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Quand tout change... (Liz)

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Volodymyr Holmes

Volodymyr Holmes

Maître du monde, Dieu suprême et meurtrier à temps partiel

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MessageSujet: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyJeu 23 Fév - 15:39


Je regardai le soleil se lever en soupirant. Les rayons naissant arrivèrent sur les traits de mon visage et les firent étinceler. Mélancolie. Tristesse. Ennuie. Trois mots qui pouvaient parfaitement décrire mon état actuel. J`avais envie de revoir la petite Liz. Je n`avais rien à lui dire et je ne voulais rien faire avec elle, je voulais juste… être près d`elle. Je ne pouvais plus passer une journée sans penser à ça. De la vraie torture mentale. J`avais l`habitude de me torturer moi-même, mais là, c`était avec une chose que je n`arrivais pas à comprendre. Liz avait une énergie tout ce qu`il y a de plus banale. Elle était une humaine normale. Mais, merde, je ne pouvais pas m`empêcher de… de… peu importe. Je grognai et me relevai. J`avais passé la nuit sur le toit, à regarder la Lune et les étoiles dans l`espoir vain et idiot de comprendre pourquoi je n`arrivais pas à partir d`ici. Deux mois. Deux long mois passé à Forkie à rien foutre de mes journées! Watson m`avait depuis longtemps abandonné pour le reste des États-Unis, ne pouvant supporter de rester dans ce trou. Surtout que depuis Liz, je me bornais à lui cacher pourquoi je voulais rester là. Elle n`était pas retourné en Ukraine, beaucoup trop contente de pouvoir fréquenter les magasins américains, mais je sentais que si je ne repartais pas bientôt, elle allait prendre une décision sans moi et ça allait mal finir. En grommelant tout seul, je me mis à repenser à mon clan. Marko devait avoir suspecté le premier qu`un truc clochait. Il n`en a pas informé les autres, je le connais assez mon petit bouclier pour savoir qu`il a du enquêter en secret avant de prévenir Andriy. Lui, il réagirait en impulsion, surtout parce qu`il n`aurait pas remarqué avant ce que Marko avait vue. Andriy voudrait se lancer à ma recherche mais il prendrait qui? Les filles ne voudraient pas quitter la résidence, alors ça lui enlève beaucoup de monde. Marko s`en voudrait trop si en son absence la résidence était infiltré, donc il resterait là avec son bouclier bien dressé. Alors qui? Dagmar? Non, surtout pas, Marko ne la quitte pas des yeux, sinon il allait subir mon courroux. Un exécutant? Pas trop le choix. Tant qu`il ne prend pas un nouveau. Je déteste les nouveaux parce qu`ils sont de plus en plus faibles et incapables de se maîtriser rapidement. Mais bon, il était normal que de temps à autre on agrandisse et renouvelle les troupes. Juste que se serais stupide de sa part de trainer avec lui un boulet de nouveau. Il n`a qu`à venir tout seul. Quoique Marko en bon « papa » ne voudra pas le laisser partir s`il n`est pas escorter par au moins un autre vampire. Est-ce vraiment nécessaire que je réfléchisse à tout ça? Je savais qu`a un moment donné, si je restais trop longtemps ici sans leur donner de nouvelles, Andriy allait en effet venir me chercher. Mais ça fait juste deux mois, ne paniquons pas! Et puis d`ailleurs ils savent qui je suis. Ils le savent que l`on ne peut pas me tuer en claquant des doigts ou en frappant très fort. Watson ok, mais pas moi. Le soleil était à présent totalement levé et il ne se gênait pas pour me couvrir de la tête aux pieds avec sa chaleur. Je n`osai pas fermer les yeux de peur de repenser à ma nouvelle drogue. L`expression était juste, même si je n`avais pas revu Liz depuis un petit bout, en bon junkie que je suis, ben j`étais en manque. Je voulais la revoir, sentir son odeur dans mes poumons, capter son énergie salée. Arrête le vieux, on dirait que tu es amoureux! Mon corps se figea. J`arrêtai de respirer. Je ne clignai même plus des yeux. Mon moi méchant attrapa le moi gentil par le cou et l`étrangla bien comme il faut avant de le lancer à l`autre bout de mon cerveau. J`en eu presque mal. Le méchant péta une de ces crises, mais mon corps ne bougeait toujours pas. Non. Non. Non. Non. Non. Non… Merde, non! J`ai dit non! Non. Non… Elle a 8 ans ok. Moi j`ai… Non, je suis un vieux crouton et elle un bébé. AAAAHHHHH!!!!!! Je vais tout casser! Bouge maudit corps!!! Je dois aller me suicider!!! Quelle honte! Je suis humilié! Comment je peux penser à un truc aussi contre-nature?? Non, ok, j`ai dit NON! Je ne suis pas en amour avec elle, c`est juste que j`adore la côtoyer, point final! Mon corps ne bougea toujours pas. BOUGE!!!!!!! Je recommençai à respirer normalement et le reste se dénoua rapidement. Je devais partir au plus vite….. Je sautai donc en bas du toit de ma résidence et quand j`atterris au sol, je sentis une énergie incroyablement familière qui courait vers moi. Je tournai la tête avec étonnement. Quoi? Non, pas un autre problème! Quel imbécile! J`entrai dans ma première colère depuis ce qui me paru être des lustres. Je n`eu pas longtemps à attendre avant qu`Andriy débarque, avec dans son ombre le petit nouveau. Je vous rappelle que j`avais dit de ne PAS amener de nouveau ici! Pourquoi personne ne m`écoute jamais! Mon garde du corps s`immobilisa avec étonnement et Alexi freina maladroitement, me faisant grogner. Andriy se plaçait devant lui, pour le cacher à ma vue. Le jeune ne me connaissait pas trop. Il m`avait vue une ou deux fois et il avait toujours été nerveux en ma présence. Là, c`était pareille, s`il avait pu se sauver en courant, il l`aurait fait. Mais ce n`est pas lui que je regardais, c`était mon vieil ami qui avait un regard assez inquiet. Avant que je réagisse, il me dit :

-Chef? Vous allez bien? Où est Olena? Pourquoi vous ne rentrez pas? Nous sommes…

-LA FERME!

Il s`arrêta sans plus, mais Alexi n`apprécia pas mon ton et préféra reculer. Je reportai mon attention sur eux, avec une voix meurtrier, sans me rendre compte qu`une petite chose toute fragile s`approchait derrière moi :

-Tu fais quoi là? Bien sur que je vais bien et Watson aussi! C`est quoi cette idée de venir ici et d`amener avec toi un bébé sans importance! Tu voulais lui faire faire du tourisme!? Ridicule! Retourne en Ukraine et ramène ton pleurnichard avec toi!!

Alexi fut le premier à remarquer la présence de Liz derrière moi et il la regarda avec ces yeux rouges vifs. Je sentis alors l`énergie de la petite et je me retournai, toujours avec colère. Au lieu de lui demander de partir, je fis quelques pas vers elle. Le regard de mes subornés dans mon dos était peu rassuré. Arrivé tout près de l`enfant, je sentis son énergie entrer en moi, son odeur me ramener au calme et je lui souris, faisant écarquiller les yeux d`Andriy. Je me mis à sa hauteur et, caressant sa joue avec mon pouce je lui dis doucement :

-Ma Liz… Qu`est-ce que tu fais ici? Tu vas bien?

Je venais de changer totalement d`attitude. Un vrai bipolaire. Ma voix était devenue inquiète et presque roucoulante. J`avais oublié la présence de ces indésirable derrière moi. Maintenant que Liz était tout près de moi, je ne pouvais qu`être entièrement à elle. Elle avait décidément un pouvoir de dominance extrême sur moi. Je voulais la rassurer sur la scène qu`elle venait de voir, mais surtout, je voulais comprendre ce qui l`avait conduit ici. Je la sentais bouleverser. Je ne voulais pas la voir comme ça…
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Élizabeth W. Cullen

Élizabeth W. Cullen

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyVen 9 Mar - 12:53

Après notre journée passée à sa villa, Vol était venu me reconduire chez moi. J’avais été triste et déçue, au début, car je ne pouvais pas rester plus longtemps avec lui à cause des Cullen. J’aimais beaucoup cette famille qui était devenue ma famille à présent. Je me sentais bien, en sécurité et de plus, j’étais aimée. J’avais même finalement appris à accepter les hommes de la famille et j’adorais tout particulièrement, Emmet et Jasper, car ils me faisaient toujours rire. Cependant, j’aimais beaucoup Vol aussi. En fait, je l’aimais bien depuis notre journée passée ensemble, il y a de cela un mois environ. Je pouvais même dire que je n’avais plus peur de lui et de ses yeux rouges vifs terrifiants. C’était bien non? J’avais appris à le connaître d’une autre manière que ce qu’il m’avait déjà montré et j’aimais bien ce côté de sa personnalité; drôle, décontracté, calme, gentil …

Depuis cette journée, il s’était écoulé un mois, comme je disais, et je pensais souvent à lui. En fait, il était rare que je ne passe pas une journée sans avoir une pensée pour Vol. Je me rappelais, à chaque jour, qu’il m’avait dit que je pouvais revenir à sa villa et j’en étais très heureuse. J’espérais pouvoir bientôt y retourner, mais il y avait un MAIS. Lorsqu’il était venu me porter près de la villa, j’avais continué mon chemin seule. J’étais entrée dans la demeure des Cullen et de ce que je me rappelle, j’avais une Alice et un Jasper complètement paniqués qui me serraient contre eux. J’avais eu droit à un sermon, car je m’étais éloignée sans le dire et Alice n’avait pas pu avoir de vision, pour on ne sait quelle raison, donc, elle était très inquiète. Je n’avais pas osé dire aussi qu’Aleah m’avait laissé seule et qu’elle était partie de son côté, car elle en avait marre probablement que je la suive. De toute manière, je n’étais pas du genre à rapporter et je ne voulais pas qu’Aleah se fasse chicaner aussi. Donc, j’avais pris le sermon pour moi et je n’avais pas rouspété. Pour Aleah, j’avais appris à la connaître depuis la nuit où elle m’avait mordu et elle était gentille, … à ses heures. Je n’allais pas vers elle afin de lui laisser son espace, mais je la laissais, plutôt, venir à moi, car comme cela, j’étais sure qu’elle était de bonne humeur et qu’elle voulait bien me voir. Lorsque le sermon était fini et que j’avais passé un petit moment dans ma chambre, Alice était venue me voir pour me parler. Elle avait remarqué que j’avais une odeur de vampire sur moi et elle n’avait pas aimé cela. En fait, tous les Cullen avaient débarqué, à ce moment, dans la chambre et m’avaient interrogé du regard. Intimidée, je n’avais pas osé leur mentir, de toute manière Edward s’en serait rendu compte à cause de mes pensées et Jasper aurait senti mon malaise, alors je leur avais dit la vérité. Je leur avais raconté que j’avais déjà croisé un vampire dans la ruelle un jour et que je l’avais revu plus tard et nous étions allés souper au restaurant. Bien entendu, ils m’ont demandé s’il était végétarien et j’avais répondu non … Pourquoi leur mentir? Ils viendraient qu’à découvrir la vérité de toute manière, car j’avais l’intention de le revoir. Ils avaient été inquiets et Alice m’avait interdit de le revoir. Je me rappelle lui avoir fait la tête pendant des jours et ne pas lui avoir parlé. J’étais vraiment fâchée après elle! En fait, j’étais fâchée contre eux, car je sais que Vol ne me voulait pas de mal. Il l’aurait déjà fait depuis longtemps sinon, mais ils ne voulaient pas entendre raison. Ils ne connaissaient pas ce vampire et je pense que c’est cela qui les dérangeaient. Je leur avais alors proposé de leur faire rencontrer, mais finalement j’avais changé d’idée, car je m’étais rappelée que Vol voulait que je revienne, mais seule …

Lorsque j’y pensais, je me doutais que Vol ne devait pas apprécier les Cullen … En fait, je l’avais déduis comme cela …, mais avais-je raison? Peut-être que j’étais en tord, après tout, je n’avais que huit ans et je ne connaissais pas beaucoup de choses sur la vie. Pour tout dire, j’étais venue à cette conclusion, car il avait pris la peine de me dire que je pouvais revenir, mais toute seule. C’était un signe non? Il m’avait posé aussi des questions à savoir si j’étais bien nourrie chez eux et tout … Il faudrait peut-être que je lui demande, il accepterait peut-être de me répondre ?!! Les Cullen ne l’appréciaient pas non plus, car il n’était pas végétarien et j’étais humaine. Alors ils avaient peur pour moi et je l’avais bien compris, puisqu’ils me l’avaient expliqué plusieurs fois. Cependant, j’avais énormément confiance en Vol. Je ne savais pas pourquoi, mais en un mois, on a du temps pour réfléchir et j’avais beaucoup réfléchis sur Vol. Je voulais le revoir, un point c’est tout ! Alice et Jasper devront l’accepter. Je les adore et je ne veux pas les décevoir, mais sur ce point, je ne peux pas accepter qu’on me refuse de le revoir. C’était mon ami même s’il mangeait des humains! BON!

