin de la situation. Il me surprit lorsqu`il me sourit. Il était donc content d`être devenue un vampire? Je ne le su jamais, comme il n`était pas très démonstratif de nature. Durant toute notre chasse, qui me permis en même temps de me nourrir moi, je pensai à Marko et espérai qu`il ne se réveillerait pas durant notre absence. Mon angoisse du se sentir, car mon pouvoir faisait des siennes et tua l`humain que j`attrapai avant même que je le boive. Andriy écarquilla les yeux et me dit :

-Comment peux-tu faire ça?

Je relevai la tête, le corps de ma proie à moitié vidé :

-De quoi tu parles?

Je suis sérieux, je ne savais pas du tout que j`étais spécial à ce moment là. Et le pouvoir de mon futur garde du corps aussi était inconnu lorsque nous terminâmes à la hâte notre repas. Le sien, ah, je ne me rappelle pas quand il l`a découvert. Je crois que c`est environ une semaine après ce moment. Peu importe, cela n`avais fais que nous inquiéter tout les trois, comme le réveille que Marko avait créé tout un drame. Bon, je vous explique. Lorsque moi et Andriy somme revenu à la cabane, Marko était toujours là. Ce ne sera que deux jours après le réveille du premier, que notre retardataire complètera sa transformation. Attendre ainsi aussi longtemps avait été bizarrement facile pour moi, mais pas pour Andriy qui me criait sans arrêt après parce qu`il voulait partir d`ici. Il avait en faite surtout le désir de tester ses nouvelles capacités de vampire. Mais, à chaque fois, il finit par se calmer tout seul et alla s`assoir le plus loin possible de Marko. Lorsque ce dernier se réveilla enfin par contre, Andriy s`approcha et il sautilla presque d`énervement, comme un gamin. Je l`ignorai, n`ayant d`attention que pour mon ami. C`est là que… disons juste que ça nous a sauté en pleine figure. BAM! Moi et Andriy furent soudainement très lourd, si lourds que je fus forcé de presque me coucher au sol. Je sentis mon corps aspirer un truc puis, en me sentant soudainement plus fort, je me relevai comme si de rien était. Sauf que ce n`était pas le cas pour Andriy. Je compris en une demi seconde que la seule personne qui pouvais nous faire subir une telle chose, c`était Marko. Je l`attrapai donc et le souleva du terre, ce qui lui fis ouvrir les yeux. Il me regardait avec ses nouveaux yeux rouges.

-Arrête!

Il ne semblait pas comprendre. Andriy gémissait toujours à cause de cette énergie puissante qui le paralysait au sol. J`empoigna donc fermement Marko et me concentrait sur son regard :

-ARRÊTE!

Il était si confus. Que faire? Il était évident qu`il ne connaissait pas encore son bouclier à l`époque. Il avait seulement deux minutes de vie! Je fermai donc les yeux et me remémora ce que j`avais fais avec le Turc. Mon pouvoir, je voulais utiliser mon pouvoir. Mais ça ne marchait pas. Hé merde! Aller! Je me concentrai tellement que je ne vis pas que Marko avais tourné la tête et vue son vieil ami en train de souffrir. Vas-y, fait-le! J`entendis Andriy soupirer de soulagement et j`ouvris les yeux. Marko me regardait tristement. Quoi? J`avais réussi ou pas? Comme le nouveau-né avais l`air en pleine forme, j`en déduis que non. En colère, je le lâchai et reculai, haletant légèrement. Andriy se releva péniblement et nous nous regardâmes ainsi une bonne minute avant que Marko ne chuchote, en baissant la tête :

-Je suis si désoler, mes amis. Je… je ne comprends pas…

Il n`était pas le seul à ne pas comprendre, nous étions trois. Andriy s`inquiétait pour nous deux, comme il me voyait abattu et moi je m`inquiétais pour moi-même. Je savais que mon corps pouvait faire un truc et aspirer un autre truc. Mais merde, comment ça marchais? J`aurais bien aimé avoir le mode d`emploie à ce moment là. Moi et Andriy nous dirigeâmes vers la porte, faisant signe à Marko de nous suivre. Ce fut mon ami qui expliqua au nouveau réveillé ce qui se passait. Moi, je courrais en silence et lorsque vint le moment de nous nourrir pour montrer l`exemple, se fut avec rage que je décapitai ma proie avant de la boire. J`étais si frustré de ne pas être capable de… J`étais si frustré!

Deux jours plus tard, j`étais toujours dans le même état dépressif. J`étais assis contre un gros rocher alors que Marko et Andriy « s`entraînaient ». Le premier avait compris que ce qu`il pouvait faire était une sorte de vague. Enfin, il appelait ça comme ça. L`autre avait aussi découvert son truc, où du moins, il croyait l`avoir découvert, mais c`était pas tout à fait vrai. Je les regardai à l`écart et je n`avais pas dit un mot depuis le réveille troublant de Marko. Les deux essayaient de me faire réagir, mais ils se rendirent vite compte que tout ce que je faisais c`était de caresser des bouts de papier pliés un peu trop soigneusement. Je ne les avais pas relu depuis leur écriture, mais je ne cessai d`y réfléchir. Alors que je regardai toujours le vide en étant perdu dans mes pensées, je sentis Andriy courir vers moi et me bousculer brusquement :

-Allez, Vol, viens t`entraîner avec nous!

J`avais levé vers lui un regard meurtrier et il avait ricané. Inquiet, Marko nous rejoins en un clignement d`œil et mis la main sur l`épaule de son vieil ami. Il lui dit :

-Laisse tomber, Andriy. Notre très cher Vol est juste préoccupé ces temps-ci… Viens, je crois avoir compris comment te coincer!

Toujours partant pour un défi, l`autre me laissa tranquille et ils recommencèrent leur manège. Je ne sais pas pourquoi je restai avec eux et les supportais. Ils étaient si proche l`un de l`autre et moi j`étais juste le gamin qu`il avait recueillit un jour. Pourquoi je perdais mon temps avec eux? Ça aurait été si simple de les avoir tués ou abandonnés après les avoir mordu. D`ailleurs, pourquoi j`avais fait ça? Ce n`est que maintenant que je réalise que je venais de me créer deux boulets et ce, volontairement. Bon sang, pourquoi j`avais commis l`erreur de les transformer en vampires? Je les regardais à présent avec plus d`insistance. Je me levai alors que Marko projeta son bouclier très grand et m`approchai. Ils me regardèrent et ils furent surpris, surtout Marko qui m`avait sentis entré dans sa « vague » sans en subir les effets. Je sentis en effet un chatouillement, mais il était plutôt agréable ce chatouillis. Les deux me dévisagèrent :

-Vol!?!

Marko dis mon nom comme un reproche. Je le regardai et lui dis, pas très heureux du ton de sa voix :

-Quoi? Vous vouliez que je…

-Non, pas ça! Tu ne sens rien?

-Mais de quoi tu parles!

Je commençai à m`énerver. Il s`approcha de moi et je sentis le chatouillis augmenter, me faisant un bien incroyable. Je souris et il dit, un peu offensé :

-Il n`y a rien de drôle!

-Non… Je le sens ton truc…

Je mis ma main sur son épaule et il se plia en deux aussitôt, alertant Andriy qui l`attrapa et le tira loin de moi. En colère, l`autre me cria de ne plus recommencer. Je rouvris les yeux et tranquillement je leur expliquai, avec une voix assez inquiétante :

-J`ai compris… Je sais comment ça marche… Il faut juste aimer ça… Je ne dois pas le forcer, il se fait tout seul, à condition que… j`aime ça... C`est fascinant!

Marko voulu se relever, alors Andriy l`aida. Ce dernier me regarda avec haine, mais pas le premier. Non, il se mit même à rire et à me féliciter pour avoir trouvé le premier comment fonctionnait mon pouvoir. Je ne compris jamais pourquoi Marko ne m`en a jamais voulu pour l`avoir utilisé comme cobaye. Andriy lui, mit près d`une semaine avant de me pardonner. D`ailleurs, il mit le même temps avant de comprendre et maîtriser son pouvoir de confusion. Pour Marko, ce fut plus long. Un an je crois, avant qu`il puisse avoir la même maîtrise que maintenant. Mais au moins, lorsque tout commença, il pouvait nous inclure nous dans son bouclier, ce qui était juste suffisant…

***

Nous avions un mois tout les trois lorsque mon plan entra en exécution. Lorsque je leur dis pour la première fois en leur montrant mes règles, ils refusèrent tout les deux avec une violence que je ne leur connaissais pas. Je respectais leur choix et ne les forcèrent pas à accepter immédiatement. Seulement, alors que nous chassions en silence, Andriy s`approcha de moi alors que Marko était plus loin et me dis :

-Une purification, donc seulement les méchants, c`est bien ça?

Je le regardai avec un sérieux qui du le dérouter car il arrêta même de respirer. Avant que son ami ne revienne près de nous, je lui dis :

-C`est ça. Ceux ayant un comportement que nous jugerons correct, seront épargnés.

Il me sourit faussement et regardai deux fois derrière lui. Je savais qu`il voulait accepter, mais que Marko l`incitai à refuser à cause d`un argument quelconque. Ce gars là n`avait pas un bouclier pour rien, il était le plus pacifiste, raisonnable et protecteur de nous trois. Andriy me ressemblait plus, il était plus impulsif et jeune d`esprit. Mais il n`était pas con pour autant, voilà pourquoi, quand je l`entendis me dire ceci, je ne pu que le respecter d`avantage :

-Mais qui sommes nous pour juger, Vol? Nous ne sommes personne à part trois commerçants ayant été changé en vampires!

Marko revint vers nous à ce moment là en s`essuyant la bouche. Comme nous avions arrêté de parler, il se douta de quelque chose, il ne pouvait en être autrement. Je leur souris à tout les deux et m`éloignai tranquillement. Je savais que Andriy se joindrait à ma cause dans peu de temps et que, pour nous protéger tout les deux, Marko nous suivrait partout où nous irions. Et c`est en effet ce qui se passa. Je n`eu pas à attendre longtemps, car deux jours après cette conversation, Andriy me dit oui. Marko se sentit rejeté, mais il ne le fit paraître que deux secondes avant de me dire oui aussi. Dans ma tête, je chantais et je dansais de joie! Je les traitais même de bande de naïf! Mais je ne leur dis que ceci dans la réalité, avec une neutralité parfaite :

-Demain, nous prendrons la route vers l`extrémité des frontières Est et ensuite nous progresserons vers l`Ouest, en faisant des détours du Nord vers le Sud si jamais des traces de vampires se font sentir. Ainsi, s`il n`y a pas de questions, je déclare la grande purification de l`Ukraine… ouverte.

