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olena watson


Feat; Stana Katic

SURNOM; Lena
ÂGE PHYSIQUE; 31 ans
ÂGE RÉELLE; 492 ans
DATE DE NAISSANCE; 1519
DATE DE LA TRANSFORMATION;1550
LIEU DE NAISSANCE; Kharkiv, en Ukraine
STATUT CIVIL; Célibataire
DON; Elle peut effacer la mémoire lors d'un contact physique
GROUPE; Vampire sanguinaire

i am what i am

CARACTÈRE: Froide et calculatrice, Olena n'a rien du petit ange dont elle peut avoir l'air. Lorsqu'elle s'adresse à quelqu'un, c'est parce qu'elle a besoin de savoir quelque chose ou bien qu'elle souhaite utiliser cette personne. Elle est particulièrement hautaine et vous aurez beau lui lancer toutes les insultes possibles, aucune ne l'atteindra. Elle vous regardera toujours de haut, vous riant même au nez. Si elle peut être très sérieuse lorsqu'il est question de la contrebande, elle adore aussi s'amuser un peu. Généralement elle s'amuse en dénigrant les autres, mais elle peut aussi très bien s'amuser toute seule, en lisant un livre par exemple. En fait, non, lorsqu'elle fait de la lecture pour le plaisir, elle ne vient toujours à dénigrer l'auteur, ce qui revient au même. Elle ne s'amuse que lorsqu'elle rabaisse les autres. En fait, Olena n'a pas de coeur. Même lorsqu'elle était encore humaine, elle n'avait jamais de remord à voler quelqu'un. Elle vit selon ses propres règles et si elle doit tuer, eh bien elle tuera. Si elle veut torturer quelqu'un, aucune morale ne lui dira de ne pas le faire. Ses mouvements sont régis par ses envies, rien ne l'arrête, sinon son créateur adoré.
ASPECT PHYSIQUE: Brune depuis qu'elle est toute petite, Olena ne changerait sa couleur de cheveux pour rien au monde. Du moins, surtout pas depuis qu'elle est devenue vampire. Elle porte une attention particulière à sa chevelure, étant un atout très important lorsqu'elle manipule quelqu'un. Il n'y a rien de mieux de mieux qu'un peu de vent dans ses cheveux pour ensorceler un homme. Quant à ses yeux, ils sont passé d'un brun noisette au rouge écarlate lorsqu'elle est devenue vampire. Sa peau est devenue plus blanche, parfaite. Si elle avait des défauts alors qu'elle était humaine, ceux-ci se sont envolés lorsqu'elle est devenue vampire. D'une taille de guêpe, Olena n'a pratiquement jamais besoin de faire retoucher ses vêtements lorsqu'elle s'offre un peu de marque. Elle adore porter des beaux vêtements, sachant que cela reflète son statut dans la mafia ukrainienne, mais cela montre aussi aux inconnus qu'elle est intouchable.

MANIES: Elle rit tout le temps. Elle ne peut pas s'en empêcher, c'est plus fort qu'elle. Une vraie hyène.
PHOBIES: De se retrouver séparée de son clan.