Pendant le mois, j’avais eu droit à plusieurs confrontations avec ma nouvelle mère. À plusieurs reprises, j’avais eu des images de Vol et moi, nous imaginant dans la villa en train de visiter le reste de la demeure. Je nous imaginais aussi en train de nous goinfrer, non en fait, je m’imaginais moi toute seule en train de me goinfrer de popcorn puisque Vol ne devait pas aimer lui! Moi, j’adorais le popcorn! Pour tout vous dire, j’étais en amour avec le popcorn! Bref, j’adorais aussi les films et il m’avait donné envie de visionner des tonnes et des tonnes de films dans sa grande salle de cinéma. Peut-être qu’il y avait des rangées et des rangées de bancs rouges avec de petits portes verres aussi ?!! J’étais souvent dans mes pensées et Edward s’amusaient à espionner mon esprit. Je pense qu’il avait commencé à le faire alors que j’avais eu une pensée pour Vol. Il voulait surement voir à quoi ressemblait le vampire qui occupait la majeure partie de mon esprit. Il était allé rapporter cela à Alice et c’est de ce fait que j’avais eu droit à des remontrances. Je sais qu’elle ne voulait que me protéger, car elle m’aimait, mais c’était encore pire d’enfermer quelqu’un et de lui interdire quelque chose. Pourquoi? Car c’est toujours plus tentant de faire ce qui nous est interdit non? Avouez! Plusieurs fois je m’étais imaginée des plans, avec Aleah qui me couvrait, mais à chaque fois, Alice avait une vision et nous engueulait. C’était rendu presque un jeu de commandos et je pense que c’est à cause de ces moments qu’Aleah et moi nous nous sommes rapprochées. Des fois, nous nous imaginions des trucs ridicules afin de provoquer des visions à Alice et de la faire tourner en bourrique. Voyant notre plan diabolique (oui nous sommes diaboliques lorsque nous sommes ensembles), Esmé s’en étais mêlée et Aleah a eut droit à des remontrances aussi. Toute cette histoire avait pris des drôles de tournures et nous en rions même beaucoup. Je me rappelle aussi que Jasper m’avait pris à part un jour et nous avions discuté de ce vampire. Je lui avais raconté que j’avais confiance en lui et qu’il n’était pas méchant même s’il n’était pas végétarien. Je lui avais dit aussi son âge en fait, je lui avais dit qu’il avait trois zéros, car je ne me rappelais pas exactement l’âge. Jasper m’avait alors confié qu’il était moins stressé, en sachant qu’il n’était pas un nouveau-né. Nous avions aussi parlé de mes sentiments et tout. Il m’avait éclaircie sur certains trucs. Je lui avais dit que j’appréciais beaucoup Vol et qu’il était mon ami. Alice était débarquée dans la chambre, à ce moment, et elle m’avait dit que je ne pouvais pas être ami avec un non-végétarien que c’était dangereux …

Et nous voilà … Maintenant! Je m’étais levée du lit et je m’étais séparée de Jasper. Je m’avançai devant Alice et je plantai mon regard dans le sien qui était devenu noir par la colère. Je sais que je n’avais aucune chance devant elle, mais je sais qu’elle ne me ferait jamais de mal, je l’avais appris avec le temps. Alice était adorable et je l’aimais énormément, mais maintenant, j’en avais marre qu’elle me couve et m’interdise quelque chose qui me tenait réellement à cœur. Je lui hurlai au visage que j’en avais marre et que si je voulais voir Vol, j’allais le voir même si elle n’était pas d’accord. Cela ne fit pas son affaire, car elle est entrée dans une colère noire. Ordinairement, je me serais cachée dans un coin et j’aurai pleuré de peur qu’elle ne me fasse du mal, en me balançant d’avant en arrière. Cependant, cela n’eut pas l’effet souhaité, car en fait, ce ne fit qu’augmenter ma colère et j’élevai le ton à mon tour. La scène devait être étrange vu de l’extérieur … une vampire folle de rage devant une gamine, pas plus haut que trois pommes, les mains sur les hanches, rouge de colère. Jasper décida d’intervenir et il me prit dans ses bras. J’étais tellement fâchée que je tremblais et je pleurais de rage. Jamais, je n’avais réagis de la sorte face au Cullen. En fait, je ne me rappelle pas avoir réagi comme cela de toute ma vie. Jasper me calma à l’aide de son pouvoir et j’appuyai ma tête contre son épaule. J’étais épuisée … Alice se calma aussi et elle s’excusa. Elle me dit qu’elle n’aurait pas dû réagir de la sorte … J’acceptai ses excuses, mais je ne m’excusai pas en retour. Je ne suis pas prête encore et je lui en veux toujours. Le reste de la journée, je l’ai passé à réfléchir dans ma chambre, seule. Je voulais vraiment revoir Vol, mais étais-je prête à briser mon lien avec Alice ? Je ne sais pas … Alice occupait une grosse place dans ma vie, mais Vol prenait quelle place maintenant?
Toute la journée, je fus tourmentée à cause de mes questions et je m’endormie quelques fois pour me réveiller en sursaut. Jasper était venu me rejoindre et nous avons parlé de la situation. Je lui fis part de mes sentiments et je lui racontai aussi que j’étais vraiment frustrée de pas pouvoir y retourner … Alors, nous avons passé un marché. Jasper m’autorisa à aller voir Vol, MAIS je devais apporter le cellulaire au cas de besoin. Je lui demandai où était le piège et Jasper avait rigolé en me confirmant qu’il n’y en avait pas. Il me confia qu’il était inquiet, mais qu’il me faisait confiance … En me donnant le cellulaire, il pourra garder un contact avec moi. Et puis, Edward avait souvent vu des images de la villa et de Vol alors s’il m’arrivait quelque chose, il saurait où me trouver et il saurait qui serait Vol. C’est avec un enthousiasme débordant que je me changeai et dévala les escaliers pour aller dans le hall. Jasper m’avait suivi et m’avait glissé le cellulaire dans la main. Je le mis dans ma poche arrière de mon jeans et je souris à Jasper. Il me donna un bec sur le front et me souffla d’être prudente, je lui promis en lui offrant un sourire sincère. Je sortis à l’extérieur et je me retournai pour retrouver sur le perron, Esmé, Carlisle, Jasper et Alice. Ils semblaient soucieux, mais Jasper me lança un sourire, ce qui m’encouragea à continuer. Cependant, je gardai le regard d’Alice d’encrer dans ma tête. Je pouvais voir qu’elle était très inquiète et qu’elle faisait tout pour se maîtriser … J’étais triste de la rendre comme cela et de lui faire de la peine, mais je voulais voir Vol par-dessus tout. Je me retournai donc et m’avança dans les profondeurs de la forêt. Je me rappelais le trajet alors aucune peur de me perdre!
Cela faisait plusieurs minutes que je marchai et je sentis mon cellulaire bougé dans ma poche. Je m’arrêtai et regarda le message : « Ne t’inquiètes pas, elle s’y fera. Elle est simplement inquiète de ne pouvoir avoir de visions et te voir …! Je m’occupe d’elle alors essaye de ne pas t’en faire! Papa » Je souris malgré moi et ferma les yeux en serrant le cellulaire contre mon cœur. Je les aimais tellement que s’en était presque maladif! Après quelques secondes, je secouai ma tête pour chasser tout cela et je continuai ma route.

- Tu fais quoi là? Ben sur que je vais bien et Watson aussi! C’est quoi cette idée de venir ici et d’amener avec toi un bébé sans importance! Tu voulais lui faire faire du tourisme!? Ridicule! Retourne en Ukraine et ramène ton pleurnichard avec toi !!

Qu’est-ce que c’était que ce bordel? J’avais très bien reconnu la voix de Vol, mais pourquoi criait-il et pourquoi il parlait d’un bébé? Il avait un enfant ? Intriguée, je m’avançai calmement. Je finis par sortir des buissons et je tombai face à face avec deux hommes qui se tenaient face à Vol. Il était où le bébé? Complètement perdue, je continuai d’avancer, ne me doutant pas du danger qui planait sur moi en ce moment. Des frissons de peur me parcourraient l’échine lorsque je croisai le regard de celui plus en retrait. Il avait les yeux rouges, alors pas de doute, c’est un vampire! Un méchant vampire, vue la manière qu’il me regardait. Horrifiée, je me stoppai et Vol se retourna à ce moment. Il s’avança vers moi et se mit à ma hauteur. Il me caressa la joue et je fermai les yeux de bonheur. Ce qu’il m’avait manqué! Pendant un mois, j’avais pensé au moment où il m’avait pris dans ses bras et que j’avais eu le loisir de me blottir contre lui. Je me rappelais aussi lorsqu’il m’avait donné un baiser et simplement à son toucher, tout cela me revint en mémoire.

- Ma Liz … Qu’est-ce que tu fais ici? Tu vas bien?

Il semblait inquiet et je souris face à cela. J’étais tellement heureuse en ce moment. Mon chagrin face à la réaction d’Alice disparu et ma peur de ce vampire derrière Vol aussi. Je m’autorisai, sans vraiment m’en rendre contre, de passer mes bras autour de son cou et de lui donner un câlin. J’appuyai ma tête contre son épaule et un sourire énorme s’afficha sur mon visage.

- Je voulais te voir … tu me manquais …

Après un petit moment … oubliant les deux autres vampires ...

- Je vais bien maintenant …
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyVen 9 Mar - 15:36


Je sentis l`énergie d`Andriy faire un bon gigantesque. Il était stressé et aussi incroyablement confus. De toute sa vie, mon garde du corps n`avait pas connu l`amour. Que se soit d`une femme ou bien d`un enfant. Il avait espéré retrouver cela en Lyudmyla, mais ça n`avait été qu`une amer déception. Là, il voyait une gamine de huit ans m`enlacer comme si j`avais été son père. Il du percevoir comme moi la joie et le sincère amour que dégageait Liz à ce moment là. Ensuite, elle prononça des paroles qui resteront à jamais gravées dans ma mémoire. J`aurai beau me faire détruire, être plus vieux que l`univers, être perdu à l`autre bout du monde, jamais je ne pourrais oublier ce que son corps et son âme a exprimé. Elle voulait me voir... Je lui manquais… J`étais important pour elle. J`étais unique pour elle. Je méritais que l`on m`aime selon elle. C`est là que je sentis cette chose en moi se produire. Elle s`était déjà manifesté, mais s`était si anodin que je n`y avais prêté aucune attention. Là, je sentais très clairement le « boum ». Alors que je sentis la chaleur de la petite m`envahir de par notre contact, que je ne rompis évidemment pas, cette onde de choc me secoua et cogna violemment ma tête. C`était psychologique comme impression. Et s`était surtout très nouveau. Sur le coup, j`avais cru que mon cœur, pourtant inerte depuis plus de mille ans, avait subitement fait un battement qui avait tout déchiré sur son passage. Mais non, ça restait entièrement mental mon truc. Comment réagir à tout ça? J`avais fermé les yeux et je serrai doucement Liz contre moi en savourant le moment. Parce que je savais que ça ne pourrait jamais se reproduire. Pas parce que je ne le voulais pas ou qu`il y allait avoir un évènement qui ferait en sorte que je ne puisse plus l`avoir près de moi. Non. C`est juste que je savais que cette sensation de boum si magnifique ne sera plus de la nouveauté à présent et que ma surprise de maintenant n`en saura plus dans l`avenir. Aller, encore quelques petites secondes, je veux la serrer encore un peu! Sur le coup, j`avais oublié que ce n`était qu`une enfant physiquement. Je ne sentais que son énergie collée à moi. L`énergie n`ayant pas d`âge, elle aurait très bien pu appartenir à une femme. L`essence de Liz, son âme si vous préférée, je pouvais la sentir se blottir contre moi et ça me rendait tout léger. J`aurai très bien pu me mettre à voler et toucher le ciel à cette instant tellement je ne sentais plus la lourdeur malsaine de ma puissance qui me maintenait au sol normalement. Cette être, ma Liz, ce qu`elle pouvait me transformer… Avec elle, je n`étais plus ce monstre, j`étais juste « lui ». Un lui qui a aussi le droit d`être apprécié. Un lui sans histoire, sans passé, sans tâches de sang qui change la perception que les autre peuvent avoir. Un lui libre. Un lui aimé. Pas par n`importe qui. Il était aimé par elle. Par Liz.

