Enfin la journée était terminée et le soleil s'était couché. Les gens avaient terminé leur journée de boulot et ils se rendaient tous à la maison afin de prendre un délicieux repas avec leur famille. Je m'étais donc approchée de la rue principale afin de les voir défiler un à un, dans les rues, pour retourner chez eux le plus rapidement possible. Cette activité, je la faisais presque tous les soirs. J'adorais regarder les gens se presser et courir pour retourner chez eux. Ils semblaient tous impatients de quitter, le plus rapidement possible, leur milieu de travail et cela me faisait bien rire.
En les regardant tous, je me disais combien je pouvais les envier ces gens ! Ils avaient une famille et une vie, ce que je n'avais plus du tout. Je reporta donc mon attention sur la rue et je vis un petit garçon accroché au bras de sa mère. Il semblait lui faire une scène, car je l'entendais crier jusqu'ici. Il voulait aller au parc, mais sa mère ne semblait pas vouloir, prétestant que le repas était déjà prêt à la maison. Il est certain que si je me faisais dire que le repas était prêt, j'arrêterais de crier et je la suivrais immédiatement. Il ne semblait pas se rendre compte de ce qu'il avait ce garçon ...

J'attendis près d'une heure, cachée derrière une benne à ordures, afin d'être sure que la rue soit presque vide. Il est certain qu'il y avait toujours des personnes qui se promenaient dans les rues le soir, mais cela m'inquiétait moins qu'en pleine journée. Dans le jour, il y avait trop de monde tandis que le soir, c'était beaucoup plus calme. J'avais l'impression d'être moins à risque ainsi.
Finalement, je sortis de ma cachette pour me diriger vers la rue principale. Je longea les magasins, n'y prêta pas vraiment attention. De toute manière, cela me servait à rien puisque je n'avais pas d'argent ... Je détailla mes vêtements, suite à cette réflexion. Je portais le même t-shirt et les même jeans que lorsque j'avais quitté l'orphelinat. Il y avait des trous sur mes genoux et le t-shirt était déchiré par endroit. J'avais mon chandail long d'enrouler autour de ma taille, car je n'avais pas encore froid. Mes souliers étaient couverts de boue. J'avais grandement besoin de nouveaux morceaux de linges, mais n'ayant pas les moyens, je me contentais de ce que je portais.

Je continua de marcher, mais mon regard fut attirer vers quelque chose sur ma gauche. Je m'arrêta et me tourna vers la vitrine du magasin. Dans la vitrine, il y avait pleins de jouets d'enfants; des trains, des voitures, des poupées, des peluches .... C'était le paradis des enfants quoi! Un sourire s'étira sur mes lèvres et je fixais toujours cette peluche. Ce qu'elle était belle! C'était un cheval brun et blanc. J'avais toujours adoré les chevaux et ma mère, voyant mon intérêt, m'avait promis de m'inscrire à des cours d'équitation, mais elle était morte avant ... Mon père n'avait jamais voulu m'inscrire prétestant que cela m'était complétement inutile. Malgré cela, je continuais de rêver qu'un jour j'allais pouvoir monter à cheval et peut-être en avoir un à moi toute seule. Je détourna mon regard de sur la peluche et je vis mon reflet au-travers la vitrine. Je n'avais vraiment pas fìère allure ... Je portais que les loques. Mes beaux cheveux bouclés blonds ne réflétaient plus la lumière comme avant, ils me semblaient ternes et sans vie. J'avais de gros cernes sous les yeux et on voyait beaucoup mes os ... cela était surement dû à mes nausées. Je n'étais vraiment pas belle à voir.

Fuyant l'image, que projetait cette vitrine de moi, je me retourna et pousuivis mon chemin. Je voulais me rendre au parc afin de me balanciner comme ma mère et moi avions l'habitude de faire à chaque samedi matin. Elle m'amenait toujours manger une glace au chocolat ou un biscuit après. J'adorais ces moments passés avec elle. J'arriva enfin au parc et je me mis à courir. Je me précipita sur la même balançoire que je prenais à toutes les fois. Je m'installa confortablement et je me mis à pousser fort avec mes jambes afin de m'élever dans les airs. J'avais toujours cette impression de liberté lorsque je sentais le vent sur mon visage. Je me sentais bien et surtout, j'avais l'impression de voler.

Je dû me balancer pendant plus de trente minutes, car à présent, les rues étaient bien calmes. Je ralentis la cadence et je posa les pieds au sol. Je descendis de la balançoire et je décida de me rendre où le module de jeux. Je monta dessus et décida d'aller glisser dans la glissade. Lorsque j'arriva en bas, je trébucha et je m'égratigna les paumes des mains.