C`est sur ces paroles cérémonieuses que nous partîmes vers l`Est. Je savais que ce travail allait être long et incroyablement demandant. Trouver tous les vampires de l`Ukraine, les rencontrer, les juger et, parce que ça ne veut pas dire qu`il va y avoir une suite mais, peut-être les exterminer. Nous allions nous fier aux règles que j`ai inscris puis retranscris avec quelques modifications avant d`avoir annoncé à mes confrères mes intensions. Nous arrivâmes à l`extrémité Est du pays et déjà ça s`annonçait prometteur. Andriy avait repéré une odeur de vampire et Marko et moi confirmâmes rapidement sa remarque. Il serait donc notre numéro un. En faites, Un fut une grande surprise. Car Un nous conduisit vers Deux. Je sais, vous allez être tout mélangé dans pas long, mais que voulez-vous, je n`allais tout de même pas apprendre le nom de ces merdes par cœur! Vous l`aurez compris, nous avons suivis la trace de Un qui nous a mené à sa compagne, Deux. Notre première rencontre avec eux fut assez brusque, car Un était protecteur et ne voulait pas que nous approchions de sa compagne. Je n`avais jamais vue de femme vampire avant elle et je dois avouer, que ça donnais envie de croquer quelques cous ça! Elle était petite, mais incroyablement éblouissante et si attirante avec sa longue chevelure dorée. Mmmm! Le gars me vit la reluquer et n`apprécia pas du tout :

-Que voulez-vous!??

Marko avait étendu son bouclier pour nous protéger. Je commençai à peine à percevoir les sources d`énergies autour de moi. Cela indiquait que mon pouvoir s`améliorait et prenait de la puissance. Je ne savais pas comment il faisait pour grandir aussi vite, mais je ne m`en plaint pas. C`est grâce à cette nouvelle facette que je su que la femme avait plus d`énergie que l`homme. Cela m`intriguai. J`écoutai d`une oreille distraite ce que Andriy et Marko racontait à Un. En faites, nous nous étions mis d`accord que se serais eux qui interroge ceux que nous allons trouver. Ça faisait mon affaire, comme je ne quittai pas des yeux la petite blonde qui évitait timidement mes regards. Petite coquine! Au bout d`un moment, je vis Un se fâcher et nous crier que nous n`avions pas le droit de les tuer. Dommage, j`aurais passé une nuit avec Deux avant de la torturer. Mais que voulez vous, c`est là vie! Je n`avertis personne et me jetai sur Deux après avoir poussé Un. Andriy se chargea de la réception du mâle et le castra d`un bon coup de pied. Je vis Andriy faire une passe à Marko en lui lançant Un et lorsqu`il entra dans son bouclier, il s`écrasa au sol comme une vulgaire mouche. Moi j`avais attrapé Deux et je la maintenais contre moi pendant que mes deux acolytes déchiquetaient le corps de son compagnon. Je la sentis se débattre, mais ça ne faisait que m`encourager encore plus. Il faut le dire, notre force de nouveau-né nous a grandement aidés durant cette période. Elle finit par se calmer dans mes bras et c`est à ce moment là que je la pris par les cheveux et tira très fort. Pas besoin de vous dire que scalper une personne pour la première fois est très excitant. Surtout quand la femme à les cheveux très très long. Je la laissai retomber au sol et mis mon pied sur sa tête. Alors que j`écrasai son crâne contre le sol boueux, je lui dis :

-Ce que tu es faible!

Elle essaya de parler mais elle bouffait ainsi plus de terre. J`enfonçai mes doigts dans ces épaules et tira vers le haut. Mon pied est toujours sur ça tête je vous rappelle. Je n`eu besoin que de quelques secondes pour la décapité et la rendre inerte. Marko et Andriy me regardaient en souriant alors que je jetai son corps au sol et vint les rejoindre :

-Vous savez les gars, je crois que je vais y prendre goût!

Même si Marko avait été réticent au début, maintenant qu`il avait tué son premier vampire, il était du même avis que moi. Le couple Un et Deux fut une bonne inauguration pour notre purification. Et les autres qui allaient suivre, allaient nous rendre encore plus heureux. Car tout cela n`était que le début… Trois, Quatre et Cinq furent très facile à trouver. Ils étaient un petit clan légèrement plus au nord que notre position actuelle. Rapidement je les ai détecté et en ai informé les autres. Ils semblèrent surpris par ma sensibilité soudaine et croissante, surtout que eux n`avaient pas sentis leur présence. Lorsque nous arrivâmes près d`eux, je su immédiatement qu`ils seraient à exterminer. À leur pied, se trouvais quatre humains en transition pour devenir vampire. L`énergie qui se dégageaient des futurs vampires était gigantesque! Elle me donnait faim! Non, c`est pas une erreur là, j`avais soif du sang, mais j`avais faim de leur énergie. Trois était l`auteur de tout ceci, ayant créé Quatre il y a quelques années et Cinq depuis seulement quelques mois. Trois me faisait beaucoup penser au Turc et ça me donnait envie de le massacrer en premier. Mais, je devais d`abord laisser Marko finir de les interroger. C`était la « procédure ». J`attendais le signal de mes amis avec impatiente. Ah oui, je vous ai pas parlé de ça, le signal pour dire de les attaquer, pour les prendre par surprise, c`est : Je crois que nous n`avons pas d`autres choix. Il est long, je sais, mais c`est une idée de Marko et je n`ai pas protesté. Donc aussitôt que notre cher bouclier à prononcer ces montagnes de mots, moi et Andriy décollèrent en même temps. Il n`y avait pas de compétition entre nous, mais savoir qui tuerai le plus vite nous incitai à accélérer nos meurtres. Cinq me semblait être le principal souci, comme il était un nouveau-né, au même titre que nous trois. D`ailleurs, heureusement que Marko était là pour paralyser nos adversaires parce qu`ils nous avaient vue venir et que Trois était même en position pour s`enfuir. Son bouclier était vraiment d`une utilité remarquable. Andriy utilisa son propre pourvoir sur Quatre et puis sur Trois alors que je me jetai sur Cinq. Il était coriace le petit, mais moi j`était plus fort que lui. Je me rappelle avoir sentis mon pouvoir se manifester naturellement en même temps que mon plaisir. Comme ma main était en contact avec son dos, je lui aspirai toute l`énergie de cet endroit. Je le sentis alors fragile là où mon pouvoir avait fait effet, alors je frappai et son dos se fissura littéralement en deux. Wow! J`aperçu ensuite des vertèbres dans sa colonne vertébrale qui était toujours intact. Alors, je les agrippai et tirai vers le haut. En un coup, je séparais sa colonne du reste de son corps et lorsqu`il atteint le sol, son cou se rompit. J`avais tant de possibilités, tant de puissance avec mon don! Lorsque je me retournai, Marko et Andriy étaient debout, les yeux fixer sur les quatre humains qui souffraient. Ils ne les avaient pas encore tués? En une demi-seconde je les rejoins. Marko me regardait gravement et me dis :

-Tu n`as pas prévue de règle pour ça, non?

Il avait raison. La transformation. Je me penchai et effleurai le cou encore ensanglanté de l`un d`eux, le faisant crier de douleur. Je sentis une salve d`énergie sortir de son corps et ça me donnai envie de lui aspirer et… Il arrêta de respirer et de bouger. Andriy me donna un coup dans le dos :

-Arrête de faire ça à tout le monde Vol!

Je ne réagis pas et touchai à l`autre à côté, qui se vida de son énergie en moins de deux secondes. Cette fois, se fut à Marko de me crier dessus :

-VOL! On pourrait les épargner! Ils n`ont rien fait et ne sont théoriquement même pas des vampires encore!

Je m`arrêtai. Il avait encore raison. Mais il n`en restait plus que deux sur quatre. Pourquoi ces deux là pourraient vivre et pas ceux que je venais de tuer? Je levai mon regard vers mes amis qui hésitaient tout d`un coup à me contredire. Je me levai donc et marchai vers les deux qui vivaient toujours. Je me penchai sur eux et les effleurai légèrement. Marko et Andriy me laissa faire. Lorsque je me relevai après, mon corps assimila le tout, ce qui me boosta littéralement! Mes acolytes ne réagirent pas, mais je savais qu`ils étaient déçu de moi. Aller les gars, ne soyez pas fâché! Ce qu`ils pouvaient être ennuyeux! Malgré tout, nous avons poursuivis notre chemin sans nous retourner. Le départ de notre purification avait très bien été, probablement trop bien, car là, ont ne croisait plus personne. Les journées devenaient longues et pénibles. Nous ne faisions que courir sans arrêt, les sens à l`affut, pour détecter des nouvelles personnes à juger. Nous en croisâmes deux ou trois, mais ils étaient digne de vivre. Enfin, c`est ce que Marko me dit. Moi je le croyais, mais disons que pour un, je l`aurais bien décapité! Ensuite, lorsque nous sommes enfin tombés sur un vampire à punir, au bout de deux mois et des poussières, ce fut une grosse déception. Tous des cas isolés! Je préférai les laisser à Andriy et Marko. Six, Sept, Huit et Neuf furent ainsi. Des ennuies mortels! Dix et Onze ne furent pas mieux. Il s`agissait de deux femmes qui restaient ensemble parce qu`elles avaient apparemment peur de ce qu`elles étaient devenue. J`aurais bien aimé les garder vivante et jouer un peu avec elles, mais il fallut qu`elles nous avouent avoir tué injustement environ une cinquantaine d`humains parce qu`elles ne pouvaient pas se contrôler. Dommage qu`elles soient aussi idiotes que cute! Cette fois j`agis simplement et je bouffai leur énergie à toutes les deux pour nous débarrasser de ces cruches. Le prochain par contre, il fut un vrai cadeau. J`adore le chiffre douze à cause de lui! Nous sommes tombés sur lui par pur hasard, alors que nous nous étions arrêtés un moment. Je ressentis son énergie très tardivement, ce qui eu pour effet de nous surprendre comme c`est lui qui nous avait trouvé en premier. Douze avait une énergie si particulière, si subtil, que ça me fascinai aussitôt. On aurait dit qu`elle était plus semblable au humain qu`à nous. Quand nous nous mirent à le dévisager avec méfiance, il nous sourit en levant les mains, dans un signe d`amitié. Je ne sais pas si vous avez compris, mais moi pas à ce moment là. Il avait l`air « gentil » et ces yeux étaient bizarrement dorée. Bon, là vous avez compris! Douze était un végétarien. C`est d`ailleurs ce qu`il nous dit lorsqu`il fut un peu plus proche de nous. Marko semblait le plus surpris, comme il avait toujours espéré une autre option au meurtre des humains. Mais moi, ça ne me faisait pas plaisir du tout! Ça venait tout débalancer MES règles et MES principes que j`avais établis pour que l`Ukraine marche droit. Là, ce cinglé de bouffeur d`animaux débarquaient et nous disais que ce que nous faisions c`était mal! J`entrai alors dans une colère noire et lui dit :

-C`est toi qui agis mal! C`est toi qui est contre-nature! Tu es un déshonneur à notre race!