Ce fut ma tête qui me fit réaliser que je devais la lâcher. Ne serais-ce que pour éviter de la mettre encore plus en danger. Je venais de dévoiler ma faiblesse au grand jour. Désormais, Andriy et le nouveau et insignifiant Alexi étaient au courant que mon cœur, qu`ils croyaient tout les deux inexistant, appartenait à une enfant. Je m`étais relevé lentement, sans oser me retourner vers ces deux intrus qui me gâchait mon plaisir. Eux ils ne pouvaient pas comprendre ce que je vivais. Et je ne le comprenais pas plus. Je regardai Liz qui me souriais comme si j`étais le père noël et qu`elle attendait que je lui donne son cadeau. Je venais encore de me rendre compte que j`adorais une enfant. Pourquoi j`étais aussi con? Est-ce que c`est à cause de son énergie? Je veux rester tout près de son énergie qui me plait bien, alors ça me fait apprécier la petite? Je comprends pu là! Pendant que je la serrais contre moi, j`avais cru avoir une illumination et avoir réalisé que je venais enfin de trouver ma place dans ce monde, ma raison de vivre, mais là, je ne pouvais pas comprendre pourquoi j`avais eu cette impression si soudaine! C`est ben compliqué la vie! Si elle avait eu un corps de femme, aurais-je autant été confus et hésitant? J`en sais rien moi! C`est peut-être justement sa jeunesse et son humanité qui me faisait être aussi loin de moi. J`étais quelqu`un d`autre justement parce que Liz amenait ma vision à un autre niveau. Parler avec un adulte c`est facile. S`il me fait chier, ben je le tue. Mais avec elle, c`est pas comme ça. Quand je lui parle, j`essaie toujours d`être meilleur, d`être mieux pour lui plaire. Parce que je veux lui plaire… faut croire… Et là, maintenant que j`ai réussi, maintenant que je sais et que je vois qu`elle veut être avec moi et que c`est ça qui l`amène ici, je suis tout fucké et je sais plus quoi faire. Si au moins il n`y avait pas c`est deux grands idiots derrière moi qui me fixaient intensément en espérant me voir la tuer. Parce que pour eux, c`était LA chose que je devais faire. Il reconnaîtrait ainsi leur Vol, leur Chef. Mais je ne le ferrais pas et c`est ça qui allait changer les choses. Je n`allais pas retourner dans mes vieilles habitudes et j`ignore comment eux ils allaient réagir à ça. Je fini par lentement me retourner vers Andriy. Je croisai son regard et cela me troubla profondément. Automatiquement, je me remémorai la façon que ma mère m`avait déjà regardé un jour. C`était ce fameux jour où j`avais tué pour la première fois. Elle m`avait regardé et me cherchais au plus profond de mes pupilles, mais elle ne trouva jamais le fils qu`elle avait élevé et tant aimé. Là, c`était la même chose, mais à l`envers. Andriy cherchait le tueur, cet homme qu`il avait accepté de suivre même si son vieil ami Marko avait été hésitant à mon égard. Merde, Andriy, s`il-te-plait, ne m`en veux pas… Je ne peux pas faire du mal à Liz… Elle a réussi une chose que personne n`a encore jamais réussi à faire avec moi… Accepte-le, je t`en pris, mon ami… Nous nous regardions silencieusement. Aucun des deux de bougeait. C`était comme un combat mental. Celui qui allait céder le premier allait devoir accepter la réalité que lui présentait l`autre. Finalement, au bout d`un long moment, Andriy baissa les yeux et les déposèrent tristement sur Liz. Il devait être en train de chercher LA raison pour laquelle Liz avait développé ce lien pour moi et moi pour elle. Et ça allait être vain, je le sentais.

Ce fut les brusques sauts stressés d`énergies d`Alexi qui attira mon regard vers lui. Il se sentait de trop et il avait du mal à rester immobile alors que moi et Andriy nous étions affronté. D`ailleurs, notre combat n`était pas encore terminé car mon garde du corps était loin d`avoir accepté ce qui se passait. Que je me sois ainsi révélé et attaché à une enfant… je ne sais pas si un jour il allait parvenir à s`y faire. Surtout qu`il allait encore être coincé au milieu. Andriy avait toujours eu cette place au sein de notre trio d`amis. Moi j`étais le dominant d`un côté, Marko était le conservateur de l`autre. Nous étions les deux extrêmes et ils n`étaient pas rares que nous en venions à nous disputer à cause de notre différence si flagrante de mentalité. Et puis, il y avait Andriy, l`entre-deux, qui voulait d`un côté me suivre et de l`autre, plaire et appuyer Marko. Il se retrouvait toujours instantanément au centre et il n`était pas rare qu`il se doive de choisir un camp. Il prenait le mien le plus souvent, car après il savait que Marko finirait par céder. Mais là, notre père à tous était absent. Andriy n`avait personne sur qui se fier si jamais il faisait une gaffe. Personne qui était totalement contre moi ne serait là pour lui offrir une deuxième option. Alexi était insignifiant et sa présence ne représentait rien. Alors là Andriy, tu vas devoir faire ton choix comme un grand, sans regarder papa Marko pour savoir s`il approuve ou pas ton choix… Il devait en avoir conscience de tout ça et il regardait toujours Liz derrière moi alors que moi j`observai le nouveau avec méfiance. Il était si instable. Une vraie bombe à retardement. Il avait quoi déjà comme pouvoir? Euh… pourquoi je ne m`en rappelais plus! En m`en souvenant, j`aurais pu mieux évaluer sa valeur et s`il était trop inutile, j`aurai pu le liquider maintenant pour avoir un gêneur de moins. Je songeai vraiment à le faire lorsqu`Andriy se mis à marcher vers moi. Je me mis instinctivement plus près de Liz et ce comportement, encore une fois anormale, fis arrêter la progression d`Andriy. Il me regarda moi, puis la petite et il ramena son attention vers moi. Pendant ce temps, Alexi était laisser à lui-même, sans mon garde du corps à côté de lui, qui pouvait l`arrêter en cas de dérapage??? Trop préoccupé par la proximité de mon ami, je l`écoutai attentivement alors qu`il nous dit :

-Chef, j`ignore ce qui se passe ici, mais vous devez revenir avec nous… Nous ne partirons pas sans vous…

Je retins un grognement, car désormais je ne voulais plus que Liz soit mêlée à tout ça. Au lieu de lui répliquer quoique se soit, je fis quelques pas vers lui avec un regard autoritaire. Il ne semblait pas trop comprendre pourquoi je me retenais à présent. Encore une fois, son regard était porté vers Liz. Et je venais de faire la plus grosse erreur de ma vie… Idiot comme je suis, déstabilisé à cause de toute cette nouveauté en moi, j`avais été imprudent. En m`éloignant de l`enfant, plus rien ne la protégeais contre l`instabilité grandissante d`Alexi qui fixait Liz comme si elle avait été un insecte qu`il fallait écraser. POURQUOI JE NE L`AVAIS PAS VUE!!?? Alors que j`avais rejoins Andriy et que je m`apprêtais à lui dire tout bas ma façon de penser sur ces paroles, je sentis un mouvement rapide derrière moi. Andriy écarquilla les yeux mais ne réagis pas. Moi je le regardais dans les yeux et c`est là que je compris ce qui venait d`arriver. Je sentis une pression énorme dans ma poitrine, comme si mon cœur venait de se faire poignarder et je fus incapable de me retourner… En moi, une colère gigantesque s`apprêtait à sortir… parce que même si j`entendais encore son petit cœur paniqué, je savais que Liz avais de nouveau peur, chose que je ne voulais pas qui lui arrive... Alexi… Je vais te tuer…
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Élizabeth W. Cullen

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyMer 21 Mar - 12:53

Pendant un bref instant, j’ai su oublier les deux autres vampires, préférant profiter de ce moment de tendresse partagé avec Vol. C’était la première fois que je lui démontrais de l’affection de la sorte et cela avait été plus fort que moi. J’avais eu peur qu’il me repousse au départ, mais il ne le fit pas. C’était comme s’il avait oublié les deux autres vampires aussi … étrange quand même! Car avant que j’arrive, j’avais bel et bien entendu la colère de Vol résonnée au-travers les arbres. Il semblait si souvent passer d’une émotion à une autre … C’était déstabilisant! Voir même, perturbant! Cependant, j’aimais être de plus en plus en sa présence et cela me suffisait. J’étais très heureuse d’être ici avec lui puisqu’il m’avait tellement manqué au cours du mois dernier. Le fait aussi qu’Alice m’interdise de le voir, amplifiait mon envie de le revoir et maintenant que je l’avais devant moi, je n’arrivais plus à faire partir ce sourire niais de sur mes lèvres. Il s’était fixé là au moment où nos regards s’étaient croisés et j’avais la très nette impression qu’il allait rester là encore bien longtemps.

Pendant le long mois, où j’avais dû attendre de voir Vol, j’avais réfléchis et discuter avec Jasper. Il était bien le seul qui prenait le temps de parler de Vol avec moi sans poser de jugement et me dicter ce que je devais faire. Alice était bornée et passait son temps à me hurler dessus, Edward espionnait mes pensées alors pour lui, aucune raison de parler de cela avec moi. Rosalie, on oubliait cela! Bella, et bien, elle ne me posait pas de questions puisque son Edward allait tout lui balancer. Carlisle ne cessait de me répéter que cela est dangereux et qu’il avait bien fait de me ramener à la villa au lieu de me laisser traîner dans les ruelles. Esmé, et bien … elle se fiait à ce que lui disait Carlisle et de plus, son instinct maternel lui dictait de me protéger DONC, de m’interdire de le voir par ce fait même. Emmet ne cessait de dire qu’il allait lui faire la peau et qu’il allait même y prendre plaisir puisqu’il allait se battre … Il ne restait donc plus que Nessie et Aleah, qui elles m’ont aidé à mettre sur pied mes plans diaboliques, mais qui n’ont pas fonctionné ... jusqu’à ce jour !!!

Si je reviens donc à Jasper, il était bien le seul à essayer de me comprendre et à me supporter au-travers ma famille qui était toute contre. Il avait su placer des mots sur mes émotions, car monsieur était l’expert dans ce domaine! Même si j’avais passé des jours à le bouder et à m’obstiner sur ce qu’il m’avait dit, il restait que c’était lui qui avait raison et j’en avais maintenant la preuve ... Nous avions pris le temps, lui et moi, de décortiquer ce que je ressentais dans mon cœur, dans mon corps, mon être … en fait, partout en moi. Je lui avais expliqué que Vol avait été un méchant et que j’avais eu peur de lui … AU DÉPART ! Non, mais qui ne l’aurait pas été, apeuré, face à une bête se nourrissant d’un humain? Je pense qu’il n’y a pas grand être humain qui pouvait rester insensible face à cela. Dans ces moments, c’était l’instinct de suivie qui prenait possession de notre corps, comme Jasper me l’avait expliqué. Je lui avais ensuite raconté le moment du restaurant. Jasper m’avait dit que mon instinct, suite à la première rencontre entre Vol et moi, me faisait avoir peur et me hurlait de prendre mes jambes à mon coup, car il avait toujours l’image de Vol bouffant un humain en tête. Évidemment, il m’avait parlé aussi de mon passé et que cela n’aidait pas, étant donné que Vol était un homme aussi. Les Cullen avaient connu mon passé, suite à la découverte des marques dans mon dos, par Alice. Avec l’aide de Jasper, j’avais su apprendre à faire confiance aux hommes et à les laisser m’approcher. MAIS PAS TROP QUAND MÊME ! Les Cullen et Vol peuvent le faire, mais les étrangers non! Je reste tout de même méfiante face aux gens que je ne connais pas. En fait, tout comme ces deux vampires qui me regardent, en ce moment même, comme s’ils voulaient me bouffer. Logique, j’étais une proie facile pour eux …

Vol avait brisé notre accolade et je me sentis toute bizarre, comme si l’on m’arrachait une partie de moi. Comme j’avais dit, Jasper avait mentionné une émotion naissante en moi et qui prenait de plus en plus d’ampleur. Il n’avait pas voulu me dire c’était quoi. Je ne savais pas du tout ce que c’était et c’est donc pour cela que nous nous étions chamaillés. Il m’avait dit qu’il pouvait sentir en moi l’amour que je portais à Alice et lui comme mes nouveaux parents. Il disait aussi qu’il sentait que j’aimais énormément Esmé, Carlisle, Edward, Bella, Emmet, Nessie, Aleah et même, Rosalie. Cependant, il m’avait dit que ce n’était pas la même sorte d’amour et c’est là que les choses s’étaient compliquées. Comment voulait-il que je comprenne? Il ne m’avait pas donné d’exemple jusqu’à temps que je me fâche et lui arrache les vers du nez. Il m’avoua qu’il n’avait pas voulu m’en parler, car pour lui j’étais sa petite fille de huit ans et ce que je ressentais était bien, mais beaucoup trop tôt. Il m’avait rit au visage sûrement à cause de la tête que je faisais! Qu’est-ce qu’il était trop tôt? Il nous racontait quoi là mon Jasper? Puis, il m’avait expliqué. Ce sentiment de bien être, de confort, cette chose qui faisait que nous nous sentions tout bizarre dans notre corps. Il disait que je devais avoir comme des milliers de petits papillons dans mon bedon … Étrange comme image! Je n’avais pas de papillons dans le ventre! C’était carrément dégueulasse !!! Décidément, il devait y avoir un problème avec son don, car ce qu’il m’expliquait je n’y comprenais rien … Je ne ressentais pas cela et je savais pertinemment que je n’avais pas de nids à papillons dans mon ventre! Cependant, j’avais compris qu’il y avait de quoi de nouveau en moi. Par contre, je m’obstinais à croire que c’était la confiance et la joie d’avoir un nouvel ami.