RÉGIME ALIMENTAIRE: Sanguinaire

the story of my life

HISTOIRE
Je suis née dans une petite ville d'Ukraine qui se nomme aujourd'hui Kharkiv. Mon père était un cultivateur, ma mère tenait le foyer et mes trois grands frères aidaient mon père, tandis que mes trois petits frères aidaient ma mère. J'étais la seule fille de ma famille, placée au milieu des garçons. La vie n'était pas tellement facile, les récoltes n'étant pas toujours très bonne. Et puis il faut dire que la situation de l'Ukraine actuelle n'avait jamais été très stable lorsque j'y vivais.
Toutefois, nous réussîmes à vivre, nous nourrissant parfois très peu pour éviter d'être pris lors des grands froids en hiver.
Prise au centre de six frère, je passais pour la servante de la famille, la faible qui devait se coltiner tout ce que ces hommes étaient trop orgueilleux pour faire. Je cuisinais, je nettoyais les vêtements, je faisais tout ce qu'une femme de mon époque devait faire. Je me taisais et j'obéissais. À 14 ans, mon père décida qu'il allait me marier avec le fils de son cousin, qui avait une bonne dizaine d'années de plus que moi. Ayant un tempérament de feu sous mes airs de petite fille obéissante, j'avais éclaté lorsqu'il m'avait annoncé cela. Malheureusement, cela m'a coûté un blanc de mémoire suite à une gifle remplie de colère. Après avoir fait deux commotions cérébrales, la première suite à la claque que j'avais reçu, la deuxième lorsque ma tête s'était heurtée contre le sol, je me suis réveillée ne sachant plus où j'étais. Une femme me regardait, les yeux remplis de larme, sous le regard furieux d'un homme en colère. J'avais vomi tout ce qu'il me restait de force sur le parquet en bois, me valant encore plus de remontrance. Pourtant, je ne comprenais rien à ce qu'ils me voulaient, je ne savais même pas qui ils étaient. Six petites têtes sont alors arrivées, riant de moi. Lorsque je leur ai demandé où j'étais, ils ont commencé à rire encore plus fort. J'étais perdue, je ne savais plus où j'étais, ni qui j'étais. L'homme semblait de plus en plus fâché, ne croyant pas à mon amnésie. Ou du moins, il ne voulait pas y croire. Tous retournèrent vaquer à leurs occupations, me laissant seule au milieu de cette grande pièce familiale, perdue dans cette maison que je ne connaissais pas, du moins que je ne connaissais plus. Alors que j'étais assise en boule dans un coin, à pleurer en silence, un souvenir me revint en mémoire. Tout doucement, des images apparurent devant mes yeux. Un homme. Celui qui était en colère. Sa main sur ma joue. Le choc. Puis le néant. C'était donc de sa faute ? C'était lui qui m'avait fait cela ? Toute ma tristesse et mon désespoir se transformèrent alors en une rage sans précédent. J'étais furieuse. Il m'avait fait perdre ma mémoire, alors il allait perdre la sienne. Je m'étais précipitée à l'extérieur de la maison, avait empoigné la première chose que j'avais trouvé, ce qui était en fait un petit outil particulièrement pointu. Je n'avais même pas pris le temps de voir ce que c'était que je le lançais déjà par la tête de celui qui m'avait volé la mémoire. Personne n’avait eu le temps de m'arrêter. Le crac que le contact entre l'outil et la tête de l'homme provoqua fit tourner la tête toutes les personnes qui étaient dehors. M'entendant venir, l'homme avait tourné la tête et l'outil l'avait heurté au niveau de la tempe l’assommant sur le coup. Je n'avais jamais pensé avoir autant de chance. Voyant son mari s'écrouler sur le sol, la femme s'était précipitée vers lui, tandis que les six autres me regardaient avec des gros yeux. Indécis, certains se dirigèrent vers leur père tandis que d'autres se mirent à courir dans ma direction. Mais j'étais bien plus agile qu'eux et même si j'eu rapidement des étourdissements, je réussi à me cacher avant qu'ils ne m’attrapent.