Il sembla si surpris par ma réponse qu`il ne réussi pas à argumenter contre. Andriy m`appuya aussitôt, mais pas Marko. Je le regardai avec étonnement et il s`excusa même. Je voyais que dans ces yeux il aurait tellement aimé me suivre, mais que pour lui, le végétarisme était ce qu`il avait toujours attendu. J`aurai dû punir Marko pour sa trahison, mais à la place, je déversai ma colère contre Douze. En un sixième de seconde je fus sur lui. Comme s`il avait lu dans mes pensées, Andriy attrapa Marko par le bras et l`empêchai d`intervenir. Et cette merde de végé, il essaya de s`enfuir! En plus d`être irrespectueux de notre race, il fuyait comme un lâche! Je fis un bond ultra rapide et le rattrapa en un rien de temps. Il essaya de me parler. Wow, tu es vraiment intelligent toi, tu vois que je fonce sur toi et au lieu de te m`attaquer, tu veux me parler! Pour le faire taire, je lui donnai un coup sur la tempe qui le projeta littéralement au sol. Il était sur le dos lorsque moi j`étais déjà près à le mettre en pièce. Il ouvrit de nouveau la bouche pour me parler mais je donnai un coup de coude dedans, se qui lui disloqua la mâchoire. Je lui empoignai donc par la suite et l`arrachai d`un coup. Voilà, essaye de me parler maintenant, le naze! Pour qu`il arrête de me regarder avec sa pitié, j`enfonçai mon doigts dans son œil et tira vers le haut, faisant fissuré puis fendre son crâne en deux avant de l`arracher complètement. Il bougea encore ce qui me fit rire. Il avait vraiment un visage horrible et malgré tout il se laissait presque faire. C`est là la différence entre nous Douze, toi tu es incapable de t`assumer et de réagir et moi, ben je suis moi! Je regardai son cerveau tout gris et tout sec en me demandant pourquoi il était aussi anormal ce vampire. Son unique œil toujours intact me regardait bizarrement. Je lui fis un coucou de la main avant d`aplatir son visage avec la force de mon poing. Il arrêta alors de bouger et son cerveau tomba raide hors de son crâne. J`eu un petit ricanement en me levant et en piétinant volontairement son cerveau dysfonctionnel. Je revins vers mes acolytes qui étaient toujours tendu et je m`essuyai le pied au sol tout en les regardant sévèrement. Andriy relâcha son ami, non sans le pousser un peu, déçu lui aussi par son comportement. Je lui fis un regard pour lui demander de se calmer. Je dis alors solennellement, en ne quittant pas Marko des yeux :

-Il a été puni parce qu`il déshonorait notre race avec son comportement. À partir de maintenant, tout vampire qui agit contre notre nature, sera exterminé.

Marko baissa les yeux. Il voyait bien que je lui lançai un avertissement. Je me rappelle qu`il avait gardé le silence très longtemps après la mort de Douze. Notre quotidien était répétitif, alors pour ne pas trop vous ennuyer, je vais sauter quelques uns de nos meurtres. En faites, il y a en a eu plus que nous le croyons. Et tout ça n`était que le début. Lorsque nous avions passé au travers de la moitié du territoire Ukrainien de l`époque, dépassant parfois un peu les frontières lorsque nous sentions des traces pas très loin, nous avions rencontré 31 vampires. Plusieurs étaient des nomades qui venaient de pays voisins, mais nous les avions tout de même jugés et exterminés lorsque nécessaire. Le nombre de nos meurtres se portait alors à 21. Justement, la dernière de nos victimes fut très agressive. Je me rappelle vaguement que nous l`avions rencontré après des jours de traque. Il avait fini par ralentir et se faire intercepter au bout d`un moment, volontairement je crois. Il ne nous avait pas laissé nous exprimer et c`était jeté carrément sur Marko, comme il était le plus proche. Mais il venait de commettre sa première erreur, car le bouclier de mon ami le cloua au sol. La suite est plus excitante, alors je vais vous épargner notre long échange avec lui. Lorsque je fus à côté de lui, près à lui prendre toute son énergie, il se releva d`un coup et m`agrippai par le cou avant de reculer suffisamment pour être hors de porté de Marko. Il ne s`arrêta pas tout de même. Je me fâchai et utilisai mon pouvoir, ce qui lui fit lâcher prise. Avant que j`ai le temps de réagir, il était encore sur moi. Comment il arrivait à être aussi rapide? Je n`avais jamais vue ça! Même mes yeux de vampires ne pouvaient analyser ses mouvements. Ça avait même du être cette capacité, ce pouvoir, qui lui avais permis de nous échapper durant des jours et là de s`être enfuis du bouclier de Marko. Ce gars commença à me frapper et je ne sentis presque rien. C`était bizarre en faites comme sensation. Je me rappelle dans nos premiers meurtres, certains arrivaient même à me faire mal, mais là… rien! Il du sentir que ce qu`il faisait ne fonctionnait pas car il s`arrêta et me dévisagea une demi-seconde. Ce fut juste assez pour que je lui attrape la main et le vide totalement de son énergie. Les frissons de l`assimilation qui suivirent furent un peu plus délicieux, sans trop que je sache pourquoi. Mes deux amis me rejoignirent par la suite. Ce ne fut que le soir venu, lorsque nous nous sommes arrêté pour célébrer la moitié de notre accomplissement que je leur racontai ce qui m`était arrivé.

-Comment ça tu n`as rien sentis? Il t`a frappé avec son don, non?

Je hochai la tête de haut en bas à Marko, toujours en silence. Andriy et lui échangèrent un regard surpris. Ce fut le premier qui nous sortis une explication logique :

-Ça ne me surprend pas beaucoup, Vol. Voilà maintenant sept mois que tu résistes à nos pouvoirs respectifs. Je crois que tu as simplement atteint une autre étape avec ton don. Une étape encore nébuleuse, mais qui dépasse la simple immunisation aux pouvoirs.

Je le regardai avec des yeux absents. Et s`il avait raison? Si j`avais effectivement le don de pouvoir résister à tout progressivement. Alors, où serais le plaisir de se battre et de vivre? Je ne voulais pas de ça! Sur le coup, je ne réagis pas vraiment, mais le lendemain, j`avais pété une crise de la mort. Marko tenta de me raisonner, mais j`avais besoin d`être seul. Alors je me suis mis à courir. Le problème, c`est qu`eux ne voulaient pas m`abandonner. Ils se mirent à me suivre en accélérant le plus qu`ils pouvaient. L`idée de les assassiner tout les deux m`a alors traverser l`esprit, mais je n`avais personne appart eux. Ils étaient les seuls qui pouvaient me comprendre, me supporter, m`obéir malgré mes instants de folie. Je crois que c`est ça qui m`a calmé. En faites, la colère que j`avais à cause de mon pouvoir venait plus de mon ancien moi. De ce petit humain insignifiant qui un jour avait réalisé qu`il était spéciale et destiné à un avenir grandiose. Et ça, cette réalisation là, je l`avais vécu avec ces deux gars là, qui ne pouvaient pas se résoudre à m`abandonner. Nous sommes donc restés ensemble. Par la suite, il n`y a plus jamais eu d`opposition, de discutions sur ce que nous allions faire. En faites, Marko et Andriy se sont juste mis à me suivre et à m`obéir sans rouspéter. Nous n`étions plus trois vampires en purification désormais, j`étais le chef et eux, mes subordonnés. Je n`ai jamais compris pourquoi notre situation a changé aussi drastiquement et en un seul instant. Peut-être est-ce mon envie de partir qui les avaient convaincu qu`ils ne devaient surtout pas me quitter? Je n`en sais rien. Mais le fais de devenir ainsi le leader incontesté me redonna de la motivation et me permis de tranquillement, au fur et à mesure des meurtres, trouver des avantages à mon pouvoir et de l`accepter par la suite. C`est donc ainsi que nous terminâmes la purification complète de notre pays adoré. Tout les vampires furent trouvés, interrogés et jugés. Celle qui nous permis de clore notre mission, la quarantième, fut un heureux hasard. Elle avait aux alentours de 16 ans physiquement, mais elle me donnait l`impression de ressembler à une petite fille d`à peine 13 ans. Elle nous expliqua qu`elle avait suivis notre trace depuis un bon moment déjà et qu`elle désirait se joindre à notre clan. Le rire que je fis! Il dura plusieurs minutes, alors que Marko et Andriy regardaient Quarante, pas très convaincu de vouloir d`elle. La petite le pris mal, elle voulait vraiment faire parti de notre clan apparemment. En faites, à cette époque là, je ne voyais pas notre trio comme un clan, je ne le voyais que comme une collaboration que je dirigeais. Mais cette minuscule larve était beaucoup trop… jeune! Elle n`était même pas une femme! Elle ne nous sera d`aucune utilité! Je n`avais jamais rencontré ce genre de cas avant, alors, un peu comme avec Douze, je ne me posais pas trop de questions et je l`ai tué avec une pichenette. C`était vraiment désespérant de voir qu`un abruti avait transformé une enfant! Je n`eu pas vraiment à consulter mes amis, car je savais qu`ils pensaient comme moi. Quarante fut notre dernière, pour le moment…