Je refis surface à la réalité et je levai le regard vers Vol, qui s’était levé pour faire face aux deux vampires. Je lui adressai mon plus beau sourire, en fait, celui qui n’avait toujours pas quitté mon visage depuis tout à l’heure. Joie et confiance, c’était cela … C’est sur ! Vol se plaça légèrement devant moi et je lui en fus reconnaissante puisque je détournai mon regard de sur lui et je croisai celui du dernier vampire, celui qui se tenait plus en retrait. Des frissons me parcoururent le dos et j’eus soudainement froid. Je me sentis grelotter et je fis un pas à ma droite afin de me mettre carrément derrière Vol. NON MAIS IL NE POUVAIT PAS REGARDER AILLEURS LUI ! Cet homme ne m’inspirait pas du tout confiance. Ses yeux, bien qu’ils étaient de la même couleur que ceux de Vol, me donnait la chair de poule. Mon instinct de survie refit surface. Elle me criait de courir et de mettre le plus de distance possible entre lui et moi. Cependant, je ne le fis pas, bien malgré moi. J’avais confiance en Vol et j’avais le sentiment qu’avec lui à mes côtés, j’étais en sécurité et que je ne risquais rien …

Après ce qui me sembla être l’éternité, je m’autorisai à étirer mon cou et sortir ma tête de derrière Vol. Immédiatement, je croisai le regard du premier vampire puisque j’essayai d’ignorer le deuxième. Il semblait si triste que cela me laissa sonner et en semi état de choc. Pourquoi était-il triste? Ses yeux étaient rouges aussi, mais il semblait beaucoup moins méchant que le deuxième. Je le fixai longuement, tétanisée et apeurée tout de même. J’avais la très nette impression que si je faisais le moindre mouvement brusque, cela allait sonner mon arrêt de mort. Je déglutis péniblement en essayant de calmer mon cœur qui s’était mis à cogner fortement dans ma cage thoracique. Je réussis à maîtriser les battements de mon cœur, après quelques secondes, et je détournai de ce fait même, mon regard du premier vampire. Jasper m’avait expliqué beaucoup de choses sur les nouveau-nés, étant donné que les Cullen avaient pensé longuement que Vol en était un. Je savais donc les reconnaître et j’étais persuadée que le deuxième était un nouveau-né ou du moins, un vampire pas très âgé … Je pouvais voir l’animal, l’assassin, le meurtrier dans ses pupilles et cela eut pour effet de me lever le cœur. Il semblait si instable, si prêt à me sauter à la gorge que je sentis les larmes montées. Je me remis derrière Vol et je me cachai le visage dans sa veste, serrant le bas de la veste dans mes mains en me fermant les yeux. Je le sentis se reculer, faisant que nous étions collés l’un à l’autre à présent. Je serra plus fort sa veste et mes yeux restèrent fermés. Je n’aimais pas ces deux vampires … Ils étaient méchants et je voulais qu’ils partent tout de suite. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas trouver Vol seul dans sa villa? Nous aurions pu terminer la visite et nous amuser comme l’autre jour. Non, là maintenant il fallait qu’il y ait deux vampires, encore plus bouffeur d’humains que Vol, soient ici avec nous. Je disais qu’ils étaient encore plus bouffeur de vampires que Vol, car Vol lui ne m’avait pas tué … tandis que les deux autres, j’étais sure qu’ils allaient bientôt le faire et c’est cela qui faisait me sentir nauséeuse et mal. Mon cœur avait reprit un rythme rapide et je sentais mon front tout moite. J’étais stressée et carrément flippée!

- Chef, j`ignore ce qui se passe ici, mais vous devez revenir avec nous … Nous ne partirons pas sans vous …

NON !!! Je ne voulais pas que Vol parte. Il était mon ami et je ne voulais pas qu’il me quitte. J’entendis un grognement et ensuite, je sentis un vide. Prise de panique, j’ouvris les yeux et remarqua que Vol n’était plus à mes côtés, mais bien prêt du premier vampire. Je me recroquevillai sur moi-même et je tournai mon attention vers le deuxième vampire. Un sanglot s’échappa de ma gorge lorsque je vis son expression. Il était certain que d’ici un millième de seconde, il allait me sauter au visage et me tuer. Puis, même si je m’attendais à cela, je fus prise par surprise lorsqu’il se rua vers moi. Mon cœur fit un bon et j’eus mal. J’avais l’impression qu’il voulait sortir de mon corps comme pour s’enfuir et ne pas avoir à subir le sort qui venait d’être jetée sur moi. Prise d’un élan de détresse, je hurlai à Vol dans l’espoir qu’il vienne me sauver et me protéger.

- Vol !!!!!!!!!!

Je me sentis percuter de plein fouet et j’eu le souffle coupé face à cette impacte. C’était comme si je m’étais fait frapper par une voiture. Ma tête cogna au sol et je vis trouble pendant un instant. Allongée au sol, j’avais la tête qui tournait, la vision trouble et des nausées face à l’impact. Mes larmes avaient finalement coulé et mon visage était strié de traces humides. Le deuxième vampire était penché sur moi et son visage était à quelques centimètres du mien. Je me mis à hurler et j’essayai de me libérer de sa poigne en essayant de le repousser. Sans grand succès, je pleurais à chaudes larmes, complètement paniquée.

- VOL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Son regard était sanglant, mais à mon grand étonnement, il n’avait pas planté ses affreuses dents dans mon cou. Cependant, il me fixait et il leva sa main pour aller la mettre sur ma joue droite. Hurlant encore pour qu’il me lâche, je me débattais en pleurant ma panique. Quelques secondes après avoir posé sa main sur mon visage, je me sentis davantage nauséeuse et ma tête tourna encore plus. Qu’est-ce qu’il faisait?

- ARRÊTE !!!!!!!!!!!

Ma tête était sur le point d’exploser! Je voulais qu’il me lâche immédiatement avant que ma tête éclate et que je meurs de la sorte. Je porta mes deux mains sur ma tête et je ferma les yeux en hurlant de mal.

- AHhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!! J’aii…. j'ai ... MAL !
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyJeu 22 Mar - 10:22


J`entendis mon nom. Enfin, je crois que c`était mon nom, parce que je me suis sentis interpellé. J`eu un sursaut. En fait, un fit carrément un bon sur place tellement je fus surpris du cri derrière moi. Après, je fus paralysé par une douleur invraisemblable. Je sentis mes genou se ramollir et si mon corps n`avait pas été de marbre et suffisamment autonome pour se tenir debout tout seul, ben je me serais effondré au sol. C`était comme si la gravité venait de s`alourdir, de mettre ces deux grosses mains invisibles sur mes épaules et d`appuyer de toutes ces forces sur moi. Même si mon corps refusait de réagir, ma tête elle hurlait. Avant même que les cordes vocales de Liz expulse mon nom avec détresse, je sentis ma tête devenir folle. Si normalement elle arrive à réagir le moins possible aux situations, même périlleuses, là, elle réagit tellement violemment que j`en eu mal. Seigneur que cette douleur de réaction était douloureuse! Elle me faisait bizarrement penser aux brûlures de la transformation en vampire. Étrange… Peu importe. Une fois le coup passé, j`eu évidemment envie de réagir à tout ça… De stopper les évènements… De répondre à l`appelle de Liz… Mais cette chose m`en empêcha. Elle là. La chose. Cette chose. Je ne sais pas si elle a un nom, mais elle fait chier. Mon plan était simple : Un – Me retourner et sauter sur Alexi, Deux – Le tuer le plus violemment possible et Trois – … Non, ya pas de troisième étape. Mais cette chose m`a arrêté dans mon élan. Elle m`apparu comme un poignard enfoncé directement dans le cœur et me faisant échappé un souffle angoissé. J`étais toujours dos à Liz, je ne voyais toujours rien, mais je le sentais. Je pouvais les voir avec les yeux de mon pouvoir. Je sentais la petite Liz se faire attaquer et frapper par cette merde de nouveau. Mais je ne fis rien… Pas parce que je ne voulais pas lui venir en aide et le tuer ce salaud. Non, parce que la chose venait de me dire que c`était trop dangereux. Que malgré ma vitesse, si je me jetais sur Alexi, il me verrait venir et il aurait le temps de tuer ma Liz. Elle me dit de me pas bouger. Elle me dit d`attendre le bon moment. Second cri de détresse de Liz. Le mal que ça me fit… C`était épouvantable! Alors que je tremblais, non pas de rage, mais de souffrance, je sentis une paire d`yeux sur moi. J`osai lever le regard sur Andriy. Même si tout ce passait très vite pour la petite, pour nous, c`était si lent. Andriy eu le temps de me voir et de comprendre. Il prit sa décision à ce moment là et je savais qu`il voulait à présent repartir en Ukraine et dire aux autres de me laisser libre. Il aperçu également l`étendu de mon mal et c`est ça qui le déstabilisa le plus. Il aurait bien voulu m`aider, étant censé me protéger. Mais pour cette souffrance là, le mieux qu`il pouvait faire était de me pas intervenir pour ne pas provoquer le nouveau et ainsi aggraver la situation. Toutes les millièmes de secondes qui passaient étaient pour moi une vraie torture. La chose sans nom, cette petite voix venant du centre de mon thorax, celle qui a fait taire mon moi gentil et mon moi méchant pour me parler à moi, l`arbitre de mon âme, se manifesta soudain.

Elle m`a paralysé depuis le début, mais je sens que cette état d`attente et de souffrance était sur le point de se terminer. Car LE moment, celui où Alexi serait le plus vulnérable était sur le point de se produire. Andriy le sentis aussi et je captai son énergie, m`indiquant qu`il était prêt à me venir en aide sur ce coup là. Comme nous étions habitué de travailler ensemble, nous savions à l`avance le rôle de chacun. Moi, je devais protéger Liz et lui il devait neutraliser avec son pouvoir l`imbécile. À ce moment là, je n`étais pas en colère. J`étais seulement paniqué et toutes les fibres de mon corps voulaient se coller à celles de Liz pour la sortir de là, pour mourir pour elle s`il le fallait. Alexi colla sa main sur la petite, ce qui la fit réagir aussitôt. Je sentis son énergie se brouiller, comme s`il y avait de l`interférence et que je n`arrivais plus à capter son signal. C`était le moment. Andriy s`élança la premier. Il devait bloquer le pouvoir du nouveau. Vite. Vite. VITE!!!! Lorsqu`il fut à mis chemin, je pris mon courage à deux mains, totalement paniqué par l`état de ma Liz et je me retournai. J`avais fermé les yeux, parce que je savais que nous ne pourrons pas le stopper. Oui, nous pourrons sauver Liz, mais il y aurait un prix à payer pour le faire. C`était le seul moyen… Étant plus rapide que mon garde du corps, je touchai à Liz un sixième de seconde avant qu`Andriy attrape Alexi par le cou et le tire de toutes ces forces vers l`arrière. Je soulevai le corps de Liz, qui même si je ne l`avais pas vue encore car je gardais les yeux fermés, était plus grand et plus lourd. Le mal était fait et j`allais m`en vouloir toute ma vie pour ça… Avant même que cet imbécile ne la touche et active son pouvoir sur elle, je savais que tout était de ma faute et que c`était impardonnable. J`entendis Alexi gémir de souffrance au contact de mon ami, qui avec son propre pouvoir de paralysie, venait de le clouer au sol. Il était déjà prêt à le tuer et n`attendait que mon signal. Mais j`avais des choses plus urgente à faire avant. Entourant le nouveau corps de Liz que je n`avais toujours pas vue, j`entendais toujours ces cris de douleurs dans mes oreilles. Là, elle avait arrêté de hurler lorsque nous l`avions délivré de ce tarer, mais je ne pouvais faire autrement que de me repasser encore et encore sa souffrance, pour me faire culpabiliser encore plus.

Lorsque sa respiration se calma, ce qui fut interminable, je me risquai à ouvrir les yeux. Lentement, très lentement, je vis son visage se dessiner. Je ciblai bizarrement des sections précises de son visage, comme si j`étais incapable de toutes les voir en même temps ou plutôt, comme si mon cerveau me les faisait découvrir une à la fois. Je commençai par ces joues. Elles étaient mouillé et un peu rouge, mais si lisse. Ensuite, sa bouche et son menton. Il n`y avait pas de mots pour la perfection de ses lèvres et la découpe féminine de son visage. Son nez, une œuvre d`art. Puis, lorsque je remontai très très très lentement vers ces yeux, j`ignore pourquoi, mais Liz les ouvrit à ce moment là. Elle avait du sentir que j`étais rendu là ou un truc comme ça. Notre regard se croisa, pour ne plus se quitter. Honnêtement, j`en fus bouche-bée. Même si tout le reste avait changé et que je pouvais voir sa panique dans ces yeux, j`arrivais à reconnaître la gamine. Oui, avec ces pupilles, je pouvais retrouver cette fillette de huit ans que j`appréciais tellement. Alors que le moment était parfait, je la sentis greloter et je me rendis alors compte de sa nudité et surtout, de sa peur. Je me repris en un instant, un instant évidemment trop rapide pour elle. Elle se retrouva couverte avec ma veste et je m`étais éloigner par précaution d`elle. Son énergie était toujours la même et c`était assez troublant d`ailleurs. Je n`osai pas regarder le reste de son corps et ça, je ne savais pas si c`était par gêne ou par respect. Peu importe, je me suis retourné vers Andriy. Il se leva aussitôt. Il savait qu`il devait partir. Mon simple regard avait été tel un cri d`ordre pour lui et en moins de deux, il avait disparue de ma vision. Alexi était toujours paralyser au sol. Il était conscient, mais incapable de bouger. Le pouvoir d`Andriy n`était pas permanent, alors je devais me débarrasser de lui en le punissant rapidement. Mais, même si je ne la regardai plus parce que j`avais trop peur de l`effrayer, non, parce que j`avais trop peur de ne pas la reconnaître, je ne voulais pas la laisser encore une fois. Je ne veux pas faire deux fois la même erreur. Pourtant, il va bien falloir que je le massacre cette maudite vermine qui venait de transformer à jamais ma Liz en… en… en adulte? J`osai tourner ma tête vers elle et je vis deux choses : Une panique incroyable qui me donna envie de courir à l`autre bout du monde ET une femme magnifique qui devait être dans la très jeune vingtaine. Celui que je devais punir… il venait de la vieillir??? Enfin, je viens de me souvenir de son don. J`eu un sourire mauvais et, sans que Liz ne s`en rende compte, je couru vers Alexi et je poussai son corps dans la forêt derrière lui, volant toute son énergie par ce simple geste. Je revins vers Liz au moment où le son d`un corps de vampire qui entre en collision avec un arbre parvint à ces oreilles. Heureusement que son corps était mort et destructible comme de la porcelaine, sinon la force de l`impact aurait déraciné l`arbre et causer encore plus de bruit. Nous étions à présent seul. Mais…

-Liz… N`est pas peur, plus personne ne te ferra de mal… Je suis là…

… J`ignore l`impact sur son cerveau. Son corps avait vieillis, mais sa tête elle? Est-ce qu`elle allait se souvenir de moi? Mon cœur l`espérait si profondément que j`étais à présent paralyser non pas par la chose que je vais baptiser « instinct de protection », mais par autre chose qui lui à déjà un nom…
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Élizabeth W. Cullen

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyMar 27 Mar - 0:28

Douleur, malaise, angoisse, peur, rage et colère … Les émotions se bousculaient dans ma tête et je n’arrivais pas à faire un tri dans tout cela afin de me concentrée sur autre chose. Je voulais simplement que ce satané vampire me lâche et qu’il disparaisse. Je voulais qu’il enlève sa main pourtant si froide, mais si brûlante à la fois, de sur ma peau et qu’il arrête de me faire du mal.