- Aie !!

Je regarda mes mains et il y avait un peu de sang qui coulait dessus. Je les essuya sur mes pantalons lorsque j'entendis un bruit derrière moi. Je me retourna brusquement afin de voir qui cela pouvait-il bien être ...

Se laissant tombé sur le divan du salon, Jasper tendis la main pour prendre la télécommande de la télévision. Allumant sans grande envie, le jeune vampire se mis à zapper sur le grand écran sans vraiment savoir ce qu’il voulais voir. Une page de pub, les informations, de la musique étrangère, un documentaire sur les manchot…
Laissant cette chaîne, Jasper haussa un sourcil lorsqu’il expliquait la différance entre un pingouin et un manchot. L’un volait, pas l’autre. L’autre était intelligent l’autre idiot ! Laissant les manchot faire la route jusqu'à leu nourriture, Jasper se laissa glisser dans le divan avant de s’appuyer sur les coussins. Il n’avait rien à faire en cette fin d’après-midi donc c’était pas plus mal au final.
Soupirent lorsque les œuf se mirent à éclore, libèrent des minis pingouin, Cullen vis sa femme traverser le salon vers la cuisine.

-Jasper t’es ou !

-Dans le salon.

Fis il alors qu’elle arriva un grand sourire sur le visage.

-C’est ce soir !

Déclara t’elle en sautillent sur place. La regardent, il haussa un sourcil. Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ?!

-Ce soir quoi ?

Demanda t’il en ayant aucune idée de ce que voulais dire sa femme alors que le grand écran de la télé parlait doucement sur les manchot.

-Que l’ont doit rencontré la fille qui serra notre fille ! C’est CE SOIR !

Explosa Alice en trépignant sur place alors qu’il se redressa. Ils avaient parlé d’adopter mais jamais que ça viendrais si vite, ou si tard. Il ne savait pas trop quoi pensé à vrai dire.

-Ce soir ?

Répéta t’il étonné.

-T’es sur ?

Demanda t’il en restant assis alors que Alice ce glissa prés de lui sur le divan avant de lui prendre les mains.

-Oui c’est ce soir, j’ai eu une vision et j’en suis sûre !

Affirma t’elle alors qu’il regarda l’écran sans vraiment le voir. C’tait si soudain qu’il ne savait pas s’il était heureux ou terrifier. Peut-être un peu des deux au final….

-Ca va pas ?

S’inquiéta sa femme alors qu’il tourna le regard vers elle.

-Si, si ça va… Je suis juste surpris rien de plus.

La voyant regarder l’horloge dans l’entré, Jsper la laissa se levé.

-Tu viens ? On y va ?

Prennent la main qui lui était tendu, Jasper se leva, éteignis l’écran géant et suivit sa femme dans le garage. Prennent sa veste sur le porte manteau, il laissa Alice s’extasier de sa vision. Elle avait vu leur future fille dans un parc ou dans une ruelle mal famée de Forks. A cette déclaration, Jasper fronça les sourcils. Une rue mal famée ? Pas super choix pour une fillette. Enfilant sa veste noire, Cullen pris ses clefs de voiture et l’ouvrit à distance. C’était une Frod Fiesta dernier model noire. Il avait craqué pour ses courbes mais aussi pour le confort qu’elle donnait au niveau de al conduite.

-Je vais en ville et tu vas dans le parc ?

Demanda Alice qui elle ouvrait déjà la portière de son 4x4.

-Ouais et on se rejoint….on se textote !