***

Je regardai l`encre séché avec un regard absent. Je ne savais pas vraiment comment réagir à cela. Ma version finale. Celle qui réunissait toutes nos nouvelles lois ainsi que les anciennes que j`avais écrite étant un nouveau-né. J`avais deux ans je crois. Ou peut-être trois, je ne me rappelle plus clairement. Marko et Andriy étaient en train de parler avec nos intendants. Ils nous avaient fait perdre un profil de presque 3%, ce qui était inacceptable! Marko ne voulait pas les tuer, même si moi j`avais incroyablement envie de les boire pour le souper. Je devais reconnaître que c`était une bonne idée de m`avoir retenu, car nous aurions besoin d`eux dans un avenir proche. À présent que notre première mission était terminée, la seconde allait bientôt débuter. Elle par contre, elle serait beaucoup plus longue et compliquée à accomplir. Mais bon, nous avions l`éternité pour… Non, je m`arrêtes tout de suite, je ne veux pas que ça prenne plus de dix ans! L`éternité, c`est une illusion! Si on commence à ce dire qu`on à le temps parce que les vampires on l`éternité, alors autant crever tout de suite! Enfin, mon encre est sèche. Je me mis à caresser le rebord des pages avec une concentration à toute épreuve. J`avais beau avoir un petit creux, rien ne pouvais troubler mes pensées à ce moment là, pas même le bruit familier de mes commerçants, tout autour de ma tente. Je me mis alors à murmurer, pour moi-même et pour mes lois :

-Un jour… dans très peu de temps… Toute l`Ukraine va te respecter…

VOUS! PAS TE! Parce qu`il y a plusieurs lois! Merde, pourquoi j`ai fais une faute en parlant, moi? Bon, sur le coup je n`avais pas réagis, mais aujourd`hui je sais très bien que ce n`était pas par hasard si mon inconscient m`avait fait dire autre chose que ma pensée. Le hasard ça n`existe pas! Il n`y a que le temps qui puisse nous affecter, en bien ou en mal. Mon pouvoir grandissait en ce moment même, alors que je caressais toujours mon œuvre écrite. J`allais en effet devenir grand, mais ce ne serait qu`une question de temps…
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: L`histoire de Volodymyr Holmes   L`histoire de Volodymyr Holmes EmptyDim 5 Fév - 21:40


Chapitre 9 – Prosternez-vous tous devant moi, votre Roi, non… votre Dieu!

Mon ascension au pouvoir de l`Ukraine – Je dirigeai le commerce, mais pas le reste. Les vampires que j`avais jugé digne de vivre dans mon pays ne me connaissaient pas pour autant. Je devais créer mon royaume. Et pour réussir à faire ça, je devais me trouver un château et aussi des fidèles. Déjà à l`époque, je savais que j`étendrais mon royaume uniquement à mon pays adoré. C`était clair, net et précis, comme si rien d`autre n`existait dans ma tête que l`Ukraine. Mes fidèles amis me suivaient toujours partout. Ce ne fut pas compliqué de leur expliquer que nous devions à nouveau délaisser notre famille commerciale pour construire notre empire à la place. Les marchands poursuivraient leur vie tranquille et nous nous pourrions intervenir si les choses venaient à dégénérer. En effet, nous nous avions volontairement à l`époque intégrer au conseil des intendants. Nous serions des références extérieures, ne prenant pas les décisions quotidiennes. Mais nous aurions un droit de veto et nous pourrions intervenir dans les affaires des intendants à n`importe quel moment. Cela nous assurera ainsi un contrôle éloigné de cette entreprise qu`avait fondé le père de Marko. En parlant de lui, ce fut le premier à souhaiter nous voir partir. Nous n`avions plus notre place dans ce monde humain et il détestait par-dessus tout devoir leur cacher la vérité à chaque fois qu`il mettait le pied à l`extérieur de sa tente. Il savait que les autres n`étaient pas des caves et qu`ils nous voyaient si bizarres, nous leur trois boss. Andriy fut un peu plus hésitant, même si j`avais donné mon accord pour passer à autre chose. Il avait vécu son enfance avec tout ces gens là. Lorsque moi j`étais entré dans leur vie, Andriy n`avait que 18 ans, sois un an de plus que moi. Et pourtant, il y travaillait depuis ces 6 ans et il en était fier. Marko mit sa main sur son épaule. Notre bouclier était né dans une tente comme celle que nous habituons à cause de la vie de nomade qu`imposait ce mode de vie. Lui aussi avait mal de tourner la page à tout ce qu`il connaissait. Et puis il y avait moi, qui gardais le silence durant leur échange à voix basse. Cette famille commerciale, elle m`avait sauvé la vie. Pas seulement une fois, lorsqu`il m`avait trouvé à moitié mort dans le sud. Mais bien deux fois. Car c`est grâce à ça que j`ai trouvé la force de ne pas me laisser aller à la mort à cause de l`absence de Mère et de mon inquiétude face à l`avenir. J`avais baissé les yeux tristement. Oui je voulais partir, oui nous n`appartenions plus à cela, mais j`avais si profondément apprécié cette existence! Je sentis alors Andriy mettre son bras sur mes épaules en trainant Marko vers moi. Mon ami me serra dans ses bras et Marko se joint rapidement à cette étreinte. Je n`aimais pas trop les démonstrations d`affections, mais j`avais fermé les yeux et j`avais soudainement arrêté de penser et de m`en faire. J`entendis la voix étranglé d`Andriy répéter :

-On va rester ensemble, quoi qu`il arrive! On va rester uni!

Je pris une longue inspiration qui me calma. Ensuite notre étreinte se rompit et Andriy me tapa dans le dos avec amitié. Je lui souris en retour et Marko fit de même. Je les regardai tour à tour. Andriy, celui que je considérais un peu comme mon frère car il avait presque mon âge. Et Marko, notre père à tout les deux. J`étais le plus jeune, mais je sentais que les yeux qu`ils tournaient vers moi était remplis de questions. Ils ne savaient pas du tout quoi faire à ce moment là. Où aller. Ils attendaient en silence que je leur montre la voie. Je me levai donc de la table sur lequel j`étais assis depuis un moment et les deux me suivirent du regard. Je me dirigeai vers le coffre où tout nos papiers importants y étaient et je l`ouvris. Je fouillai à l`intérieur et en ressortis une carte que je dépliai et déposai sur la table. Mes deux amis attendirent en silence que je leur explique la situation. Je posai alors mon index sur un point au centre du territoire de l`époque de mon pays :

-Nous sommes ici. Mais dans trois jours, les intendants vont conduire les autres là.

Je fis glisser mon doigt sur le papier en montant vers le haut. Marko hocha la tête, connaissant cet endroit. Je levai mes yeux vers lui une seconde pour ensuite reprendre mon explication. Je fis descendre mon doigt beaucoup plus bas, m`éloignant du fleuve Dniepr. Je leur dis alors :

-Voici le point le plus stratégique où nous devrons nous installer.

Andriy fronça les sourcils et répliqua :

-Mais une minute, tu veux nous sédentariser? Ça, c`est censé nous aider à gouverner le pays?

En ne le regardant même pas, je me mis à tracer les frontières connus de l`époque :

-L`Ukraine change constamment. En s`installant pas très loin de Kiev, nous pourrons nous assuré d`avoir toujours des humains à porter de la main. Tant que nous restons tout près de cette terre de riche, nous n`aurons aucun problème.

Marko réfléchis avant de dire :

-Oui, Kiev est le point majeur. C`est le centre même du pays. Tout nous sera plus accessible de là. Et en restant un peu en retrait, nous évitons d`attirer l`attention.

-Exactement. Il y un ancien château bourgeois que je me rappelle avoir vue là, lorsque nous y sommes allé il y a des années. Avec un peu de chance, il sera toujours abandonné et nous pourrons l`acheter pas très cher et y rester un moment, le temps de faire ce que nous avons à faire.

Marko et Andriy n`y trouvèrent pas à redire et nous nous occupâmes des derniers préparatifs avant de partir définitivement de notre réseau commercial. J`avais comme rôle de réunir tout l`argent libre nécessaire pour notre mission à venir alors que Andriy faisait une dernière fois le tour de chaque commerçant et que Marko négociait une entente de prêt avec les intendants. Il nous faudrait de l`argent dans un avenir proche et nous ne pourrions pas toujours revenir en chercher auprès de notre famille. Voilà pourquoi Marko était en train de tenter de nous faire obtenir directement les parts de 5% à chaque trois mois, nous faisant un total de quatre versements annuels. J`étais certain que notre bouclier allait réussir, il était le meilleur en affaire. Lorsqu`Andriy revint vers moi, il avait une mine triste. Je soupirai en lui secouant le corps avec des bons coups amicaux :

-Arrête de penser à ça! On n`a pas le choix de le faire! Tu le sais très bien qu`il le faut!

Il leva vers moi des yeux morts :

-Non, c`est pas ça, je regrettai seulement Lili.

-Qui ça?

-Lyudmyla, la fille aînée du Pape.

Le Pape était le surnom que l`on donnait à un vieux commerçant de notre famille qui avait pris l`habitude de faire des messes pour les autres. On aurait pu l`appeler le prêtre, mais le père de Marko avait toujours préféré le surnommer ainsi. Je regardai mon ami avec étonnement :

-La dernière fois que j`ai vue sa plus vieille, elle avait quoi, 11 ans?

-Mais Vol, elle est devenue une femme et elle est si sublime… Si seulement j`avais pu l`emmener avec nous et la prendre pour épouse…

-Alors fait-le.

Il écarquilla les yeux alors que je poursuivais le compte de mon argent. Lentement, très lentement, un sourire illumina son visage blanc et il se mit à sautiller comme un gamin en pleine hystérie.