J’étais aussi en colère que Vol ne vienne pas me retirer des mains de ce fou furieux. Je lui en voulais et j’avais beau hurlé son prénom, il ne semblait pas faire de mouvement dans ma direction, puisque cela aurait fait longtemps que la douleur serait partie s’il était intervenu. Cependant, elle était toujours bien présente et je continuai de me hurler les cordes vocales dans l’espoir que cela ait le moindre impact sur ce que je pouvais ressentir en ce moment. La douleur, elle, était de plus en plus forte et même si je hurlais, rien ne semblait vouloir estomper les électrochocs, les étirements et les déchirements que subissait mon corps. J’avais l’impression que ma tête était sur le point d’exploser, que mes bras et mes pieds étaient attachés et que l’on tirait dessus comme pour me démembrer. Je bouillonnais de l’intérieur, je pouvais sentir les gouttes de sueur perlées sur mon front et descendre le long de mes tempes. Je sentais mon corps tremblé sous la pression. Je sentis mes yeux souffrir brusquement et j’eus à peine le temps de voir le visage du vampire que mes yeux roulèrent dans leurs orbites, me faisant renverser la tête par derrière par ce fait même. Je serrai les dents, arrêtant de hurler, car je voyais bien que cela ne servait à rien. Une goutte de sueur, ou peut-être bien étais-ce une larme, coula le long de ma joue. Je sentais mes os craqués sous la pression et me faire souffrir. Je savais que je n’étais pas en train de me transformer en vampire, car il ne m’avait pas mordu, mais aussi Jasper m’avait parlé de la douleur de la transformation … ce n’était pas cela, j’étais certaine! Je n’avais pas l’impression de brûler vive, mais bien d’être étirée d’un bord et de l’autre comme si on voulait me faire grandir … Je ne savais pas à quoi bon cela me mènerait, mais je détestais ce passage. Est-ce que j’allais subir cela encore longtemps? J’avais l’impression que cela faisait des heures qu’on me tirait les membres et que cela s’éternisait pour ne jamais finir.

Mes oreilles bourdonnaient, me rendant sourde à ce qu’il se passait autour de moi. J’avais finalement fermé les yeux et ramener ma tête à plat tout en serrant les dents, à m’en décrocher presque la mâchoire. Pourquoi Vol ne faisait rien? Est-ce qu’il avait voulu cela? Avait-il fait venir les deux vampires pour me faire du mal? Oubliant la douleur physique, je sentis les larmes coulées davantage sur mes joues, me faisant subir une douleur bien pire que tout. Vol ne m’aimait pas ? Il ne voulait pas me revoir? Pourtant, il avait semblé si heureux de me voir et il m’avait prit longtemps dans ses bras. Est-ce un plan pour détourner mon attention ? Je ne savais pas ce qu’il se passait et le stress monta de nouveau. Mon cœur eut un raté et j’eus l’impression de suffoquer. Ne pouvant me retenir, j’hurla une nouvelle fois, mais cette fois ci ma peine, ma douleur …

Au moment où mon cœur allait faire des siennes, je me sentis soulever et la douleur s’arrêta instantanément. J’arrêtai de crier, par ce fait même, et j’essayai de comprendre ce qu’il s’était passé. Est-ce que Vol avait décidé d’intervenir? Est-ce que j’étais morte ? J’entendis, au loin, un gémissement de douleur et j’espérais, secrètement, que ce soit le vampire qui s’était jeté sur moi qui subissait la colère de Vol. Priant pour que tout cela soit vrai, je me concentrai sur ma respiration afin de retrouver un rythme cardiaque beaucoup plus régulier et j’essaya aussi de me calmer. Lorsque j’eus retrouvée une respiration posée, je me détendis lentement. Malgré tout, je pouvais sentir que j’étais bizarre, comme si je n’avais pas le même corps, comme si je n’étais pas la même personne. Je détestais me sentir comme cela et j’avais peur d’ouvrir les yeux et de découvrir ce qu’il m’attendait. Qu’est-ce qu’il pouvait bien m’avoir fait ? Prenant mon courage à deux mains, je me risquai de bouger un peu et cela eut l’effet d’augmenter mon angoisse. Décidément, je me sentais toute bizarre et je détestais cela! Je pouvais sentir aussi que j’étais dans les bras de quelqu’un et que cette personne me serrait fortement contre elle. Est-ce Vol? Qui cela pouvait bien t-il être si ce n’était pas lui? Angoissant au maximum, j’ouvris les yeux, car je me sentais observée depuis un moment. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je rencontrai une paire de yeux rouges, mais pas n’importe laquelle, celle de Vol. Je fixai mon regard au sien et je ne le lâchai plus, espérant effacer ce qu’il venait à peine de se passer. J’oubliai tout ce qu’il existait autour de nous. Je ne voyais que ce regard si hypnotisant et si déstabilisent.

Soudainement, j’eu un frisson et je me retrouva complètement gelée. Pourtant nous n’étions pas en hiver, c’était quoi ce bordel? Sans que je ne puisse voir quoique ce soit, je sentis quelque chose sur mes épaules de chaud, la veste de Vol. Il s’était levé pour enlever sa veste et me la mettre sur moi et il était resté debout. Pourquoi il s’éloignait? Une vague de panique s’empara de moi et des sanglots montèrent dans ma gorge. Qu’est-ce que j’avais fait pour qu’il ne m’aime plus et qu’il ne veule plus me prendre dans ses bras ? Auparavant, il l’avait fait deux fois et cela ne semblait pas l’avoir dérangé, au contraire. Paniquée à l’idée qu’il me laisse comme cela, je ne le quittai pas des yeux. Je portai ma main à ma bouche, avec la ferme intention d’étouffer mes sanglots et je remarquai que quelque chose clochait. Mes doigts! Ils n’avaient jamais été aussi longs! Délaissant Vol, je portai mon attention sur mon corps et un cri s’échappa de ma bouche. Qu’est-ce que c’était que ce délire? J’étais complètement nue sous cette veste! Allez savoir pourquoi j’avais froid maintenant! J’avais vu que le vampire était couché au sol, comme s’il y était cloué et l’autre était face à Vol. Cependant, ce n’était plus eux mon problème, mais bien moi et mon corps. Ce n’était pas mon corps! Mes bras, mes jambes … ils étaient beaucoup trop longs ! Et ... des seins? Je n'avais pas de seins moi ! J’étais minuscule moi! J’avais un corps d’adulte et ce n’était définitivement pas le mien. Relevant les yeux vers Vol, nos regards se croisèrent et je vis qu’il remarqua ma panique grandissante en moi. Que mettait-il arriver ? Sans que je puisse réellement m’en rendre compte, j’éclatai en sanglots. Je serrai la veste contre moi, en espérant qu’elle puisse me protéger et me ramener mon corps d’enfant. Je ne voulais pas de ce corps et de cette nouvelle vie. Je voulais revenir la Liz de Vol et rien d’autre.

Un énorme bruit attira mon attention et lorsque je levai la tête, je tombai face à face avec Vol. Il s’était agenouillé près de moi et il semblait réellement inquiet. Mes sanglots augmentèrent, ne comprenant pas ce qu’il se passait.

- Liz … N`est pas peur, plus personne ne te ferra de mal … Je suis là …

- Ohh Vol … je … je … Vol !

Mes sanglots redoublèrent et les larmes me brouillèrent la vue. Je me jetai dans les bras de Vol, cherchant un peu de réconfort et laissant libre à ma peine. Je me sentais comme une étrangère dans ce corps beaucoup trop grand pour moi. J’avais la gorge nouée et le cœur compressé. J’étais terriblement mal dans mon corps et affreusement malheureuse. Je voulais rentrer chez moi et dormir afin d’oublier cette mauvaise journée.

- Je … je … veux rentrer … à la maison ...

Je m'aggrippa à Vol, nichant ma tête dans son épaule, comme si ma vie en dépendait. Je voulais oublier ce qu'il m'arrivait et dormir ... juste dormir, car j'étais si épuisée ... Sans que je ne puisse entendre la réponse de Vol, je m'assoupie et je partie dans mes rêves.
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyMar 27 Mar - 12:28


J`aurai tellement voulu avoir un cœur qui marche. Le mien restait stoïque comme si un général d`armée lui avait donné l`ordre de retenir sa respiration éternellement. Et l`éternité, c`est beaucoup trop long! Juste un battement, c`est tout ce que je demande… juste un, pour me prouver que j`ai une raison d`avoir fait ça… Parce que si j`avais été normal, je serais mort à 40 ans, il y a de cela mille ans et jamais je n`aurais ainsi détruit la vie de ma Liz. Juste un, aller, je t`en supplie, juste un petit battement…

Liz paniquait. Elle réalisait avec horreur ce que je lui avais fait. Parce que tout ça était de ma faute, pas celle de ce nouveau. Lui, il avait juste utilisé mon ouverture. Je ne suis qu`un idiot et un lâche! Je le savais que ma Liz c`était sentie abandonné durant un instant. Tous ces cris, je pouvais encore me les remémorer et ça me faisait mal, tellement mal. Je crois que si j`avais été capable de mourir, ben la voix de désespoir de Liz m`aurait assassinée. Mais ça, je ne pouvais pas lui dire. Non. Je ne devais pas lui dire que c`était en réalité à cause de moi. Je n`avais pas voulu ça, mais c`était arrivé. Et même si je lui racontais qu`Alexi était nouveau, cela ne changerais rien au fait que j`ai stupidement baissé ma garde. C`est mon rôle de la protéger et j`ai été incapable de le faire. Quel imbécile je suis! Elle ne méritait pas ça, elle aurait du prendre douze ans pour atteindre ce corps et pas deux secondes! Non, je ne devais pas lui dire que j`étais responsable de tout ça, même si c`était la vérité. Je ne voulais pas prendre sa confiance, la perdre elle. Non, je devais fermer ma gueule et ne rien lui dire à ce sujet. De toute façon, elle avait elle-même compris en regardant son propre corps transformé qu`elle était victime d`un don. Je dois reprendre mon rôle de protecteur et ne pas faillir cette fois, plus jamais!

Je la regardais toujours avec des yeux coupables. Malgré les larmes qui lui embrouillait les siens, j`avais la mauvaise impression qu`elle savait que j`étais le fautif. Dans le fond, je le voyais bien qu`elle était beaucoup trop paniquée pour penser au responsable de sa situation. Je ne bougeai pas et je la regardai, inquiet. J`ignorai comment réagir pour ne pas accroitre sa panique. Je me sentais à ce moment incroyablement inutile. Imaginer, malgré toute ma puissance, j`étais incapable de soulager Liz de sa peine. Elle se jeta alors dans mes bras et je la serrai par réflexe. Je sentis sa chaleur me tiédir et son souffle dans mon oreille. Elle cherchait désespérément mon aide. Enfin, je crois que c`était ça. Elle avait qui d`autre en ce moment sur qui se reposer? Personne. J`étais le seul près d`elle qui avait été témoin de tout ça et qui pouvait un minimum l`aider. Je la sentais épuisée derrière sa panique. Je pris le temps d`analyser son énergie et je remarquai en effet que, maintenant la surprise passé, son corps s`affaiblissait brutalement. Son nouveau corps avait un besoin plus grand de sommeil et de nourriture. Son énergie original d`enfant ne lui suffisait plus. Sans que j`ai le temps de réagir, je la sentis s`envoler dans des songes. La pauvre… J`avais juste avant entendu son appelle de la ramener chez elle. Et c`est d`ailleurs pour cela que je ne bougeai toujours pas. Sa maison? Où étais sa maison? Une personne normale aurait dit la villa des Cullen. Mais je ne suis pas normal. Alors, je la soulevai délicatement et je me mis à marcher vers ma propre résidence. Je le sais, je suis égoïste! Mais ma villa est plus près que celle de ces bouffeurs de vert et de plus, eux ils ne pourront rien faire pour elle alors que moi, au contraire, j`étais la personne la mieux placer pour la supporter et l`aider à son réveille. Dans les dents! J`entrai à l`intérieur et je montai directement à l`étage des chambres. Ne sachant pas où la coucher, je me dirigeai instinctivement dans ma chambre. Je la déposai doucement sur mon lit et je m`arrêtai un moment. Elle semblait si paisible, mais mon regard était plutôt attirer par son nouveau corps. Non, je ne suis pas pervers, juste curieux. Je me mis à parcourir du regard le reste de son corps. Lorsque tout fut enregistrer dans ma mémoire, je la couvrir avec les draps. Je m`assis sur le lit et j`attendis.