Marchant à travers l'Ukraine, j'ai finalement trouvé refuge dans un orphelinat. Ce n'était pas les meilleurs conditions de vie, mais c'était mieux que de rester à l'extérieur. J'avais été chanceuse de n'avoir croisé à peu près personne lorsque j'étais en chemin. Je m'étais parfois introduit dans des maisons pour voler un peu de nourriture, la nuit tombée, mais personne ne m'avait vu. Du moins, c'était ce que je pensais. J'étais passée pour morte dans ma famille, c'était parfait ainsi. À l'orphelinat, j'étais destiné à finir au couvent. Sauf qu'à mes 18 ans, je me suis enfuie. J'ai pris la route vers l'est voyageant généralement seule, parfois accompagnée. Je me cachais à la minute où je croisais un inconnu, ne souhaitant pas être attaquée. Je jouais parfois la victime, usant de la gentillesse des gens pour survivre. Je pouvais aussi les voler, mais je préférais les manipuler. C'était plus facile. En trois ans, j'ai réussi à rejoindre l'Italie. De là, la vie était beaucoup plus facile. La Renaissance battait son plein, les gens semblaient heureux, l'Église avait perdu du pouvoir et l'on admirait le corps humain. Je suis descendu jusqu'à Florence, où une vieille dame décida de me prendre sous son elle. Elle m'offrit un foyer et m'enseigna le latin. Elle me montra à cuisiner à l'italienne, bref à tout faire à l'italienne. Elle était douce et attentionnée, mais je n'avais rien à faire de cet attention. J'étais furieuse contre tous les hommes de ce monde, elle n'allait pas réussir à me marier comme si j'étais sa propre fille. Plus personne ne lèverait la main sur moi. À 22 ans, j'étais presque rendue dans la force de l'âge. Je n'avais ni mari, ni enfant, ni parent, ni statut social. Je n'avais que cette vieille bonne femme pour me tenir compagnie. Je fis alors ce que je faisais de mieux: un peu de manipulation et de vol. Parfait pour faire une vie aisée. Si on m'accusait, je trouvais toujours un moyen pour me sortir du pétrin.
Les années s'écoulèrent et ma vie en Italie devint de plus en plus monotone. J'ai alors pris tout ce qui s'échangeait contre un peu d'argent, puis je suis partie vers la Suisse et l'Autriche. Les artisans voyageant beaucoup, j'eu la chance d'en accompagner plusieurs. Ils m'apprirent à aimer l'art, ce qui est bien la seule chose que j'aime aujourd'hui.
Un jour, un de ses peintres me montra sa plus belle oeuvre. C'était un groupe d'homme à la peau très pâle, se déplaçant tel des fantômes. Il me raconta alors les avoir aperçu alors qu'il était en Ukraine. Entendre parler de mon pays natal me frappa. Je n'y étais pas retournée depuis une dizaine d'année. Non, je ne comptais pas retourner voir ma famille, mais ces êtres m’intriguait, ceux sur la peinture. Je demandai des renseignements au peintre, qui ne voulu pas m'accompagner jusqu'en Ukraine. Il avait bien trop peur de ces gens. Mais moi, je n'avais pas froid aux yeux. Je repris donc le chemin, vers mon pays natal.
À peine avais-je franchi la barrière de l'Ukraine que je tombai sur ceux que je cherchais. Ils étaient étonnement pâle, mais aussi étrangement parfait. Mais ce fut leurs yeux qui me troublèrent le plus. Ils semblaient invincibles, puissants. Lorsque je m'étais approchée d'eux, celui qui semblait être le leader, s'était détaché de la masse et était venu à ma rencontre. Il s'était approché et j'avais parlé la première. Je voulais être comme eux. Puissante et invincible. Il m'avait dit que cela allait être douloureux. Je lui ai répondu que j'avais déjà vu pire. Ensuite, tout s'était produit en silence. Il s'était approché, j'avais soutenu son regard écarlate, des frissons m'avaient traversés lorsqu'il avait doucement envoyés mes cheveux vers l'arrière, pour dégager mon cou. Puis il avait approché sa bouche et une nouvelle vie s'était offerte à moi.

À 31 ans, j'étais devenue immortelle. J'avais souffert en silence pendant plusieurs heures, le venin figeant tout ce qui se trouvait à l'intérieur de mon corps. La brûlure était intense, insupportable, mais je ne pouvais l'arrêter. Je ne pouvais plus retourner en arrière. Lorsque mes yeux s'ouvrirent, une soif intense me brûlait la gorge. Durant ma première semaine, j'avais fait des ravages. Même si Volodymyr et son clan avaient essayés de me contrôler, je n'avais pu résister. Puis, au fils des mois et des années, j'étais devenue plus stable, plus civilisée. J'avais découvert mon don, un don inestimable. Lors d'un simple toucher, je pouvais effacer la mémoire des gens. Résultat de ce qui m'était arrivée lorsque j'étais jeune ? Impossible à savoir, mais cela avait certainement un lien.
Devant la soif de pouvoir de Volodymyr, je ne pus que me joindre à lui et l'aider à atteindre ses buts. J'étais devenue très ambitieuse à ses côtés, souhaitant ne plus jamais vivre dans la misère comme je l'avais fait lorsque j'étais humaine. Pour s'enrichir entre plus, je me suis joint à son système de contrebande, ma présence s'avérant par la suite plus que nécessaire. Derrière chaque grand homme se cache un grande femme, et c'était moi qui était derrière Volodymyr. J'étais la seule qu'il écoutait, et je le suis toujours à vrai dire. Ayant plus de patience que lui, je vois souvent des choses que lui ne vois pas et lorsque je l'avertis de quelque chose, mon avertissement est toujours fondée. Un lien étrange nous uni, mais ce lien est particulièrement fort.

Un beau jour, alors que j'avais décidé d'aller faire un tour en Angleterre pour faire un peu de recrutement, je suis tombée sur une oeuvre tout récemment publié. C'était les aventures de Sherlock Holmes, le détective qui était capable de résoudre n'importe quel crime. Intriguée, j'ai acheté le bouquin et l'ai lu, un étrange sourire sur les lèvres. Lui et Watson ne pouvaient pas se faire duper. Volodymyr et moi non plus. Pour le simple plaisir, nous avons décidé de reprendre ces noms, qui nous servent maintenant pour la contrebande que nous faisons. Nous sommes Holmes et Watson, un duo encore plus vieux que celui dans les livres. Et encore plus puissant.

toi derrière l'écran

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ÂGE; 18 ans
FRÉQUENCE; 7/7 pendant les vacances
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