-Tu es sérieux?

-Pourquoi pas, on va organiser ton mariage demain et ensuite on pourra partir.

-Qu-Quoi! Demain! Mais elle ne sait même pas que je l`aime!

-Alors qu`est-ce que tu attends pour aller lui dire?

Marko revint vers nous alors qu`Andriy paniquait. Notre bouclier me tendit le formulaire contenant la signature de tous les intendants. Je lui souris et lui dis :

-J`avais parié que tu réussirais, tu es le meilleur!

-Tu as parié quoi, un cheval?

Alors que nous rîmes, Andriy se mis à courir à un rythme humain en nous disant qu`il allait donner rendez-vous à Lyudmyla ce soir. Justement, le fameux soir, il était toujours aussi nerveux. Il tremblait presque de tout son corps et je lui dis plusieurs fois de relaxer. Avoir su que cela le paniquait autant de se marier, je n`aurais pas proposé l`idée. Marko trouvait que c`était une perte de temps, mais moi j`y prenait du plaisir car Andriy était rarement aussi hilarant que maintenant. Pile à l`heure convenue, la voix angélique de Lyudmyla nous demanda si elle pouvait entrer. Je lui fis un gros « oui » comme Andriy était terrorisé et Marko s`en fichait. Sa main fine poussa le tissu et elle entra. Elle était nerveuse, ça se sentais à son énergie en dent de scie. Et la première chose que ces grands yeux verts virent, fut moi. Nos regards se croisèrent et mon souffle en fut coupé. Pour être devenue une femme, ça oui elle l`était! Andriy s`approcha d`elle et commença à lui expliquer lentement ses sentiments, mais elle n`avait d`œil que pour moi et moi pour elle. Lorsque le mot mariage fut prononcé par Andriy, elle tourna la tête vers lui, me ramenant brutalement à la réalité. Alors que je tentais tant bien que mal de ne pas sauter sur Lili pour lui enlever sa virginité, je les entendis ce prendre dans les bras l`un de l`autre. Alors comme ça, elle lui avait dis oui. Andriy proposa d`aller la reconduire chez elle et d`ainsi annoncer la nouvelle à son père le Pape et elle prit son bras avec joie. Je levai un dernier regard dans sa direction et je la vis qui me dévisageait. Avant de sortir de la tente, elle me sourit et me fit un clin d`œil. J`en restai bouche-bée et Marko se mis à rire. Il me frappa le derrière de la tête pour me sortir de ma stupeur. Je réagis fortement à son geste :

-Heille!

Il fit mine de n`avoir rien entendu et me dis, tout en terminant d`emballer des vêtements dans les couvertures :

-Tu joue avec le feu, Vol… En plus, vous êtes deux à le faire!

-Moi et qui d`autre?

-C`est l`amour qui t`aveugle où quoi? C`est toi qu`elle veut, pas Andriy. Elle a dit oui uniquement pour nous suivre et pouvoir être avec toi.

Rien ne réussi à sortir de ma bouche pourtant grande ouverte. Notre conversation s`arrêta là. J`avais manqué un épisode ou quoi? Lili, la petite Lili que j`avais vue jouer dans la boue quand elle avait 11 ans me voulait moi? Intéressant… J`avais en effet très envie d`elle moi aussi, mais ça s`arrêtai là. Elle n`avait qu`à épouser Andriy, me baiser une ou deux fois et l`affaire était réglé. Nous aurions ainsi chacun ce que nous voulions! Marko du sentir que je pensais à un plan pour abuser d`elle car il s`approcha de moi dans le but de me frapper encore. Mais j`anticipai son geste et l`évitai avec amusement. Lorsqu`Andriy revint dans notre tente, le cœur tout léger et le sourire aux lèvres, je ne pu retenir un rire. Marko s`était tromper, ce n`était pas moi qui était aveuglé par l`amour, mais bel et bien ce cher Andriy…

***

Lyudmyla ouvrit les yeux. Elle se mit à bouger un peu avant d`enfouir son visage dans mon cou et de promener ces doigts d`anges sur mon avant-bras. J`ouvris moi-même les yeux dans un soupire d`exaspération. Elle se mit à rire en me voyant et m`embrassa dans le cou. Dans un grognement, je lui dis :

-Tu es encore là toi!

Elle ne prit pas ma menace au sérieux et poursuivait ces dessins sur mon bras :

-Pourquoi tu es toujours aussi grognon le matin patron?

Je fulminai intérieurement. Mais aujourd`hui était un jour important. Donc, au lieu de répondre à sa remarque, je m`assis et lui ordonnai :

-Va préven…

-Ok.

Elle fut partie en un rien de temps. Dans ma tête, je finis ma phrase : « Va prévenir Andriy que nous partons dans une heure ». Mais il faut dire qu`avec Lili, on n`avait même plus besoin de terminer nos phrases. C`était à la fois pratique et incroyablement agaçant son pouvoir. Mais bon, il y avait des choses beaucoup plus tannantes chez elle que nous avons appris à supporter. Elle avait un an depuis quelques jours déjà. Et durant cette année, il y en avait des choses qui étaient arrivé! Je me mis debout et commença à me promener à un rythme humain dans le château. Il était assez petit pour une demeure d`ancienne famille noble mi-russe, mi-polonaise. Il était surnommé Kolyska (berceau en Ukrainien), à cause du fait qu`il avait vu naître beaucoup de riches colonisateurs de Kiev. Mais depuis cinquante ans, le château avait été délaissé suite à la mort du dernier héritier de la famille. Cela fut donc facile pour moi, Marko, Andriy et Lyudmyla de racheter la propriété pour la moitié de sa valeur réelle. Il y avait une partie souterraine très intéressante. Je crois qu`elle était autrefois réservée aux ouvriers. Étant sur une légère colline, même si elle était entouré d`une épaisse forêt, nous avions une vue de loin si on montait au sommet de l`unique tour où la façade ouest. C`est d`ailleurs là que je me rendais. J`aimais bien m`assoir sur le rebord et regarder au loin. Je sentis une présence derrière moi et rapidement j`identifiai celle de Marko. Il était toujours triste ces derniers temps. Commercer lui manquait. Il avait ça dans le sang. Heureusement que nous étions très occupé, cela lui permettait de se changer les idées. Le soleil était déjà haut perché dans le ciel. Perdu dans mes pensées, je fis un récapitulatif des évènements de la dernière année. Le jour où Andriy aurait dû se marier, des voleurs nous attaquèrent. Cela n`était pas rare que ça arrive, mais jamais en aussi grand nombre. Ils devaient être une quarantaine et ils étaient très agressifs. Ils attaquèrent un peu avant l`aube, donc tout le monde sauf nous trois et nos guetteurs de nuit dormaient. Je fus le premier à réagir en sentait une grande quantité d`énergie s`approcher en courant. Je fus donc dehors en même temps que les cris résonnèrent à l`autre extrémité. Je me rappelle avoir juré si fort que ça aurait pu réveiller un sourd. Marko poussa alors son bouclier et des bruits de gens qui trébuchent nous parvinrent. Parfait. J`allais m`élancer lorsque je vis Andriy partir comme une fusée. Je le suivis alors que Marko préféra courir dans l`autre sens pour rassurer les commerçants qui s`étaient brusquement fait réveiller. Andriy cria un « Non » qui me déchira les oreilles quand il aperçu les premières tentes en feu. Je compris alors pourquoi il agissait ainsi. Il entra dans une grande tente à moitié incendier alors que moi je couru vers les voleurs. Les salauds, je les ai tous tués en moins de cinq minutes, mais ils nous avaient tout de même créés plusieurs pertes humaines et matérielles. Je haletais un peu car j`avais aspiré une très grande quantité d`énergie dans l`excitation du moment. À la vitesse de l`éclair, j`empilai tout les corps des voleurs. Regardant mon œuvre, j`entendis soudainement Andriy qui cria mon nom. Mauvais signe! Je fus devant la tente où il était en un rien de temps. Alors que les autres humains de notre famille se dépêchaient pour éteindre les autres incendies, je vis Andriy sortir avec un corps à moitié calciné dans les bras. Autant j`ai été bouche-bée par sa beauté quelques heures avant cette évènement, que là je regardais son visage brûlé avec étonnement et dégoût. Mais ce ne fut pas le fais qu`elle soit toujours vivante qui m`avait désarçonné, mais plutôt la voix remplis de tristesse de mon ami qui me suppliait de la mordre. J`hésitai, mais les larmes qui coulaient telle une chute de l`œil toujours intact de Lili me fis fermer les yeux. Je me rappellerai toujours des cris horribles d`Andriy lorsque celle qu`il aimait couinait de douleurs. Toujours avec les yeux fermés très fort, je me mis à genou et j`enfonçais mes crocs dans la partie la moins calcinée du cou de Lyudmyla. Elle se secoua de douleur lorsque je reculais rapidement. Andriy la souleva délicatement et s`éloigna en la rassurant avec une voix que je ne lui connaissais pas. Toujours ébranlé, j`avais tourné ma tête vers l`ouverture de la tente de Lili et de sa famille. C`est là que je pu voir les cadavres noirs du Pape et de ses plus deux jeunes garçons. Je suis resté longtemps assis par terre à regarder les humains s`activer pour sauver ce qu`il pouvait des tentes qui avait été attaqué.

-Tu es dans de grandes réflexions on dirait.