Au bout de deux heures d`attente, je me mis à songer à son réveille. Je me levai alors brusquement et entra dans la chambre de Watson. J`espérais de tout mon cœur que dans sa fuite rapide, elle avait laissé ces vêtements. Liz et elle avait à présent presque le même corps, si ce n`est que Watson est un peu plus grande. J`ouvris ces commodes et je fus soulagé en tombant sur des pilles de vêtements organisées et pliées soigneusement. Je pris au hasard un morceau de chaque, en m`assurant de prendre des choses descentes pour Liz. Cela m`étonnerai que les robes courtes et les décolletés plongeant ne fasse plaisir à Liz. Je pris donc un jean et un chandail qui couvre l`essentiel. Le plus difficile fut de lui prendre des sous-vêtements. En faites, ma technique de sélection fut la suivante : pense à une enfant, pense à une enfant, pense à une enfant. Une fois le choix fait, je revins dans la chambre et mis la pille à porter de vue. Ensuite, je couru en bas, dans la cuisine. Elle aurait faim en ce levant, très faim. À vrai dire, je ne savais pas du tout quoi lui faire. En ce moment il était aux alentours de midi, peut-être un peu plus. J`ouvris le frigo sans grands espoirs de trouver quelques choses de déjà près. Je regardai dedans durant de longues minutes avant de sortir les ingrédients pour lui faire un sandwich. Je fis mon gros possible pour ne pas trop mettre d`éléments, au cas où elle n`aimerais pas certaines choses. Une fois fait, je pris une pomme et un verre d`eau en passant et je montais avec. Je déposai le tout près de la pille de vêtements et je m`assis de nouveau. Bon, maintenant que le moment du réveille était prévue, il ne me restait plus qu`à attendre.

Une demi-heure plus tard, Liz remua dans le lit. Je me suis rapproché un peu, déposant ma main froide sur la sienne tendu. Je crois que c`est mon geste qui la réveilla parce que son réveille fut assez brutal. Aussitôt qu`elle fut assise dans le lit, se fut à mon tour de me jeter dans ces bras. Je ne compris pas trop pourquoi je fis ça, peut-être pour la rassurer elle ou bien parce que j`avais désespérément besoin du contact de sa peau. Mais, mon étreinte eue pour effet de nous détendre tout les deux. Je fermai les yeux et écoutait la berceuse que me chantait son cœur. Même si elle n`était plus une fillette de huit ans, elle réussissait toujours autant à me soumettre et à calmer mon âme noir. Je me sentis si docile dans ces bras. Si j`avais pu, je crois que je serais tombé endormis à mon tour. Ma respiration était régulière. Mon corps était presque flasque alors qu`il aurait du être dur et inconfortable. Ce pré-pouvoir hypothétique que j`avais sentie en Liz existait apparemment toujours, à mon plus grand plaisir. Je ne voulais pas rompre notre étreinte, mais au bout d`un long moment, je du me résoudre à le faire. Je m`éloignai un peu et la regardai dans les yeux. Un million de mots se bousculèrent pour sortir de ma bouche et je réussi à contenir le flot de paroles et de questions qui n`aurait eu pour résultat que de la perturber encore plus. J`entendis ma bouche dire ceci :

-Ça va, tu as bien dormi?

Puis, cela, après un bref arrêt :

-Il y a des vêtements propres et de la nourriture pour toi juste là, quand tu te sentiras prête.

Je me sentais encore un peu gêner de devoir lui présenter les vêtements de Watson, qui s`habillait toujours avec des vêtements de hautes coutures cher et sexy. Là j`avais fait mon possible pour sélectionner le plus approprié pour Liz, mais si jamais elle avait des interrogations pour ces vêtements, je ne saurais pas quoi lui répondre. Je suis un gars et surtout, un gars qui déteste la mode. Ça n`aide pas. Peu importe, je rapportai mon attention sur Liz et je retenais ma main rebelle qui avait un peu trop envie de lui caresser la joue.
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Élizabeth W. Cullen

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyJeu 29 Mar - 0:05

Des dizaines de milliers de marguerites à perte de vue … une légère brise … faisant danser de gauche à droite ces magnifiques fleurs … un ciel bleu parsemé de petits nuages blancs .... C’était un spectacle fabuleux qui s’offrait à moi et je savais que je l’avais vu à plusieurs reprises. J’avais l’habitude de venir ici en compagnie de ma mère lorsque j’étais plus petite. C’était à la campagne, chez l’amie de maman, Estelle! Elle avait pleins d’animaux de la ferme et des champs qui s’étendaient jusqu’à l’horizon. Elle nous laissait toujours la liberté de venir se promener sur ses terres pour passer un moment spécial, entre mère et fille. J’adorais les marguerites et je pouvais même dire que c’était ma fleur préférée. Il nous arrivait de s’asseoir dans l’herbe et de poser des questions à l’autre. Nous avions pris l’habitude d’y répondre à l’aide des pétales de marguerites. Souvent, la réponse était vraie et d’autres fois, c’était du gros n’importe quoi! Non, mais c’est vrai ! Des fois, les marguerites pouvaient mentir aussi! Nous en rions, couchées au sol, pendant des heures et des heures et c’étaient ces moments là les plus marquants dans mon esprit. Je m’en souviendrai à jamais. Je pouvais même encore entendre le rire de ma mère dans ma tête. C’était si joli et mélodieux. Un rire communicatif qu’elle m’avait expliqué puisqu’à chaque fois qu’elle éclatait de rire, je la suivais sans savoir pourquoi.

Souriant, je fermis les yeux. Je respirai l’air pur et je me laissai bercer au gré du vent. J’étais bien et je voulais rester ici dans notre petit paradis. Je ne voulais pas affronter le présent. Je ne voulais surtout pas retourner là bas et devoir me faire à l’idée que je n’avais plus mon corps, mais bien le corps d’une adulte. J’étais une petite fille de huit ans et je voulais le rester tout comme ici. Mais je savais que cela n’était pas possible. Je ne pouvais pas passer ma vie à dormir et rester enfermée dans mes rêves … Si? Résignée, je soupirai. Je pouvais encore profiter de mon rêve et reporter mon réveil à plus tard.

J’ouvris tranquillement les yeux et j’avançai de quelques pas. Mon regard fut attiré vers le grand saule tout au fond du champ, près de l’étang à grenouilles. Sans perdre une seconde, je me suis mise à courir afin d’atteindre l’arbre comme à chaque fois. Nous faisions toujours la course jusqu’au saule et la première qui arrivait donnait une conséquence à l’autre. Il faut comprendre, ici, que ma mère n’était pas très rapide et qu’elle subissait souvent mes conséquences. J’adorais cela et je riais tellement que j’en avais souvent mal au ventre après notre journée. On m’avait dit que j’avais une imagination débordante et ma mère en payait souvent les frais. La preuve, je me rappellerai toujours de cette journée où je l’avais obligé à embrasser une grenouille. Elle m’en avait voulu longtemps et la fois d’après, elle s’était vengée et j’avais perdu ma course. Elle ne m’avait donné aucune chance ! J’avais dû, à mon tour, embrassée une grenouille et je peux vous dire que c’était … spécial! Très visqueux surtout! J’avais eu peur d’avoir des bobos à la bouche comme ma mère m’avait dit. Elle m’avait expliqué que les grenouilles c’était sale! Pourtant, elles sont toujours dans l’eau alors elles ne peuvent pas être sales non? Bref, je n’avais pas eu de bobo et j’en fus bien heureuse. Nous n’avions plus jamais touché aux grenouilles! Allez savoir pourquoi! Souriante, je m’approchai du saule et je m’appuyai le dos dessus en m’assoyant au sol. Je fermi les yeux, profitant du moment. J’adorais cet endroit. Que ce soit pour le calme, la beauté, l’odeur des marguerites … Tout me plaisait et j’étais bien.

Je restai là, je ne sais combien de temps, calme et paisible. Cependant, j’entendis mon nom et sans perdre une seconde j’ouvris les yeux. J’aurais reconnu cette voix entre mille. C’était celle de ma mère qui m’appelait. Qu’est-ce qu’elle faisait ici? Elle était décédée, il y a quelques années. Quoique, j’étais dans un rêve alors … Cela ne devrait pas m’étonner. Sans perdre une seconde de plus, je me levai pour me diriger vers la voix de ma mère qui m’appelait toujours. Je marcha quelques instants et je ne la voyais toujours pas. Sa voix était toujours présente, mais elle restait toujours à la même distance, comme si je n’arrivais pas à la rejoindre. Je m’arrêtai soudainement lorsqu’elle apparut devant moi. Je me jetai dans ses bras et je sentis les larmes coulées. Elle me manquait tellement que cela me faisait beaucoup de mal. Nous nous étions décollées l’un de l’autre et nous nous sommes échangées un sourire.

- Tu es bien belle ma Lizzie !
- Merci, tu es belle aussi maman … Tu me manques tu sais?
- Je sais ma chérie, mais tu sais … je suis toujours là!
- Non! C’est faux! Tu n’es plus là! Et c’est à cause de moi!


Je sentis une larme coulée sur ma joue et je baissai la tête. Je n’arrivais pas à me pardonner de la mort de ma mère et j’avais très bien compris que tout était de ma faute.

- Ce n’est pas de ta faute, tu m’entends? Il est arrivé ce qu’il devait arriver. C’était simplement mon heure. On ne peut rien y faire. C’est comme cela. Et puis, tu sais … je suis toujours là même si tu ne me vois pas … regarde juste ici …

Elle avait appuyé sa main sur mon cœur et je su qu’elle y resterait à jamais, mais ce n’était pas pareil … Je m’ennuyais de ses bras, de nos conneries, de nos blagues, de nos escapades à la campagne, de nos sorties au parc, de nos rires … de nous! Je levai la tête et je croisai son regard. Elle avait de magnifiques yeux bleus et j’avais les mêmes. On m’avait souvent répété que j’étais son portrait et j’en étais fière. J’appuyai ma tête sur son épaule et nous restâmes enlacées un moment comme cela, profitant de la présence de l’autre.

- Il te faudra y retourner ma chérie … tu comprends? Ce sera dur au début, mais tu t’y feras. Fais-moi confiance.
- Je ne veux pas y retourner. Je veux rester ici avec toi … Je suis tellement bien ici.
- Allez Lizzie … je dois te quitter … et toi, tu dois retourner voir Vol … si j’ai bien compris. De toute manière, son prénom est beaucoup trop compliqué à prononcer.

Elle afficha un air espiègle, comme elle en avait l’habitude lorsqu’elle disait une bêtise ou lorsqu’elle jouait un tour. Ne pouvant me retenir, je rigolai avec elle. J’aimais ma mère et cela restera ainsi.

- Je te reverrai ?
- Je t’aime Lizzie … Je veille sur toi !
- Maman !!!


Elle s’éloigna de moi en s’éloignant tranquillement. Plus elle avança, plus elle disparaissait comme un mirage. Je ne voulais pas qu’elle parte! Je n’étais pas prête à affronter la réalité. Je voulais rester avec ma mère et profiter encore un peu du moment.

- Maman! Maman !!

Je me sentis partir comme si j’étais aspirée par derrière. Il n’était pas question que je revienne dans ce corps d’adulte qui ne m’appartenait pas. J’avais beau combattre cette force surhumaine, je ne réussis pas à avoir le dessus et je me sentis partir dans un énorme trou noir.

- MAMAN !!!!!!!!!!

Je m’entendis hurler et ma voix résonna dans ma tête. Déboussolée, je me laissai le temps de m’habituer au nouveau décor. Bon … une chambre … et j’étais assisse dans un lit. Sans que je ne puisse vraiment réagir, je sentis quelqu’un me prendre dans ses bras et simplement à son contact, je su qui il était. Immédiatement, je me détendis et je soupirai de bonheur. Je nichai mon nez dans son cou et je souris malgré moi. J’étais bien aussi, comme cela. Mon cœur reprit un rythme normal et je me sentis complètement sereine. C’est fou comment il pouvait avoir un pouvoir sur mon énergie. Ce n’était pas la première fois qu’il m’apaisait et j’y prenais de plus en plus goût. Vol décida de mettre fin à notre étreinte et nos regards se croisèrent sans hésitation. Il avait le don de m’hypnotiser et cela me faisait presque peur.

- Ça va, tu as bien dormi? Il y a des vêtements propres et de la nourriture pour toi juste là, quand tu te sentiras prête.

Je suivis son mouvement vers la table de nuit et je lui souris en signe de remerciement.

- J’ai dormi longtemps?