Coupa t’il avant d’entré dans sa voiture. Laissant Alice ouvrir les portes du garage, il démarra et la suivit sur le chemin de terre qui faisait le sentier pour aller de la route à chez eux. Suivant Alice pendant un petit moment, il mis son clignotant, déboita et la doubla avant de ralentir prés d’un virage. Prennent tous les virages de façon largué, Jasper ralentissa une fois en ville. S’arrêtant à un feu, il jeta un coup d’œil face à lui. Le soleil était en train de se coucher. Sortant son portable de la poche intérieure, il le mis en mode sonnerie et le rangea. Au moins il l’entendrait !
Faisant le tour par les rues principale, Cullen ralentissa et regarda le parc qui était à présent en visuel. Trouvant une place sur la rue en face, il se gara, coupa le contact et quitta l’habitacle. Fermant sa voiture, il glissa les clefs dans la poche de droite et traversa la rue. Tout était clame. Personne dans e parc. Regardent sa montre, il plissa les sourcil : 18.58. Est-ce que sa femme c’était trompé ?! Peu de chance. Entrant dans le parc, il alla s’assoire sur un banc et resta là un petit moment fixant les alentours. Entendant des pas rapide, il tourna le regard vers une des entrée pour voir une petite fille courir vers les balançoire. Elle était blonde, avait des vêtement sale et les cheveux en désordre. La regardent de loin, Jasper ne bougea pas et profita de ce bref instant. C’était elle la fille qui serrait la sienne d’après Alice ?
La regardent se balancer, Jasper plongea la main dans la poche intérieure de sa veste et mis son portable en silencieux. Si c’était vraiment elle, autant ne pas lui faire peur.
Regardent les balançoire, Cullen se releva. Il n’y avait plus personne, seul la balançoire était en mouvement pour s’arrêter, sans personne dessus.

- Aie !!

Fus le seul mot qu’il lui arriva aux oreilles avant qu’une odeur de sang ne lui arrive au nez. Sentant une boule se former dans sa gorge, Jasper ferma les yeux. C’était chose inutile, ses pupilles avaient du se dilaté. Soufflement doucement, il se leva et alla vers le lieux ou le sang lui devenait plus fort. Elle était à genoux en train de regarder les paumes de ses mains. Elles étaient égratignée, un peu de sang était visible.

-Hey ça va ? Tu t’es fais mal ?

Demanda t’il en usant de son pouvoir pour envoyé une onde de sécurité vers la petite fille pour qu’elle n’ai pas peur. C’était une chance pour lui de pouvoir contrôler les émotions des autres et il n’avait aucun scrupule à s’en servir.
S’agenouillant face à elle, à quelques pas d’intervalle il lui offrit un sourire non pas pour la mettre sous son charme vampirique mais plus pour se rassuré lui-même. Il devait se contrôlé et non pas laisser ses pulsions le dépasser. Alice le tuerait s’il faisait le moindre mal à cette enfant.

Je m'étais retournée brusquement, vers le bruit, pour finalement me rendre compte que c'était un homme qui s'approchait de moi. Pas encore ! Voulez vous bien me dire pourquoi ils venaient tous me voir ? On pouvait pas juste me laisser tranquille ? En plus, c'était tous des hommes qui m'approchaient et je les avais en horreur !!! A la limite, une femme aurait pu mieux passer pour cette fois-ci.
Je sentais toujours un léger picotement dans mes paumes de mains, mais je n'osais pas quitter cet homme des yeux, pour les regarder et vérifier leur état. Je savais malgré tout que les égratignures devaient continuer de saigner un peu, même si je les avais essayé sur mes jeans. J'étais toujours à genoux lorsqu'il s'approcha de moi. Ordinairement, je me serais lever et j'aurais mis une distance raisonnable entre lui et moi. Par contre, cette fois-ci, je ne sentais pas ce besoin. C'était vraiment bizarre ! J'avais la nette impression qu'il ne me voulait pas de mal et qu'il était gentil. Bref, je me sentais bien et en sécurité.

- Hey ça va ? Tu t’es fais mal ?

En disant ces paroles, il s'était agenouillé devant moi à une distance qui nous séparait de quelques pas. Je me donna l'autorisation de le détailler de la tête au pieds. Il avait des yeux foncés et un peu dilatés, des longs cheveux blonds et un sourire en coin. Sans vraiment m'en rendre compte, je m'étais autorisée à lui faire un sourire, à peine visible. Je me sentais bien à ses côtés, mais je restais toujours avec une petite crainte de lui. C'était vraiment étrange, comme si mon corps me disait de fuir, mais que mon esprit disait que je n'avais rien à craindre. Fronçant les sourcils, je répondis à sa question dans un murmure.

- Un peu ...

Je regarda mes paumes, pour la première fois, depuis qu'il était venu à mes côtés. Il y avait un peu de sang encore, mais aussi de petits cailloux. Je frotta mes mains ensemble afin d'enlever les petites roches qui s'étaient inscrustées dans les égratignures. Finalement, je reporta mon attention sur cet homme qui me faisait face, tout en m'essuyant encore les mains sur mes jeans. De toute manière, il était tellement sale qu'un peu de sang ne changerait pas grand chose.
Voyant qu'il ne faisait pas de mouvement, je me redressa et recula de quelques pas en joignant mes mains ensembles afin d'atténuer le picotement pertinent.