Marko, qui était toujours derrière moi au somment du château me sortit de mes souvenirs. Je bougeai la tête pour le regarder et il semblait lui aussi incroyablement perdu dans des pensées profondes. Je reconnu le rire de Lili et les pas fainéant d`Andriy. J`eu un microscopique sourire. Ils avaient choisi de ne pas se marier après le réveille de Lyudmyla en vampire. Ils étaient restés simplement de bons amis. Je ne suis pas dans leur tête, Dieu merci, mais je suis presque convaincu que les deux regrettent que ça n`est pas marché. Lili c`était réveiller juste à temps, sois juste au moment où notre famille avait repris le dessus et fut prête à lever les voiles. Nous même, nous avions hâte de partir, ayant pris du retard à cause de ces maudits voleurs. Andriy grimpa vers nous et salua Marko de la tête, qui ne répondit pas immédiatement avant de s`arrêter devant moi. Surgissant de derrière lui, Lyudmyla s`approcha de moi. Je regardai son visage parfait, qui n`avait plus aucune marque de brûlures. Elle rayonnait de beauté et elle n`hésitait plus à le montrer. Si avant elle avait été plutôt réservé et humble, surtout à cause des valeurs traditionnalistes de son défunt père, depuis qu`elle avait presque perdu la vie, elle était devenu très libertine et si narcissique. Oui elle avait eu peur, mais c`est grâce à moi qu`elle pouvait se pavaner maintenant avec un visage mille fois plus séduisant que durant son humanité. Elle sentit que je la regardai intensément et tout de suite, elle réagit comme si je lui avais fais un compliment. Elle s`approcha, ignorant mes deux amis et me dit à l`oreille :

-Tu as retrouvé ton intérêt patron? Alors, ça veut dire que tu veux de moi ce soir?

Je levai les yeux au ciel. Bon sang, ce que j`avais hâte qu`elle change et s`assagisse un peu! Andriy restait de marbre. Il avait rapidement compris le genre de femme qu`était devenu Lili à cause du venin et il avait arrêté avant qu`il ne soit trop tard. Désormais, elle aurait pu être nu devant lui qu`il ne la désirerait même pas! C`est vous dire à quelle point il ne l`aimait plus. Mes deux amis s`était beaucoup endurcit à cause de l`attaque dans notre famille. Si avant j`étais leur « ami », là il m`appelait patron ou chef, un peu comme Lili avait pris l`habitude de faire en voyant que s`était moi qui dirigeait. Ce détail là avais d`ailleurs augmenter son intérêt envers moi. Si étant humaine elle m`avait voulu, à présent qu`elle était incroyablement belle, elle ne me lâchait plus. J`avais aimé cela au début, ne la refusant pas. Mais là, ça devenait incroyablement lassant. Voyant que je ne répondis pas à sa proposition, elle recula d`un pas et se mis à marcher plus loin. Enfin! Je savais qu`à force de la repousser, elle finirait par comprendre que je ne serais jamais son compagnon. Ce n`était plus qu`une question de temps. Retournant aux choses sérieuses, Andriy et Marko se tournèrent vers moi, attendant mes ordres. Je leur expliquai qu`aujourd`hui, les deux nobles les plus importants de Kiev nous recevraient dans leur demeure, près du fleuve. Cela nous permettrait de terminer la conquête politique de la ville, sur lequel nous travaillons depuis un an :

-En créant avec ces deux là un traiter d`amitié « éternel », nous aurons un pouvoir non négligeable sur Kiev, comme eux. L`économie est à nous, mais si Kiev et son influence militaire et politique nous appartiennent, alors le reste sera du gâteau.

L`aspect « éternel » était incroyablement important. Eux, ils allaient vieillir et mourir, mais pas nous. Donc, Marko avait réussi, lors de notre dernière rencontre il y a deux semaines, à les convaincre de nous partager le pouvoir à nous, mais aussi à nos descendants. Le mot les avait surpris au début, mais ils furent rapidement tenté d`accepter. Là, nous devions conclure tout ça et de surtout les empêcher de se défiler. Notre but final était de faire campagne auprès des autres vampires après nous avoir fais un nom. Mais il y avait aussi le fais que ces deux nobles nous avait proposé de nous occuper de prendre en charge l`aspect du développement du pays. C`est à dire que nous pourrions créer des villes et nous y établir sans problèmes, sans perdre notre pouvoir sur Kiev. Je trouvais l`idée incroyablement intéressante. Imaginer un peu… Non, sérieux, prenez une minute pour vous imaginez toutes les possibilités qui s`offraient à nous si nous devenions responsable de ça! Mais je dis bien SI, car là nous devions nous rendre chez eux et obtenir leur foutu signatures. Je me tournai vers Lyudmyla qui semblait s`ennuyer à mourir de m`entendre parler d`autre chose que d`elle. Je lui dis :

-Cette fois tu viens avec nous, on a besoin de toi pour les distraire.

Andriy s`étouffa presque et Marko me regardait avec inquiétude. Lili sourit et disparu dans un coup de vent. Je le savais qu`elle pourrait tout gâcher en les attaquant, comme elle n`avait qu`un an et que sa soif était vicieuse parfois. Mais malgré tout, j`avais confiance qu`elle nous permettrait de conclure plus vite. Les deux nobles la regarderaient avec désir et on pourra alors leur faire signer n`importe quoi. Je savais que mon plan marcherait! Dans le pire des cas, je stopperais Lyudmyla et je la tuerai. Comme ça on sera débarrasser d`elle. Mais je savais que ça n`allait pas se produire, j`avais un bon pressentiment sur cette rencontre. Mes acolytes ne protestèrent pas, sachant que je ne changerais pas d`avis. Je n`étais plus flexible comme avant, dans ma jeunesse de vampire. Après nous être dirigé vers Kiev, nous avons pris le temps de bien regarder les terres et leurs habitants. L`Ukraine était encore jeune et à cette époque, les rares demeures solides étaient uniquement celles des nobles. Pour le reste, on aurait dit que ce n`était que des champs à peine cultivable. Au centre de tout ces lopins de terres, se trouvait les quelques huit ou neuf modestes châteaux bourgeois, réuni sur le bord du fleuve Dniepr. Il y avait tout autour d`eux, un peu comme une barrière, une rangée de maisonnettes collés qui abritaient des marchants, des explorateurs fortunés, les patrons des cultivateurs, des hommes politiques, quelques hommes de métier avec leur famille. C`était assez étrange de voir le contraste entre cette minuscule ville pas encore assez grande pour en être une et les kilomètres de champs qui l`entourait. Quand nous entrâmes dans le plus haut des châteaux, Lyudmyla à mon bras, elle fit l`effet escompté. Les deux idiots la regardaient en bavant presque. Marko fut le premier surpris de voir que celle que j`avais qualifié de ma sœur, pour expliquer sa présence sans les dissuader de la regarder, était en parfait contrôle d`elle-même. Il faut dire que je la gardai près de moi et qu`elle enfonçait ces doigts dans mon poignet à cause de sa soif. Mais jamais elle ne trahit son rôle. Nous avons donc obtenue notre entente signée. Le papier en poche, nous sommes reparti de là et sommes retourné à Kolyska. Le soir venu, alors que j`étais perdu dans mes pensées pour la suite de notre mission, j`entendis des pas légers s`approcher vers moi. Je fermai les yeux avec découragement. Lili n`avait pas encore compris, ça faisait chier. Mais au lieu de me sauter dessus, elle resta debout derrière moi et me dit :

-Tu as été le seul qui a cru en moi… Merci, Volodymyr.

Je me figeai. C`était la première fois que je l`entendais prononcer mon nom et surtout, avec une voix normal. Elle nous avait habitués à une voix de princesse pourrie gâtée et ultra superficielle. Là, je ne l`avais jamais vue aussi elle-même, ça elle d`avant l`incendie. Je me retournai et son visage sincère me surpris. Elle avait baissé les yeux mais je lui pris la main :

-Arrête de douter de toi! Tu es avec nous et tu es forte.

-Pas autant que toi.

-Pourquoi tu te compares? Il existe des forces différentes de celle physique. Et dans ces forces là, toi tu es mille fois meilleure que moi.

Elle me sourit comme un enfant sourit d`émerveillement parfois. Depuis ce moment là, Lyudmyla a changé. Elle n`est plus la poupée qui se pavanait. Elle me rappelait même beaucoup la femme que j`avais connu avant de la mordre. Elle avait conservé quelques malices qui faisaient parti de sa personnalité, mais la sagesse de son père était revenue dans ses actes et ses paroles. C`est d`ailleurs ce qui m`incita à faire d`elle ma conseillère. Marko n`était pas sur, comme il savait qu`elle était encore un peu trop jeune pour un tel privilège, mais l`opinion de Lili était pour moi excellente. Elle avait une bonne intuition et savait argumenter intelligemment. Je voyais souvent en elle le Pape, ce marchant que j`avais très bien connu. Depuis qu`elle avait son nouveau rôle dans notre groupe, elle avait cessé de vouloir me convaincre de l`aimer. Je le savais qu`elle finirait par comprendre et je dois avouer que j`en fus très soulagé.