Surprise, je portai ma main à ma bouche. C’était quoi cette voix? Je plongeai mon regard dans celui de Vol essayant de trouver une réponse. J’avais très bien compris que je n’avais plus le même corps, mais je ne m’étais pas arrêtée au fait que cela se pouvait que je n’aie plus la même voix. Elle était moins aigue, mais elle avait autre chose … je n’arrivais pas à décrire, mais ce n’était pas du tout ma voix de gamine de huit ans. Je baissa la tête et réalisant ma presque nudité, encore une fois, je rougis de honte. Avait-il vu mon corps? Probablement et cela me fit sentir affreusement honteuse et gênée. Je remontai le drap, qui avait glissé jusqu’à ma taille, espérant cacher le plus possible. J’étais bien consciente que je portais sa veste, mais j’étais tout de même timide et extrêmement gênée de mon corps. La preuve, j’avais fait fermer les yeux à Alice la fois où elle était venue dans la salle de bain avec moi. J’étais consciente que c’était une fille aussi, mais je ne sais pas … j’étais timide sur ce côté-là. Même ma mère ne m’avait pas vu nu depuis que j’étais en âge de m’habiller seule.

Gardant la tête baissée, je fixais mes mains. J’avais encore mes dix doigts, mais ils étaient beaucoup plus longs et fins que ceux que j’avais l’habitude d’avoir. Je sentais aussi mes longs cheveux blonds ondulés sur les épaules et j’avais le pressentiment qu’ils avaient poussé, car à présent, ils semblaient m’arrêter à la hauteur des reins. Au moins, je n’avais pas changé de couleur de cheveux … c’était déjà ça …

Respirant un bon coup, je levai la tête vers Vol.

- Tu … aurais un petit miroir?

J’avais décidé de me regarder le visage. Je voulais voir à quoi je ressentais, car cela me faisait atrocement peur. Je sentis mon coeur s’accélérer dans ma poitrine. À quoi allais-je ressembler à présent? Le reste du corps viendra après, mais pour l’instant, c’était mon visage qui m’intriguait.


Dernière édition par Élizabeth W. Cullen le Jeu 29 Mar - 12:15, édité 1 fois
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Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyJeu 29 Mar - 11:40


-Euh… Toute l`avant-midi…

Ça devait faire plus longtemps que ça que Liz dormait, mais je n`avais pas vraiment pris le temps de compter. Surtout que, en bon vampire que je suis, j`avais appris à ignorer le temps et à simplement me laisser guider au fil des journées. J`estimais l`heure à environ treize heures, mais je suis persuadé qu`il était plus que ça. Pendant que je réfléchissais à ça, mes yeux la virent remonter le drap. Je ne fis pas de remarque. Même si j`avais baissé le regard vers le plancher, j`arrivais à ressentir son angoisse face à son corps. La période d`adaptation allait probablement être longue, je pouvais le sentir. Le problème serait surtout sa tête. Pas qu`elle avait un quelconque retard mental, non, le pouvoir à aussi eu l`effet de faire croitre son intelligence, mais le problème était sa conscience. Cette vermine de conscience, qui nous fait croire des choses et qui va hurler sans arrêt à Liz qu`elle est une étrangère dans ce corps, qu`elle doit le renier. C`est ça le problème avec la conscience, elle est très très lente et quand ça va trop vite, elle entre dans sa phase de déni. Surtout pour une personne comme Liz qui vit dans le passé, s`éloigner encore plus de son enfance va la déstabiliser plus que la normale. On n`est pas sortie du bois!

J`entendis sa voix affirmée de femme me demander un miroir. Je ramenai mon attention sur elle. Même si elle gardait sa timidité et qu`elle avait hésité dans sa demande, cela ne paraissait presque plus avec sa nouvelle voix. Je dois dire que c`est assez… surprenant. Je me rappelais la voix gamine de Liz. Je me mis à la comparer mentalement avec celle que je venais d`entendre tout en me levant. En un clignement d`œil, je revins dans la chambre avec ce qu`elle avait demandé. Encore une fois, je revenais de la chambre de ma seconde et remerciais le ciel qu`elle ne soit pas présente dans la villa en ce moment sinon elle m`aurait pété une de ces crises. Je lui tendis le miroir, en m`assurant de lui présenter le dos pour ne pas qu`elle se voit accidentellement avec la face réfléchissante durant mon geste. Je savais qu`elle devait se voir à son rythme, donc je devais l`accompagner dans son désir. Lorsqu`elle attrapa l`objet, je me laissais tomber sur le lit. J`y étais déjà assis, mais là je me retrouvais coucher sur le dos, en perpendiculaire de ces pieds. Nous sommes sur un lit après tout, alors autant exploiter sa fonction à fond. Je me mis à fixer le plafond.

Mes pensées s`égarèrent un instant. Moi aussi un jour je m`étais retrouver dans une situation similaire à celle de Liz. J`avais voulu me voir. Découvrir ce qui avait changé en moi. Comprendre pourquoi je me sentais si différent de la veille. Après mon réveille de ma transformation, j`avais tellement éprouvé ce désir de me regarder. Et je l`avais fait. J`avais bien réagis, non, j`avais trop bien réagis. La vue de mon visage de vampire avait été la chose qui m`a fait changer du tout au tout. Si avant j`avais hésité à prendre le chemin de la noirceur, à la vue de mes nouveaux traits parfaits, je m`étais lancer corps et âme dans cette avenue lugubre. Rien ne m`avais arrêté, puisque personne n`étais présent près de moi. Je les avais tous perdus et j`avais tués les derniers qui me restait… J`étais tout seul face à mon nouveau moi et j`ai dû m`égaré à cause de cela. Je sentis ma tête se tourner vers Liz, qui se voyait à présent dans le petit miroir. J`avais envie de lui dire que j`étais là pour elle, que si jamais tout cela était trop horrible à supporter, que je ne l`abandonnerait pas, seule face à son reflet. Mais je crois qu`elle le savait déjà… Ça devait être pour ça qu`à ce moment là je n`ai fait que l`admirer du regard. Je remarquai alors qu`elle n`était pas horrifié par ce qu`elle voyait. Oui, il y avait de la surprise, mais derrière ça, il y avait de la joie. Est-ce que Liz était en train de réagir comme moi à l`époque? Non, on aurait dit qu`elle venait de reconnaître quelqu`un… que son reflet ne lui étais pas étranger…

-Tu es très belle…

AAAAAHHHHHHH!!!!!!! POURQUOI JE VIENS DE DIRE ÇA!!!! Non, non, non! Imbécile! Tu ne dois pas dire ça! Ok, oui, c`est la vérité, mais on s`en fou de ça, tu ne dois PAS dire des trucs comme ça! Mon moi méchant se mis à se débattre dans ma tête et ces coups de rages me firent rompre le contact visuel avec Liz. Le pire dans cette histoire est qu`il m`a parlé pour la première fois à cette instant précis. Quand je me suis vue pour la première fois dans l`eau, mon moi méchant m`a susurré un truc à l`oreille, un truc qui m`a automatiquement séduit. Il m`a dit et je le cite : « Tu es magnifique… » Il a lui-même venté ma beauté ce jour là, alors pourquoi là je ne pourrais pas faire pareille avec ma Liz, qui en a plus besoin que moi du compliment. Quoique, c`est aussi cette réalisation qui ma fait prendre la route noire… AAAAAAAHHHHHH!!!!! Maudite vie de merde!!!!!!

Je réussi à croiser à nouveau le regard de Liz. Le bleu de ces yeux, ce qu`il me rappelait les jours où je croisais les iris de cette gamine. Ça part bien, je m`ennuie déjà de ces moments. J`avais l`impression que pour avoir encore le sentiment que regarder Liz, j`allais devoir recommencer à zéro tout le processus. Même si je savais que c`était elle, j`allais devoir me réhabituer à lui parler comme je le faisais avec la petite fille, j`allais devoir être avec elle aussi longtemps d`avec son ancienne version. Génial, j`avais tellement besoin de ça! C`était la première fois que j`établissais un lien puissant avec une humaine et il faut que je sois oublier de recommencer tout à cause de ma stupide erreur! Liz restait Liz. Mais dans ma tête, Liz n`avais pas ce corps sublime… Ok, à partir de maintenant, je ferme toujours les yeux en sa présence! De toute façon, je n`ai pas besoin de la vue pour me guider, j`arrive très bien à me débrouiller sans. Aller, fermez-vous! Go! Arrêtez de la regarder! Bon sang, c`est plus dur que je le croyais de pas la regarder… Elle est si… Si… Si… AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!

-Tu sais… Tu peux rester ici aussi longtemps que tu le voudras…

Bon, maintenant je radote des trucs pour la faire rester! Ça va de mieux en mieux mes affaires! Si seulement je n`avais pas ce sentiment désagréable de la perdre, de la sentir me glisser entre les doigts… Peut-être que si je ne ressentais plus ça, ben je ne dirais plus des conneries dans le but de la faire rester près de moi… Je te déteste, Volodymyr Holmes!
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Élizabeth W. Cullen

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyDim 8 Avr - 16:45

Tout l’avant-midi? J’avais dormi autant? Je dévisageai Vol, surprise. Pourtant j’étais tellement fatiguée que j’avais l’impression d’avoir dormi à peine. Mon corps était endolori et il semblait vouloir dormir pendant des heures et des heures. Je regardais toujours Vol, tout en m’efforçant de garder les yeux grands ouverts. Il m’était déjà arrivée d’avoir mal aux genoux quand j’étais plus petite. Ma mère m’avait expliqué que c’était normal, et que c’était dû au fait que je grandissais … Et là, j’avais tellement mal, que s’en était intolérant. Cependant, la douleur n’était pas seulement concentrée à la hauteur de mes genoux. Elle était présente aussi dans mes bras, mon dos … partout! Tout mon corps hurlait de douleur et même si j’étais assisse dans le lit cela n’arrangeait pas mon mal.

J’avais finalement compris que ce jeune vampire m’avait changé. Je n’étais pas bête tout de même … Cependant, est-ce que j’avais été vieilli ou est-ce que j’avais été changé de corps? Étais-ce que j’avais à présent l’image que j’aurais eu plus grande ou étais-ce l’image d’une autre fille que j’avais? Jouant avec mes nouveaux doigts, j’avais baissé la tête, attendant que Vol me ramène le miroir demandé. En une fraction de seconde, il se retrouva devant moi avec le miroir tendu dans ma direction. J’osa un regard vers lui et attrapa l’objet qui me permettrait de faire la rencontre avec mon nouveau moi. Je ne sais pas s’il avait pris la peine de me donner le miroir de manière à ce que je ne voie pas mon reflet immédiatement ou si ce n’était qu’une coïncidence, mais j’étais reconnaissante envers lui s’il avait prit cette attention. Je n’étais pas encore prête à voir mon nouveau visage même si je lui avais demandé un miroir. Vol se laissa tomber au pied du lit et il fixa le plafond attendant sûrement que je prenne mon courage à deux mains …

Je laissa Vol de côté et reporta mon regard sur le miroir. Étais-je vraiment prête à me voir ou est-ce que je préférais oublier cette épreuve et attendre encore longtemps avant de croiser un miroir? Je pouvais parfaitement les éviter … quoique il y avait des vitres, des miroirs, des objets réfléchissants un peu partout dans une maison … Je pouvais toujours m’exiler dans le fin fond du bois … de cette manière, aucune chance de croiser mon nouveau moi. Mon cœur s’emballa pour je ne sais quelle raison. Je pense en fait que j’étais stressée à l’idée de me regarder, car je savais que cela était la meilleure solution et que toutes les autres qui me venaient en tête étaient complètement ridicules.

Soupirant, je levai mon regard vers Vol qui regardait toujours le plafond. Bon … un peu de courage Liz! Tu es en présence d’un vampire dont tu n’as même pas peur, mais tu as la trouille de regarder dans un pauvre petit miroir … Une vraie poule mouillée! Bon ! Allez … à trois ! 1 … mon cœur s’emballa encore plus, complètement paniquée! Qu’allais-je découvrir? 2 …. Quoi? Déjà deux? Non, mais ça va beaucoup trop vite! ATTEND, ATTEND !!!! [b]3[/b/] !!!!!!!! Ok … à trois, tu es supposée comprendre que c’est le moment où tu regardes et non où tu te figes? Come on! Un peu de courage! Bon … ok trois dans ce cas! Je soupira et tourna le miroir vers moi.

- Qu’est-ce que …

C’était quoi ce bordel? Ce n’était pas moi, mais pas du tout! C’était le reflet de ma mère que je voyais là-dedans. Je levai ma main et la porta à ma joue comme pour voir si c’était réel ou pas. J’étais surprise, cela on ne pouvait pas le cacher, mais je ne comprenais pas non plus. C’était le portrait craché de ma mère et non le mien. Un sourire s’était étiré bien malgré moi sur mon visage. J’étais jolie et j’aimais le reflet, mais je n’arrivais pas à croire que c’était moi. Je ressemblais tellement à ma mère que s’en était déstabilisant. Je me rappelle que l’on me disait que j’étais le mini moi de ma mère, mais je ne m’attendais pas à voir jusqu’à ce point.

- Tu es très belle …

Surprise d’entendre la voix de Vol, je détourna mon regard du miroir et fixa Vol qui était toujours couché au pied du lit. Belle? Je sentis mes joues chauffées et je souris timidement. Je trouvais ma mère très belle et maintenant que je lui ressemblais, j’étais … heureuse? J’avais toujours été fière que l’on me dise que je lui ressemblais et je souhaitais lui ressembler plus tard, mais pas à ce point! J’étais sa copie conforme et je ne voyais aucune trace de ressemblance avec mon père. Je pense que c’est cela qui me réjouissait le plus. Je voulais l’oublier et être sure de le faire disparaître de ma vie. De cette manière, lorsque je me regarderai dans un miroir je verrai ma mère et non lui. Me rendant compte que je n’avais toujours pas répondu à Vol, je m’efforçai d’ouvrir la bouche et de le remercier.