Quelques mois après la nomination de Lyudmyla, l`un de mes explorateurs humains préférés vint nous voir. Je l`appréciais beaucoup parce qu`en plus de nous obéir sans critiquer ni avoir peur de nous comme les autres, il avait toujours de bonnes idées et voulait toujours révolutionner les choses. Il avait une grande vision et le côtoyer était super intéressant. Il pensait en grand et ne faisait pas les choses à moitié. Là, il était venu me voir pour me demander s`il pouvait avoir des ressources pour partir avec ces hommes dans une terre ukrainienne encore très peu exploitée. Il me dit qu`il y avait quelques pécheurs seulement là-bas, car ce territoire se situait sur les rives de la mer noire. Vous l`aurez compris, il s`agissait de l`actuelle Odessa. Je fis très attiré par l`idée de financer une exploration de ce genre et qui sait, un peut-être futur développement là-bas. Alors j`acceptai. Il parti deux jours plus tard. Seulement là, je devais attendre son retour, ce qui allait surement prendre des mois, voir une année complète. Je ne savais pas quoi faire pour passer le temps. Marko était toujours parti à Kiev pour régler des détails avec une nouvelle famille noble qui avait décidé de s`installer ici. Andriy était parti chassé et il tardait à revenir, surement parce qu`il avait décidé de partir en secret voir notre famille commerciale, ça lui arrivait souvent. Quand à Lili, elle s`était enfermée dans sa chambre pour dessiner. C`était un talent qu`elle avait toujours eu et lorsqu`elle commençait à gribouiller sur une toile, il ne fallait surtout pas la déranger. Résultat, là je ne savais pas du tout quoi faire. Je crois que se fut à cause de cette ennuie que je me mis à parcourir les terres de Kiev et des alentours à la recherche de femmes. Ce fut d`ailleurs à ce moment là que je dénichai des personnes très intéressantes. Il y avait tout d`abord la jeune épouse, une dénommés Klara, que j`adorais espionner. Elle passait ces journées à contempler le soleil et à attendre le retour de son mari du champ. Le soir, elle s`engueulait avec lui et il n`était pas rare que je l`entende pleurer. Pourtant, à chaque fois que je venais la regarder, je la voyais, paisiblement assise et perdue dans ces pensées et ces rêveries. Il y avait ensuite Oxana, la fille rebelle d`un presque bourgeois. Elle, je la regardais surtout quand je me lassais d`observer Klara et son désespoir. Oxana avait du caractère, elle était jeune, mais incroyablement désireuse de découvrir la vie. Elle avait une curiosité gigantesque. J`adorais la voir attraper son plus jeune frère de seulement 3 ans et l`emmener dans les bois pour lui enseigner le nom des choses. Son frère ne pouvait pas comprendre, mais elle était si gentille avec lui qu`il ne pouvait faire autrement que de rire. La dernière que j`espionnai durant cette période, était probablement la plus intéressante. Elle portait le même nom que sa mère, Luba. Elle avait beau être très belle, je ne pouvais pas faire autrement que de lui voir plus de points communs avec les hommes qu`avec les femmes. Elle se levait à tout les matins avant le soleil, partait à la terre et travaillait avec une volonté démesurée. Luba était une guerrière, une battante et il ne lui était pas rare de frapper en plein visage un prétendant qui voulait s`amuser à la courtiser. Elle n`avait pas de temps à perdre et lorsqu`elle revenait chez elle, à la nuit tombé, elle aidait sa pauvre mère malade à aller se coucher. Dans cette famille, il ne restait plus qu`elle, sa mère et l`une de ces sœurs d`environ 12 ans. Cette dernière restait continuellement à la maison, s`occupant de leur mère et Luba faisait le reste. L`une après l`autre, en commençant par Klara, puis Oxana et enfin Luba, je les arrachai à leur vie.

***

Oxana aimait beaucoup faire l`amour avec moi. Elle y prenait beaucoup de plaisir. Mais cette fois là, elle dit une chose qui me troubla profondément. Elle qui ne me parlait jamais ou presque durant et après nos galipettes, elle s`étendis à côté de moi et mit une sa main au centre de mon torse. Je tournai la tête vers elle pendait qu`elle me souriait. Elle me dit, avec un peu trop de tristesse dans la voix :

-Ah… Si seulement tu avais un cœur… tu serais vraiment l`homme parfait!

Pourquoi ce commentaire idiot m`avait autant chamboulé? En plus, elle soupira de déception devant mon absence de réaction, m`embrassa une dernière fois, avant de repartir. Maudite Oxana! Oui j`en avais un cœur! Mais il a arrêté d`exister au moment précis où cette vermine de Turc m`avait planté ses crocs dans la jugulaire!!! Je m`assis avec rage. Et je restai longtemps ainsi, à attendre, à ne penser absolument à rien. À attendre quoi vous allez me dire? Aucune idée. Peut-être les battements de mon cœur inerte. J`ignore combien d`heures et même de jours je restai ainsi immobile, mais ce fut Andriy qui me ramena à la réalité. Il m`avait amené les fameuses lettres de propriété, pour notre futur résidence à Odessa. En effet, notre explorateur nous avais décris avec tellement de joie cette région, que je décidai de le renvoyer là-bas pour qu`il nous déniche une terre. Ensuite, j`avais envoyé ma proposition d`achat de la terre à nos partenaires humains de Kiev et ils n`y virent pas d`objection. Enfin, après des mois d`attente, je venais de les recevoir! Nous pourrions enfin commencer la construction selon les plans dessinés par Lili elle-même. Je regardais le papier signer rapidement et, voyons mon air absent, Andriy décida de jouer avec le feu en s`assoyant près de moi. Je le regardai avec des yeux noirs pour qu`il me foute la paix, mais il ignora mon regard menaçant. Attention, Andriy, ce n`est pas parce que tu es mon ami que je ne te liquiderais pas! Il était encore là. Ah et puis merde, tu as gagné! Je cessai de le menacer du regard et il me dit lentement :

-Chef, il serait peut-être plus sage de cesser d`agrandir le clan avant d`avoir notre résidence permanente.

Je le regardai avec étonnement. Une minute, il ne voulait pas me parler de mon état? Il voulait discuter… des décisions stratégiques de MON clan? Ce sentant un peu mal d`avoir donné son opinion, lui qui ne parlait que très rarement depuis un certain temps déjà, il se leva et me salua de la tête avant de marcher vers la sortie.

-Andriy!

C`était un moment de faiblesse, je sais! Mais, je devais parler à quelqu`un. Il s`arrêta, très surpris par mon comportement presque gentil (ce mot me donne la nausée) et me regardai, hésitant.

-Oui, chef, il y a un problème?

Insulte-le! Insulte-le! Insulte-le!

-Approche.

Non, ne fait pas ça! Va-t-en! Cours! Tu ne vois pas que je ne suis pas dans mon état normal! Mais, Andriy m`obéit et s`approcha avant de se rassoir à côté de moi. Ce fut la conversation la plus bizarre et normale que j`eu avec une personne depuis des siècles. Nous avions parlé du clan surtout. Il m`avait donné son opinion à plusieurs reprises, même s`il savait ma trop grande confiance en celle des femmes. Je l`écoutai et j`ai même trouvé ses idées intéressantes. Mais bon, il faut me pardonner, j`étais pas moi-même à ce moment là! À la fin de notre longue conversation, j`avais même accepté de mettre en application son idée de ne pas nous agrandir avant d`avoir notre résidence à Odessa. Ça allait surement prendre des années, mais je tiendrai parole. Il finit par partir en me remerciant de l`avoir ainsi écouté. Bah, de toute façon je voulais justement prendre une pause dans les transformations! Je ne pu être seule bien longtemps, car aussitôt que je me levai et me retournai, je sentis deux bras doux entourés mes épaules. Je levai les yeux au ciel. Il ne faut pas lui en vouloir, elle était jeune à l`époque! Une bouche se colla contre mon oreille :

-De quoi avez-vous parlé pendant aussi longtemps?

En caressant son bras, je lui dis, un peu découragé :

-De politique, du clan, de notre avenir, de…

Oxana mit une main sur ma bouche pour me faire taire. Elle me chuchota plutôt :

-Je connais une activité où on a pas besoin de parler.

Une seconde de silence.

-Génial. C`est en plein ce qu`il me faut.

Je me retournai et la soulevai. Son rire résonna dans toute la pièce.

***

-Attend, c`est ça notre nouvelle résidence?

-Non, ça c`est un tas de pierre.

Lyudmyla se tourna vers moi avec rage suite à mon commentaire. Elle ne me trouvait pas drôle. Évidemment, je suis un humoriste incompris! Moi je trouvais ma réplique plutôt bien envoyé, non? Peu importe. Moi et Lili étions venu voir l`avancement des travaux. Bien sûr, tout cela avançait incroyablement lentement. La terre avait à peine était défriché et le solage n`était même pas achevé. Mais l`été commençait dans une semaine et les travaux allaient reprendre de bon train. Avec un peu de chance, tout serait fini d`ici cinq ans. Mais comme Odessa se résumait en une forêt, y apporter les matériaux prenait beaucoup de temps. Cinq ans était donc un délai irréaliste. Moi qui habituellement n`avait aucune patience, là je laissais plutôt les choses aller. En parallèle, nous faisions beaucoup d`actions qui allaient avoir des répercussions et aboutir aux oreilles de tout les Ukrainiens. Ce temps là nous était nécessaire. Comme il n`y avait plus grand-chose à voir sur le site, nous sommes donc allez visiter un peu. Les rives de la mer noire nous fascinèrent immédiatement. Il y avait une sorte de sérénité là-bas. Je ne peux pas vraiment l`expliquer, mais je savais que nous serions confortable à vivre tout près. Mes intuitions étaient excellentes à cette époque de ma vie. Alors nous serions bien. Lili aussi regardait les vagues venir mourir sur le bord des rives avec un regard absent. À ce moment là, nous avions oublié que les travaux allaient prendre des années. Et que bien plus tard, dans des centaines années, la ville d`Odessa allait être fondé par un autre que moi, qui avait beaucoup plus d`intérêts pour ces trucs là. Mais ce n`est pas ça qui est important. Ce qui l`est est que notre notoriété grandissait. Les vampires que nous avions jugés avaient peu à peu vent de notre implication dans le monde humain. Ils se rendaient compte que nous n`étions pas des minables. Au contraire, nous savions parfaitement ce que nous faisions et bientôt nous allions devenir si important, qu`ils n`auront pas le choix de se souvenir de nous. Et ce temps moment là était proche, très proche. Les mains dans mes poches, je regardais toujours les vagues sauvages. Lili s`assit dans le sable en laissant le vent fouetter son visage. Tout était si calme et j`aurais pu rester ainsi des heures sans problèmes. Mais notre visite était terminé, alors nous devions repartir.

Nous habitions à Odessa depuis peu quand une heureuse visite vint nous surprendre. Ayant arrêté de me soucier de mon âge, je crois que j`avais 25 ans de vampire, où peut-être 30, je ne savais plus trop. Il s`agissait du prince en personne. Un fils de quelqu`un, une parenté à moi je crois bien. Il était accompagné de sa femme et de sa fille unique, Ivanna. Elle avait seulement 6 ans, mais elle voulait suivre son père partout où il allait. C`était un peu risqué à mon avis de l`amener ici, mais même à cette époque là les parents étaient incompétent alors que voulez-vous. Quand il entra dans notre nouveau hall de réception, il posa les yeux sur moi avec étonnement. Il me dit alors après des salutations inutiles :

-Je vous imaginais beaucoup plus vieux étant donné que le Volodymyr dont j`ai entendu parler par mon propre père est actif depuis plus de quarante ans.

Ah oui, c`est vrai! Déjà quarante, hé merde! Je serais un petit vieux de presque 70 ans sans l`immortalité! Je lui souris un peu ironiquement, ce qui amusa Ivanna qui alla ensevelir son visage dans la robe de sa mère. J`eu un regard pour la petite, ce qui me donna une idée :

-Oui, mais vous parlez de mon père là.