- je … c’est gentil ! je … c’est bizarre!

Levant, à nouveau, le miroir je me fixai encore sous le choc. J’aimai ma nouvelle image. Je me redressa un peu plus et me repositionna sur les oreillers derrière moi. Trop préoccupée par mon nouveau moi, j’avais oublié ma douleur physique. Cependant, elle revint à la charge lorsque je m’étais déplacée. Grimaçant, je décidai de m’allonger sur le dos afin de voir si comme cela, je pouvais la faire taire. Je sais que je ne m’étais pas encore levée pour aller m’habiller, mais pour l’instant, je m’en fichais royalement. Je m’étais recouverte du drap et je fixai le plafond.

-Tu sais… Tu peux rester ici aussi longtemps que tu le voudras…

Ma bouche s’ouvrit sous le choc. Il acceptait que je reste aussi longtemps que je le voulais ? COOOL! Heureuse, n’était pas le mot exact! J’en étais folle de joie. Mon cœur s’emballa, mais aucun signe de stress cette fois-ci. Une image des Cullen vint à ma mémoire et je me calmai instantanément. J’avais dit à Jasper que j’allais lui donner des nouvelles. Il devait réellement s’inquiéter! Paniquée, je me redressai à nouveau, serrant les dents pour étouffer le cri de douleur.

- Mon cellulaire! Tu as vu mon cellulaire?

Je l’avais dans la poche arrière de mon jeans avant que tout cela arrive. Est-ce que Vol l’avait rapporté ou est-ce qu’il était toujours dans la forêt? Je devais écrire à Jasper ce qu’il était arrivé. Je voulais rester plus longtemps avec Vol, mais je devais avertir les Cullen. Je voulais aller les voir et les serrer dans mes bras. J’en avais besoin maintenant!

Retirant le drap de mon corps, je sortis les jambes du lit et j’appuyai mes pieds au sol. Je me redressa et je fis un mouvement pour me déplacer, mais sans prévenir, je sentis mes jambes lâchées sous mon poids …
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Volodymyr Holmes

Volodymyr Holmes

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MessageSujet: Re: Quand tout change... (Liz)   Quand tout change... (Liz) EmptyLun 9 Avr - 12:13


Ah, les réflexes de vampires… ça fait presque chier ces trucs là. Avant que je ne m`en rende compte, j`étais debout à côté du lit et je tenais Liz contre moi. Je forçai mon cerveau à revenir quelques instants en arrière pour essayer de comprendre pourquoi ça venait de se passer ce moment. Donc, il y a pas longtemps, j`étais toujours coucher sur le dos. Liz venait de se regarder et elle avait l`air très heureuse, tant mieux. Je lui souhaitais d`être contente de son corps actuel, parce qu`elle n`aura aucun moyen de revenir en arrière. C`est un peu comme une bombe… ça n`explose qu`une seule fois. Même si je n`avais jamais observé le pouvoir de cette vermine de nouveau sur un humain, je savais d`instinct que ça devait être la même chose que pour un vampire. Sauf que le processus avait été plus lent. C`est drôle, quand Alexi avait touché un de nos visiteurs une fois, c`est bien le seul souvenir clair que j`ai de ce gars, le vampire avait passé d`un top modèle début vingtaine à une sorte de crotte de chauve-souris toute sèche qui rampait en essayant de trouver son souffle. J`avais tellement ris ce jour là! Je ne savais pas si c`était un reflet de l`âge infini que je vais surement atteindre un jour ou bien si son pouvoir avait comme effacer l`immortalité du gars pour montrer son corps avec son véritable âge. Mais pourquoi je pense à ça moi!!! Je dois me remémorer pourquoi Liz est dans mes bras depuis maintenant quarante-cinq millième de secondes, pas penser à Alexi! Concentration! Bon, elle avait arrêté de se regarder dans le miroir. Elle avait fais quoi ensuite? Elle a parlé je crois. Oui, c`est ça! Mon Dieu, pourquoi est-ce que j`étais aussi dans la lune à ce moment là. Il n`y avait rien de particulier qui avait suffisamment monopolisé mon attention pour que je doive me forcer à me rappeler ce qui est arrivé il y a cinq minutes… enfin je crois. J`avais du la regarder elle et ça m`avait fait perdre la carte, ouais, ça devait être ça. On va dire. Elle a dit quoi au juste? Un mot qui commence par C… Après il y a un E… un L… un autre L je crois… CELLULAIRE!!!!! Bon sang ce que je suis con, ben oui, elle m`a demander si j`avais vue son téléphone! Je me mis à y penser maintenant, comme j`avais le temps, vue qu`il me restait encore deux ou trois centième de secondes avant que son cerveau à elle ne réalise la situation. Quand elle avait été transformé, je m`étais empressé de la couvrir, mais je n`avais pas prêté attention à ces anciens vêtements de fillette comme ils étaient tombés littéralement en lambeaux au sol. Peut-être qu`à ce moment là le cellulaire avait tombé par terre comme les bouts de tissus qui n`avait pas résisté à sa croissant subite? Donc, en théorie, son cellulaire se trouve toujours dans la cour. Je dévie encore! Après m`avoir demandé ça, je n`avais pas remarqué son énergie s`agité. En faites, je n`avais pas remarqué grand chose depuis deux minutes. Et là, BOOM, mon corps avait agit sans ma permission et je l`avais rattrapé. Rattraper? Un sourire se dessina sur mes lèvres quand enfin mon cerveau handicapé par ma vampiritude (un mot qui existe dans mon monde) comprit ce que je foutais debout. Oui, Liz s`étais lever et son corps n`étais pas encore synchro pour ça. Elle savait marcher avec des jambes minuscules, mais pas avec celles-là. Donc, je lui avais évité de se casser la gueule. Je suis tellement galant, même si c`est inconscient! Ah! Ah! Ah!

Je laissai maintenant les secondes s`enchaîné sans me mettre à penser. Liz, elle, réalisa qu`elle n`avait finalement pas fait de chute, malgré que ces jambes étaient molles comme des spaghettis. Même si ces pieds touchaient le sol, c`était moi qui la maintenait droite, la soulevant de quelques millimètres seulement. On aurait presque dit qu`elle tenait toute seule, ce qui était faux, bien évidemment. Elle allait pouvoir remarcher un jour, mais pas maintenant. Il lui fallait plus de temps. Elle devait laisser son corps se reposer, reprendre des forces et surtout, se remettre du traumatisme de la transformation. Sa masse musculaire avait grandis elle aussi, tout comme ses membres. Mais, son cerveau n`avait tout de même pas l`habitude de devoir faire marcher un corps deux fois plus lourd que celui d`avant. Maintenant la surprise passé, elle allait rapidement le réaliser elle aussi et je ne savais pas comment elle allait le prendre. Surtout que je n`avais pas la réponse à la fameuse question silencieuse qui allait naître en elle : Quand? Même si je lui avais offert de rester aussi longtemps qu`elle allait en avoir envie, je crois que si je lui donne un chiffre pour estimer son temps de rémission avant d`être « normale » à nouveau, ça n`allait pas lui plaire. Je ne connaissais que trop peu le pouvoir d`Alexi et son impact sur des êtres mortels. Je n`avais même pas de garantie que Liz puisse un jour s`en remettre… Après tout, les humains étaient si fragile et une croissance accélérer de la sorte, est-ce qu`ils sont capable de le supporter? Je ne savais pas, mais je voulais y croire, je devais y croire. Même si j`allais peut-être devoir aider Liz à réapprendre à marcher, alors qu`il en soit ainsi! Elle pouvait bouger le reste sans problème, alors pourquoi elle ne pourrait pas recommencer à marcher comme avant? C`est ça, ça ne devait être qu`une phase temporaire et très bientôt elle pourra courir partout!

Soutenant toujours Liz, je l`amenai vers le lit où je la fis s`assoir. Je la regardai un moment. Elle devait s`avoir fait à l`idée de ne pas pouvoir se lever, où plutôt elle voulait me le faire croire. Je sentais que quelque chose n`allait pas. Mais je ne savais pas quoi. Elle n`avait pas paniqué et là elle semblait très calme, trop calme. La fameuse expression le calme avant la tempête allait peut-être s`appliquer si je ne réagissais pas tout de suite. En ayant gardé mes mains froides sur ses bras, je lui dis :

-Je sais où est ton cellulaire… Attends moi ici, je reviens dans moins d`une minute.

Top chrono. Et je suis décollé comme une fusée. En un instant je descendis l`escalier et sortie à l`extérieur. Je repérais les lambeaux de vêtements au sol et je les ramassais tous. Retour à l`intérieur, dans le salon. Je me mis à fouiller dans le petit tas et je trouvais l`appareil dans les restants d`un jean. Je retins un grognement quand l`objet que je tenais dans ma main se mis à dégager l`odeur désagréable des Cullen. Évidemment, j`aurais dû mis attendre. Elle les voulait eux… Même s`ils n`avaient rien à voir avec la situation, malgré tout, malgré ma présence et l`aide que je lui apporte, elle réclame encore et toujours ces idiots! Je me suis tellement retenu de détruire le cellulaire à ce moment là. Parce que j`aurais pu le faire et dire à Liz que le téléphone s`était cassé en tombant d`elle tout à l`heure. J`aurais tellement dû faire ça. Mais je suis remonté et je me suis de nouveau présenté devant elle, en lui tendant son précieux objet de la trahison. En faites, ça devait se sentir que j`étais en colère à cause de ça parce que je lui lançai presque le téléphone dans les mains et qu`ensuite je me suis déplacer à l`autre bout de la pièce. Je sais très bien que j`avais l`air grognon et je l`étais! Ce que je pouvais les détester ces végés! Ils me gâchaient la vie, même quand ils n`étaient pas là!!

Je ne regardai plus Liz et je ne voulais plus le faire d`ailleurs. Ce que je pouvais être gamin, jaloux et têtu quand je le voulais. Je le savais qu`elle voulait juste les avertir que tout allait bien, mais je n`arrivais pas à tourner la page et à me faire à cette idée. Je me sentais secondaire, encore une fois. J`étais quoi pour elle là, un bouche trou? Quand ces précieux brouteurs n`étaient pas là, elle se rabattait sur moi. Lorsque je me décidai finalement à la regarder, je ne sais pas pourquoi, mais ça m`a fait un truc. Elle n`avait pas bougé et son regard était toujours vers ces mains qui tenaient le cellulaire. Avec mon légendaire et très vaste vocabulaire, j`arrivai à m`expliquer la chose. C`était un truc chaud. J`ai ressentis un truc chaud quand je l`ai regardé. Pourtant, en tant que vampire, on ne voit plus la différence physique entre le chaud et le froid. Pour nous, tout est tiède, que se sois du bon sang fraichement sortis du cou de quelqu`un où bien une crème glacée à la vanille, tout est exactement de la même température. Pourtant, ce truc chaud, je l`ai pas halluciné. J`ai vraiment ressentis un vent brûlant de chaleur qui ma traverser de la tête aux pieds. C`est bizarre tout ça… Et j`espère que ce n`est pas ce que je pense parce que sinon ça va mal finir. Je ne peux pas avoir eu ça! C`est Liz! C`est ma petite Liz adorée! Pense à une enfant! Pense à une enfant! Pense à une enfant! J`essaie!!!! Arrête de la dévorer du regard! Je peux pas!!! Ferme les yeux alors! Et j`ai fermé les yeux. Meurt maintenant! Je peux pas, abruti!!!! Liz te regarde, elle a l`air troublé, réagis! Ta gueule!!!!

J`ouvris les yeux, peut-être un peu trop rapidement d`ailleurs. On aurait dit que j`étais le mort dans les films d`horreur sur qui il y a un gros plan beaucoup trop long et qu`à un moment donné, même si on le sait tous, ben il ouvre les yeux subitement et les gens se mettent à crier de surprise. C`est un peu comme ça que j`avais ouvert les yeux à Liz. Je la regardai à présent avec une neutralité qui me faisait presque mal au cœur. J`attendais, tout simplement. Je savais qu`elle voulait dire ou faire un truc, alors qu`elle le fasse, mais moi je ne bougeai pas d`ici et surtout, je ne vais pas dévier du regard et descendre vers son corps comme tout à l`heure. Surtout pas, je dois la regarder droit dans les yeux, toujours! Tu as compris espèce de pervers, arrête de faire ça! Pour l`instant, ça marchait, j`arrivais à me concentrer exclusivement sur ces yeux bleus. Mais bon, je savais que je finirais par craquer à un moment donné, mais pas là. Non! Non, je ne pouvais pas lui faire ça, elle est troublé! Cool, quand je me dis ça, ça marche! Saut mental de joie. Pour rester dans le bit, je lui dis, avec une voix pas très convainquant par contre :

-Ça va? Est-ce que tu vas bien?

Je finis par rapidement oublier mes instincts pervers et je ressentis de l`inquiétude pour elle. Je ne savais pas ce qui venait de se passer, mais je sentais que la situation allait dégénérer… Et que peu importe ce que j`allais faire, c`était fini, j`avais perdu le contrôle…
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