Il fronça des sourcils :

-Vous êtes le fils de Volodymyr de Kiev?

Ne sachant plus trop quoi dire, je lui sortis le truc nul suivant :

-Oui, je suis Volodymyr de Zakhid (ouest en Ukrainien).

Ivanna sortis de sa cachette et me fis un grand sourire. Sa mère lui demanda le calme, mais elle me regardait comme si j`étais la plus intéressante chose au monde. D`ordinaire je n`aimais pas les enfants car ils étaient agaçants et pleuraient tout le temps, mais là, la jeune Princesse voulait simplement jouer avec moi, enfin c`est ce que je croyais. J`étais persuader à ce moment là que si je lui avais lancé un os, elle me l`aurait rapporté comme un gentil petit chien. La mère serra sa fille contre elle, me voyant la regarder avec un peu trop d`intérêt et le prince se racla la gorge pour que je revienne à lui. C`est donc ce que je fis, sous l`œil attentif de Marko et de Lyudmyla, qui me tenait compagnie dans le hall. Après une conversation très ennuyeuse, le Prince nous déclara qu`il devait repartir maintenant, comme la route était longue de ici à Kiev. J`eu donc alors l`idée du siècle, en contemplant le minois de la petite Ivanna :

-Allons, rester un peu voyons. Notre château est grand et vous aurez les plus belles chambres. Il fait bientôt nuit, je ne voudrais surtout pas que vous traversiez tout ce chemin dans le noir.

-Je vous remercie de votre hospitalité mais….

-Mais j`insiste.

Le prince n`aima pas du tout le fais que je résiste à son autorité. Sa femme non plus d`ailleurs. Mais Ivanna n`était pas comme eux, elle ne cessait de me regarder avec ces grands yeux brillants et curieux. La petite se mis à bâiller, probablement volontairement. Le prince la regardait et finit par céder à ma demande et accepta de passer une nuit chez moi. Je n`en revenais pas, c`était grâce à Ivanna que mon plan avait fonctionné. Le soir ne tarda pas à arriver. Seul dans ma chambre, j`écrivais une lettre de directive à mon explorateur favori avec mon écriture gigantesque. Ouais, j`écris gros. Quand je voyais Andriy et même Lili écrire, c`était minuscule! Moi, je prenais de la place et mes lettres prenaient d`ailleurs deux fois plus de papiers à cause de ça. Je m`apprêtais à me relire quand un petit cœur résonna à côté de moi. Elle entra sans gêne dans ma chambre et se lança sur mon lit d`où elle commença à sautiller comme sur les trampolines actuelles. Je levai le regard de ma lettre vers elle. Faisant une expression exagérée, je lui dis :

-Princesse Ivanna, vous n`avez pas honte de venir déranger un vieillard comme moi!

Elle arrêta de sautiller et s`assit. J`entendis alors pour la première fois sa voix aigüe :

-Tu n`es pas vieux.

Pas de vouvoiement? Intéressant. Par contre sa diction et sa façon de se comporter en générale prouvait son éducation noble. Je lui avais donné 6, mais cela ne m`étonnerais même pas qu`elle soit âgé de moins. Poursuivant sur ma lancée, je lui répondis, en imitant une voix de vieillard :

-Ce n`est qu`une apparence. Ton père à raison, je suis Volodymyr de Kiev.

Mon imitation était raté car ma voix de vampire restait belle, même si je la changeais, mais Ivanna ris tout de même. Puis, elle revint toute tranquille et surtout, incroyablement curieuse. Je ne savais pas si j`étais vraiment une personne intéressante, mais à la façon qu`Ivanna me regardais, je ne pouvais pas me sentir autrement que comme l`être le plus important au monde. Ces parents ne lui donnait manifestement pas assez d`attention. Tranquillement, elle rampa vers moi, ce qui me surprit et elle se coucha à côté. Je ne savais pas trop comment réagir à ça. La petite aimait les gens, sinon elle n`aurait jamais accepté d`être aussi proche de moi, un parfait inconnu. Me regardant toujours avec ces pupilles d`un brun assez clair, elle murmura :

-Est-ce que tu es mon sauveur?

J`écarquillai les yeux. Comment j`étais sensé répondre à ça? Jouant le jeu, je lui répondis que oui et elle ferma les yeux dans un soupire de soulagement. Une larme coula le long de sa joue et je me sentis mal de lui faire de la peine, alors je lui agrippai le bras et elle sursauta. Mais ce n`étais pas à cause de ma peau froide. Sous son vêtement de nuit, son corps était couvert d`ecchymoses. Refusant de me regarder et moi de la lâcher, elle dit en toussotant de chagrin :

-Si tu es vraiment mon sauveur, alors dans 15 ans, jour pour jour, tu viendras m`enlever de ma tour, comme elle me l`a dit.

Voulant comprendre ce qu`elle racontait, je lui demandai :

-Qui t`a demandé de trouver un sauveur pour te faire ça?

-La licorne du château. Je vais la voir à tous les soirs lorsque je suis chez moi.

Ivanna se leva et je la laissai repartir en courant vers le couloir. Elle avait toujours eu une imagination débordante. Elle voyait des choses que personnes ne pouvaient arriver à imaginer parce que c`était trop complexe. Elle était si intelligente parce qu`elle était tout sauf rationnel. Pour elle le vrai était simplement un masque qui cachait le monde qu`elle était capable d`imaginer. En faites, la côtoyer, c`était comme être sur un trippe solide d`acide! Son père la battait. Mais comme elle était persuadé, selon son amie (traduction : la jument blanche du prince), qu`elle devait trouver son sauveur parmi les hommes qui rencontreraient son père, elle acceptait, non, elle voulait à tout prix le suivre même si elle était près de son bourreau. La petite et ces parents étaient déjà partis lorsque je sortis de ma chambre. Les paroles d`Ivanna m`avait longtemps hantés. Durant près de quatre mois, je repensais à elle. Je ne pouvais pas tuer son père, car même s`il était un beau salaud, il était manipulable et nous avions une entente de pouvoir avec lui. Par contre, 15 ans plus tard, jour pour jour, j`étais parti sans prévenir personne. Lorsque la princesse, avec son corps de vingt ans entra dans sa chambre, je l`attendais bien sagement devant sa fenêtre. Elle ne sursauta pas et n`alla alerter personne. Je la trouvais très belle mais aussi si maigre. Je sentis des larmes couler de ses yeux qui avait terni, probablement à force d`avoir pleurer de souffrance. Je fus à côté d`elle en une demi-seconde et elle eu peur cette fois. Je lui dis, avec ma voix la plus calme :

-J`ai respecté ma promesse. Me croyez-vous maintenant?

-Je n`ai jamais douté de toi…

Sa voix était fatigué et même malade. Son énergie me semblait trop faible, quelque chose clochait. Ne pouvant pas supporter de la regarder ainsi, je l`attrapai et m`enfuis avec elle. Se fut en route que je la transformai. Elle se réveilla dans mon lit, le même qu`il y a 15 ans. C`est à ce moment là que je su que la femme actuelle du prince n`était pas la mère d`Ivanna. Le prince était son vrai père, mais elle était la fille d`une paysanne que le jeune prince avait mis enceinte. Comme sa femme actuelle est infertile, il accepta de l`adopter et prétexta en sa légitimité. En faites, dans cette histoire ben compliqué, le plus important est que le prince la détestait et qu`il ne l`avait pas renié juste à cause de sa femme de sang noble. Ivanna s`est alors réfugié dans un autre monde et encore aujourd`hui, quand je regarde dans ces yeux, je vois la petite fille courageuse qui espérait être libre. Le prince annonça sa mort une semaine après sa disparation. Ce ne fut pas une grosse perte pour lui, espèce de merde! Depuis ce jour, mon Ivanna est ma conseillère la plus sage. Elle arrive toujours à voir les situations sous un autre angle et c`est d`ailleurs grâce à elle que la dernière phase de mon plan entra en action. La phase de « soumission » si vous préférez. Ayant atteint suffisamment de pouvoir, j`avais réuni tout les vampires ukrainiens et je me suis ainsi retrouver à faire un beau discours devant presque 35 vampires. La plupart me connaissait, mais certains étaient nouveaux et ces eux que mon discours visait tout particulièrement. À ma droite, Marko les avait coincés dans son bouclier, subtilement bien sûr, pouvant ainsi les empêcher de partir où de nous attaquer. Andriy était à ma gauche et se serait à lui de calmer la foule si l`un d`eux réagissait mal. Derrière moi, de gauche à droite, il y avait Luba, Klara, Lyudmyla, Oxana et Ivanna. Toutes les cinq était là uniquement pour démontrer notre nombre, même si Marko seul pourrait les contenir. Je leur répétai donc les règles qu`ils devront suivre s`ils ne désirent pas être éliminé. À la fin, je leur dis :

-Si vous respectez nos exigences, alors vous pourrez bénéficier de notre protection. Nous serons désormais ceux qui protège l`Ukraine de la corruption et de l`ambition des autres vampires en dehors de notre beau pays.

Je sentis un vampire plus jeune s`agiter et je lui fis signe de s`approcher. Parfait, il allait me servir de démonstration. Il refusa de m`obéir. Excellent, tu es génial, continue comme ça! Soudainement révolté, il bondit vers moi et il retomba comme une mouche à cause du bouclier. Je fus à côté de lui en un instant, faisant paniquer certains et grogner d`autres. J`attrapa le jeune par le cou et le soulevai pour qu`il me regarde dans les yeux. Je dis aux autres, tout en lui aspirant son énergie :

-Voici le sort que je réserve à ceux qui vont nous désobéir.

Il cria de douleur durant son exécution et lorsqu`il se brisa en mille morceaux quand je le lançai au sol, un silence de mort pétrifiait la foule. Je revins à mon perchoir situé entre mes deux amis et conclu le tout en leur disant bien fort :

-Soyez avec nous et plus jamais vous n`aurez à craindre la mort… Par contre, si vous êtes contre nous… je vous briserai…

C`est dans le silence et dans la peur que mon règne débuta.
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